Vendredi 3 février 2012 Ouest-France Dinan TADEN - DINAN Vendredi 3 et samedi 4

Vendredi 3 février 2012 Ouest-France Dinan TADEN - DINAN Vendredi 3 et samedi 4 février LE CHOIX DU BOUCHER Origine : N.ZELANDE Pêche : Atl.Nord/E. OFFRE SPÉCIALE RÉCOLTANT 16 €90 Le kg 10€ *L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération. 9 €90 Le kg Horaires : 8 h 30 à 19 h 30 - vendredi 20 h - Ouvert dimanche de 9 h à 12 h 45 - 02 96 39 48 35 Tranche de GIGOT D’AGNEAU avec os ARRIVAGE EXCEPTIONNEL NOIX DE PETONCLES fraîches BORDEAUX Château Les Communeaux Mis en bouteille à la propriété 2010 Soit la bouteille de 75 cl : 1€66 Soit le litre : 2€22 le carton de 6 bouteilles La Ville de Trégueux informe ses fournisseurs potentiels que sauf exception, tous ses avis d’appel public à concurrence concernant des marchés passés selon une procédure adaptée et d’un montant inférieur à 90 000 € HT seront désormais publiés sur les sites suivants : https://marches.e-megalisbretagne.org et http://www.tregueux.org Les dossiers de consultation peuvent être aisément obtenus par simple courriel à accueil@ville-tregueux.fr MODE DE PUBLICATION DES AAPC DE LA VILLE DE TREGUEUX POUR LES CONSULTATIONS LANCEES EN 2012 Rédaction : 9, place Duclos. Tél. 02 96 87 63 80 - Tél. sports : 02 96 68 51 41 Courriel : redaction.dinan@ouest-france.fr Relations abonnés : tél. 02 99 32 66 66 Val de Rance fabrique le cidre des crêperies C’est fabriqué ici. La cidrerie, installée à Pleudihen depuis 1953, produit chaque année 15 millions de litres de cidre, jus de pommes gazéifiés et limonade. Loin de la campagne présidentielle, la cidrerie Val de Rance de Pleudi- hen attend elle aussi sa campagne 2012 : 12 semaines de mi-septembre à mi-décembre, où les pommes bien mûres débarquement par milliers de tonnes. Les 65 salariés, renforcés d’une di- zaine de saisonniers, se relaient alors jour et nuit, sept jours sur sept. « Il faut laver, trier, râper les pommes en lamelles, les laisser macérer une heureenvironafinqu’elless’oxydent et dégagent tous leurs arômes », ex- plique Philippe Musellec, le directeur. La pulpe est en ensuite pressée pour extraire 90 % du jus des pommes. Ce jus rejoint ensuite les cuves de clarification où il repose entre 5 et 15 jours. Les impuretés se déposent alors au fond (la lie) et à la surface (le chapeau brun). On les retire pour ne garder que le jus noble. Qui passe alors à la fermentation : un mois pour un cidre doux, trois mois pour un brut. « Les levures viennent manger le sucre contenu naturellement dans le jus et le transforment en alcool, décrit le directeur. Plus cette fermen- tation est lente, plus les sucres de- viennent des alcools complexes. C’est l’étape cruciale pour réaliser un bon cidre. » Le reste de l’année est consacré à l’embouteillage. Des crêperies à la grande distribution Dès ses débuts, en 1953, la coopé- rative Val de Rance, créée par neuf producteurs de pommes de Pleudi- hen, vendait son cidre dans les crê- peries. Parfait pour accompagner les galettes, le cidre Val de Rance gagne de plus en plus de tables bretonnes puis françaises jusqu’en 2 000, où elle atteint les cinq millions de litres de cidre vendus. Effet du nouveau millénaire ou pas, Val de Rance franchit alors un cap. Elle décide d’étendre ses débouchés à la grande distribution et progresse de 3 millions de litres en 2 ans. Elle passe de 35 à 50 sala- riés. Elle commercialise sa marque, mais crée aussi de nouveaux cidres pour les marques de distributeur des grandes enseignes. Ce sont en effet des cidres signés Val de Rance que l’on retrouve derrière les étiquettes Les Goelleries, Reflets de France, La Fauconnerie… Au Japon aussi « Depuis trois ans, nous avons encore franchi une étape supplé- mentaire. Val de Rance produit maintenant en plus du cidre (10 mil- lions de litre par an), des jus de pommes gazéifiés et de la limo- nade (5 millions de litres) », se féli- cite Philippe Musellec. Les cidres Val de Rance sont bien sûr toujours présents dans 2 500 des 4 000 crêperies françaises, leur canal historique. Mais cela ne repré- sente plus que 30 % des ventes. Le reste se répartit à 35 % en marque distributeur, à 15 % en marque Val de Rance en grande distribution et à 30 % à l’export. « Nous expor- tons principalement au Japon, où le cidre est un produit haut de gamme. Mais aussi en Angle- terre, Belgique