~ . bureau pour /'enseignement de la langue et de la civilisation français es à

~ . bureau pour /'enseignement de la langue et de la civilisation français es à J'étranger initiation aux discours spécifiques les m · arques de J'ironie de ./' article de journal .. au texte littéraire par anne henau/t ·(b.e.lc). t m o n i q u e c a il a m a '1 d (i.p.f. e) · BUREAU POUR L' ENSEIGNE~1EN'r DE LA IA"JGUE E1, DE LA CIVILISA'riON FRANc;AISES A L 1 ETRA.l.lGER I N I T I A T I 0 N AU X D I S C 0 U R S S P E C I F I Q U E S ~ES . MlJ{QTJES DE L 1 IRONIE DE L' A.R'I'ICLE DE JOURNJ'.L AU TEXTE LITTERAIRE Anne Hénault B .. E .. L.C. Monique Callamand I.P.F.E. SOMMAIRE 1 - ETUDE DES CHAMPS SEMANTIQUES RETENUS POUR LE DOSSIER : pénurie de vivres et d'énergie (octobre - novembre 197 3) séance 1 : "Le suicide des petits commerçants" (Nouvel Observateur) II - LES MARQUES DE L'IRONIE A L'ECRIT : a) Marques de type logique séances 2 et 3 : Etude de trois textes : Faire Face (Charlie Hebdo) Hé taxeurs (Canard Enchaîné) Comment passer un bon hiver (Canard Enchaîné) b) Marques de type linguistique 1- Etude des jeux sur les registres de langue (niveau transphrastique) séance 4 : Etude de trois textes : C'est la panique (Charlie HelxJo) Fins prêts pour l 'écono'Ytie de guère (Canard Enchaîné) Economisons l'énergie (Charlie Hebdo) 1- Etudes des jeux sur les mots {marques ponctuelles au niveau phrastique) séance 5 : (1 o partie) ~ Clins d'Oïl (Canard Enchaîné) III - LES MARQUES DE L'IRONIE A L'ORAL : séance 5 : (2° partie) : Travail sur l'intonation ironique IV -APPLICATION A L'ETUDE DES TEXTES LITTERAIRES : séance 6 : Voltaire - Candide VI étude corrtparative du texte original et de sa transcription en français fa ciZe séance 7 : Céline - Voyage au bout de la nuit Gallimard p. 247-248 AUX ·oiSCOURS.SFEC:FIQUES ·tES MARQUES'DE L'IRONIE En relation avec les développements de la linguistique, notamment dans les domaines de la poétique et de la sémiotique littéraire, l'élaboration des dossiers niveau II B.E.L.c. entre maintenent dans une nouvelle phase. Tout en demeurant fidèles à la formule mise au poi::t et oxpéri~entée dans les dossiers d .. .... . l'' (l) . . t t . "t' ,_. d "t d" t BJa puo 1es ne us nous e~r~entons r·1a~n en an vers une ln~ .~a ~..:~.on es e u ~an s aux faits de langue spécifiques. S'il est vrai eue le niveau I est conçu actuellement comme devant fournir une base linguistique perrnettant de réutiliser une langue neutre et indifférenciéo, le niveau II doit ssnsibiliser las. étudiants à des types de discours spécifiques. C'est ~ ce titre que la littérature nous parait devoir faire sa rentrée dans l'apprentissage du franç5is à c6té d'autres langues fonctionnelles (discours scienbrique ou philosophique, langue du droit ou des techniques; etc.) L'introduction de textes litt8~aires dans les dossiers niveau II représente donc pour nous une étape nouvelle at non, un retour à l'encienne pédagogio du français fondés en quasi totalité sur la lecture et l'explication de textes littéraires. Nous ne tenons pas pour acquise l'idée que le texte littéraira ••• 1 ••• (l) Les OossÜH'S Niveau II I:Elsm:;mts de Civilisation l:i.ês à la Pratique de la Lenguo", conçus pour le développement de l'expression orale et écrite au nivenu du perfectionnement linguistique, sont l'aboutissement d'une recherche pédo~o3ique nouvelle. Ch~que dossier constitue une unité d'8nseignement autonome (durée de travail da R à ID h) présentant lss caractéristiques générales suivantes : , - le thbme dG civilisation est irtroduit per un fait d'actualité - l~s documents de travail (écrits sonores ou visuels) sont tous des documents authsntiquss tirés de l'univers culturel de la France contemporaine. ' - css documents font l'objet d'une exploitation directe centrée sur leur contenu linguistique spécifiqus · - un ensemble d'exercices et d'activités d'expression propres à permettre l'utilisation de procédés linguistiques liés à des situations de cor.;murïication, - en annexe, sont présentés de ncmbraux documents sur le m~ma thsme servant de sources d'information pour les discussions, débats, tables rondès, etc •.• - 2 - offre des exe~ples privilégiés de mobilisation des instruments linguistiques ~ . f. . ( l) R + . . tt t. aes lns expresslves . 1 enversan~ au con~ralre, ce s perspec lVB, nous nous efforçons de montrer comment un même contenu thématique, ou une figure rhétoriqus (ici_. l'ironie) peuvEnt entraîner une utilisation comparable des ressources lexicales et grammaticales de la langue, quelle que soit la nature du"texte" produit : conversation informelle ou texte littéra:i.re .. discours télévisé ou éditorial de journaux. Ce faisant. nous travaillons avec deux arrière-pensées .: la première est que dans la perspective d'études classiques débouchant sur l'appréciation littéraire.. celle-(.