et Allemagne. Les États-Unis et le Canada sont plus friands de nos jus de pommes ga- zéifiés. » Amandine COGNARD. Éric et Christophe, cavistes, se chargent des transferts de jus, qui deviendront bientôt des cidres. Lire aussi sur: www.ouestfrance-entreprises.fr et galerie photos sur www.ouest-france.fr/dinan o Vidéo Le maître de chai a ses recettes secrètes Trois questions à… Alain Le Page, maître de chai de la cidrerie Val de Rance depuis 23 ans. Quel est le rôle du maître de chai ? Mon rôle est de confectionner des assemblages pour créer différents ci- dres, à partir des pommes que nous livrent les adhérents de la coopéra- tive. Certaines recettes et formules sont déjà prêtes d’une année sur l’autre, je me contente de les ajuster selon les spécificités du millésime. En 2011 par exemple, les pommes étaient très riches en sucre, ce qui a donné des cidres plus parfumés, et plus alcoolisés. Quand le comité de développement décide d’étendre la gamme je dois créer de nouvelles re- cettes. Quelle est la spécificité du cidre Val de Rance ? Le « pommage » de la vallée de la Rance est particulièrement doté de variétés douces et amères. Alors il faut jouer avec ça. Notre cidre est donc frais en bouche, pas trop acide, avec une légère amertume. Il a du corps mais reste souple en bouche. C’est donc plus un cidre pour ac- compagner des galettes, un cidre de table, qu’un cidre de dégustation. Quelles sont vos dernières créations ? On m’a demandé un cidre qui plaise aux femmes, plutôt pour l’apéritif ou le dessert : un blanc de pommes et un rosé de pommes. J’ai donc réflé- chi aux variétés qui pourraient conve- nir. Pour le rosé, il fallait des pommes à la chair rosée, et pour le blanc des pommes qui s’oxydaient très peu pour que le cidre soit très pâle. Pour ce dernier, j’ai opté pour un mélange d’avrolles (plutôt aigre), de Guillevic et de Poiret (alcool à base de poire). A.C. Tel un nez dans l’univers du parfum, Alain Le Page crée les recettes des cidres Val de Rance. La cidrerie Val de Rance a réali- sé 17 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2011, soit une pro- gression de 9 millions en trois ans. « On affiche une progres- sion de 20 % par an, qui devrait se poursuivre », indique Phi- lippe Musellec, le directeur qui prévoit d’embaucher quatre ou cinq salariés en 2012. L’an passé, les 260 producteurs adhé- rents ont livré 14 000 tonnes de pommes à la cidrerie Val de Rance, la plus grosse production jamais enregistrée. 17millions Gilles procède à la mise en fût du cidre. La vallée de la Rance : un bassin cidricole historique Créée à l’initiative de neuf producteurs de pommes de Pleudihen-sur--Rance en 1953, Val de Rance est toujours restée une coopérative. Elle appar- tient aujourd’hui à ses 260 adhérents : de gros producteurs comme Thierry de Ferrand de Pleurtuit, le président de la coopérative, qui fournit 1 000 tonnes de pommes par an, mais aus- si des petits producteurs qui ne livrent qu’une ou deux tonnes par an. « Les 30 plus gros adhérents fournissent 70 % des apports », calcule Philippe Musellec, le directeur. La cidrerie s’est développée mais n’a jamais bougé de la rue de Di- nan à Pleudihen. De construction en extension, elle possède aujourd’hui 10 000 m2 de bâtiments sur 5 ha de terrain. Ainsi que 5 000 m2 de sto- ckage en bordure de la quatre voies Rennes - Saint-Malo. Mais alors le cidre, c’est Breton ou Normand ? « C’est basque !, sourit Philippe Musellec. C’est là-bas qu’est née la cydra, plus acide et sèche que le cidre qu’on connaît. Mais les Bre- tons et les Normands en consom- ment aujourd’hui trois fois plus que le reste des Français. » La Bretagne fournit un tiers de la production fran- çaise : 30 millions de litres. « Val de Rance produit un tiers de la produc- tion bretonne. Une bouteille de cidre française sur neuf sort donc des cuves de Pleudihen-sur-Rance ! » A. C. Le jus de pomme est placé dans des cuves de clarification pour en retirer les impuretés, dont la lie qui se dépose au fond. Philippe Musellec, le directeur général de la cidrerie Val de Rance, devant la machine qui trie et lave les pommes au début du processus. uploads/Marketing/ val-de-rance-fabrique-le-cidre-des-creperies.pdf

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  • Publié le Aoû 17, 2022
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