~i devrait se trouver facilitée par des travaux d'approche tels que ceux que nous propos·Jns dans ce dossier conEacré aux maroues de 1 'ironie. En poussant la description d•un domaine pr6cis, et notamment des occurrences d~ telle ou telle figure de rhétorique (2 )on psut espérer déchiffrar le fonctionnement sémantique d'universaux du langage, transposables d'un texte à l'autre, littéraire, ou non. Par déduction) la singularité du texte se trouve ainsi déolayée et dégagée d'une façon très con crète. Notre seconde arrière pensée# sans doute utopique dans l'état actuel des recherches vise à apporter une contribution pratique, au consensus scci..o-culturel du oublie tendant à hypostasier la notion de littérature. Ce résidu au fond de notre tamis, ce qui reste du texte quand on en a extrait tout ce qui est lieux communs et façons d3 dire connu P. pourrait fournir des rnatériaux pour 1 J étude des traits spécifiques du texte littéraire. Vieux rêve d'une peut-être impossible déf~.­ rl~~nn do la littérarité. Cette chimère nous hante. pourquoi ne pas l'avouer? Pourquoi commencer cette nouvelle série par une étude des marques de l'ircnie ? D'une part pour des raisons d'ordre pratique : rien de plus difficile pour le r:rofesseur de langue étrangère. que de fain:; percevoir comme évidemment ironique, un te;< te que ses étudiants considèrent comme neutre • . . . ! .. &a [1) Et notamment dP tous les effets repérés et classés par la Rhétorique cles~ique. (2) Des analyses comparables à celles-ci pourraient être consacré8s à l'Allusion. - 3 - En tant qL:E r:hénorr.ène de langage .. 1 'ironie est codée, donc lisible dans le texte examiné. Nous nous Drcposons de prouver cette lisib~lité 3U plan d6not~­ tif~ nar ur~ étude d'GroncAG ironiq~ss Ht ~8 laurs contextes me~é? de façon~ isoler les différentes marquas lcliQIJss ou linguistiques aui la sign2lent~ Ses marques, ici observées dans ls domaine français sont-elles répanduas univsrsallement et susceptibles d'8tr~ 6tudiéss transv8rselsment de culturG b culture ? PouvonR-nous, au contraire~ prétendre repérer ici des prcc~d~s typiau8nent français ~u représentatifs d'une quelconque francité ? Cas questions demeureront posées jusçu'~ ce que des étUdes complémentaires viennent apporter une réponse . L'autre raison ~our laquelle nous nous sommes intéressés à l'ironie, tient ê la place particulière qu'elle occupe dans la théorie des tropes. Dans sa d~finition de l'ironis, Fontani8r(l]marque une hésitation révélatrice. Tout en la classart perrr:i. lPs ''Figure du langnge", il la définit en réalité comme une :rfigure de la pensée ~' . a,_ ' ironie consiste à dire, rar une raillerie ou plaisante ou sérisus~:­ le contraire de cs q~~on pense nu de ce qu~on veut faire penser. Elle s~~bleiait appartenir plus particulièrgment à la gaieté, ~ais la colère et le mépris l'emrloient aussi quelquefois, môme avec avantage. Par conséquent; Elle peut entrer dans le style noble et dans les sujets lss plus :•gr::=vcs ·~ c Le point de vue qui est celui de Fontanier, est avent 13 lettre, celui de l'énonciation du rropos ironique. Le nôtre sera celui de 1 1 énoncé. A ce niveau, la référence à la pensee du locuteur est rigoureus~ment non r.ertinPnte. Pour nous_, l ' ironie consj.stf.J à ~ lr: contra ir~. non de C(:;; qu'on rensl3, m5is de ce q~'cn dit. Acte ~c ~arole paradoxal ; puisque se détruisant lui-même~ c'2st un dus cas l:!mitC?G d'usage de la languG, une zcne de -fr-e~ture C:JUi devrait requérir J'attention du sém9nticisn. au m5me ~~tr2 GUO les fi3s~res de la croQte terrestre at L-~s volcans 11renssignent" Jo géologue., Quels sont l8s ~~ccéd6s d'auto-destruction au sens ? Que sont ces ~)peints d' ir'.Jnic 11 :..,our lesquels i\lc, 9nte:r ds Brahm voulait ir,venter un signe. ? (:?) Leur ciônominateur comT~un est cie cass;::,r la surface de 1 ~énoncé J d(:êi cr88r une rurture~ une discontinuit0 irréductibb, d'une irréductibilité tGlle qu'elle·mette en échec c=l.J lG rrincire de congrusnce dont parle Osgood -. On sait que ce principe·~s congruence d~signe catte capacit? singulière da l'esprit qui fait que nuclle que soit la distance ct l!incohérBnca dos ~16ments rarrrochés~ l :esprit synthétise u~ sers conti~u entre ces éléments . C 1sst sur la capacité synth§tisant8 du c8r\-~Du rue joue la ro§tioue surréaliste~ sn raprroch3nt les ~éalités les nlus éloignées. Dr l'ironie fonctionne è l'encontre de ce p ri~cipe en uploads/Marketing/ publication-pdf 1 .pdf

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  • Publié le Jul 28, 2021
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