Introduction à la création d'une entreprises : Elle se propose d’en présenter l

Introduction à la création d'une entreprises : Elle se propose d’en présenter les étapes et de vous donner des repères pour aider à réduire les risques inhérents à toute création d’entreprises. Même si la démarche créatrice présente des caractéristiques universelles, les risques dépendent en grande partie du type d’entreprise envisagé et de votre propre profil entrepreneurial, et c’est la raison pour laquelle vous devez analyser sérieusement votre profil, pour réduire les risques qui pourraient surgir en raison de vos points faibles et utiliser au mieux vos atouts en fonction de votre opportunité. La création d'une petite entreprises présente, comme toute œuvre humaine, des risques, des sacrifices, mais aussi des satisfactions. La réussite, elle, présente une démarche volontaire et consciente, qui privilégie l’essentiel et se base sur les fondements solides des entreprises performantes : la qualité des hommes et des relations humaines dans l’entreprise afin d’offrir au client du produit/service de qualité. Toute démarche de la création réussie, doit converger vers ce même but. Partie 1 :LE CREATEUR OU L’EQUIPE ENTREPRENEURIALE Chaque individu initiateur et porteur de projet doit réfléchir sur lui-même, connaître et expliciter ses motivations, identifier ses atouts, détecter ses points faibles,… Des questions tournant autour de ces thèmes doivent se poser avec un maximum d’objectivité et de recul. Chapitre1 LES MOTIVATIONS Le désir d’entreprendre n’émane pas d’une formation. Il dépend de la personnalité de chacun, quelle que soit son origine sociale ou le niveau de ses études : la volonté d’entreprendre est un point qui domine une création. (C’est une qualité, vocation,…) La création intègre en plus de ce point, la notion de rentabilité. La volonté d’entreprendre représente des besoins que ressentent certains individus : le désir d’indépendance (d’être libre), le goût du pouvoir (d’être son propre patron), la volonté de "se réaliser", l’attrait de l'argent, le goût de compétition,… La motivation première des entrepreneurs dans la création d'une petite entreprise, c’est la volonté d’aller toujours plus loin (satisfaction du besoin de réalisation de soi), de se dépasser et surmonter les obstacles, et de persévérer (patient, tenace,...). Des questionnaires pour détecter vos motivations sont disponibles et permettent par exemple d’apprécier votre désir de « dépassement » ; votre goût du pouvoir ;et de mieux connaître vos qualités (et ses défauts) en tant que créateur potentiel (ténacité ; esprit d’initiative ; sens des responsabilités ; résistance aux chocs et aptitude à se contrôler ; capacité de travail ; santé ; enthousiasme ; aptitude à communiquer cet enthousiasme aux autres ; aptitude à décider ; art de se vendre ; bon sens ; jugement ; capacité d’adaptation ; curiosité pour tout ce qui vous entoure ; désir de comprendre les autres ; flair…). Deux autres motivations, assez peu citées, et pourtant primordiales, sont : le temps et les circonstances inattendues,… Pour ce qui est du temps, le créateur dit "c’est le moment où jamais, et je dois foncer". – "Créer quand on est jeune" évoque un problème d’expérience pour le jeune créateur. Il est primordial de ne jamais s’engager sur un plan technique ou sur un plan financier avant d'avoir longuement "mûri" son projet. – "Créer avant d'être vieux" est une motivation pour certains individus atteignant la quarantaine, période d’interrogation sur leur vie. C'est aussi à cet âge que l'on a amassé une somme d'expérience et de connaissance permettant de bien choisir son produit et affiner son projet. Pour ce qui est des circonstances inattendues, elles sont quelques fois fâcheuses : le décès d’un proche (une reprise d’une activité après décès), le chômage,… Dans le cas d’une création à plusieurs, en équipe, il est important qu’il s’établisse un dialogue fréquent entre chaque partenaire. Chacun doit avoir conscience de ses motivations et doit les avoir exprimé.2 22. Etude de faisabilité de la création d'une petite entreprises: La première phase vous a permis d’explorer les différents paramètres rattachés à la réalisation de votre projet, c’est-à-dire passer d’une idée à un projet réaliste. Cette seconde étape doit servir à vérifier sa faisabilité et sa rentabilité. En effet, l’étude de faisabilité doit porter sur un certain nombre d'aspects permettant de passer à l'action, c'est à dire le démarrage de votre projet d'investissement. Ces aspects sont rattachés à l'existence du marché et de la meilleure manière de l'aborder (faisabilité commerciale), à la disponibilité des moyes techniques tels que le processus de production, les matières premières, les sites de production et le personnel qualifié (faisabilité technique), à la forme juridique de la société et aux avantages accordés (faisabilité juridico- fiscale), et aux moyens financiers, leurs sources et la rentabilité future du projet d’investissement (faisabilité financière). L’expérience montre que les entrepreneurs ont tendance à privilégier certains aspects (le produit, les prévisions financières etc.) selon leur formation ou expériences initiales (ingénieur, gestionnaire…). Cela constitue un mauvais réflexe à éviter car le plan d’affaires doit couvrir tous les aspects techniques, commerciaux et économiques. Il est recommandé aux futurs entrepreneurs d’écrire eux-mêmes leurs plans d’affaires avec la possibilité d’être assistés par des spécialistes (consultants, experts comptables…) et les faire lire par des gens d’expérience (organismes de soutien, banquiers, hommes d’affaires…). Un plan d’affaires doit plaire sur le fond et sur la forme car c’est la première vitrine du projet. 1. VOLET COMMERCIAL : L’étude commerciale occupe une place clé dans l’élaboration de votre projet. Toute la construction de votre future entreprise va s’appuyer sur les conclusions de cette étape, qui doit vous permettre : – La connaissance et la compréhension de votre marché, – La formulation de votre stratégie de lancement – La définition de vos actions commerciales. 1.1 ASPECTS STRATEGIQUES STRATEGIQUES: Il s’agit d’une étape importante permettant de décider les choix stratégiques pour la conquête des marchés cibles. Pour cette fin, nous proposons une démarche à trois étapes. 3 1.1.1 Identifier et étudier le comportement des clients cible . 1.1.1.1 Analyse qualitative du marché cible : Il s’agit de répondre aux questions suivantes : – Qui est le client ? Le profil du client : Définissez plus précisément votre clientèle : Sa répartition : entreprises, associations, institutions, collectivités, individus, couples, familles... • S’agit-il d’une clientèle homogène ou hétérogène ? Quelles sont ses caractéristiques (taille, activité, chiffre d’affaires pour les entreprises ; âge, catégorie socioprofessionnelle pour les particuliers, etc.) • Quel est son niveau de consommation ou taux d’équipement ?, • Est-elle concentrée, dispersée, de passage, de proximité... ? – Quoi ? Le produit qu’il achète : Affinez les caractéristiques de vos produits ou services : Spécialisation, niveau de qualité, avantages, gamme, présentation, finition, conditions d’emploi, prestations complémentaires, et Précisez les avantages que vous allez leur apporter : garantie de qualité, de technicité, de ponctualité, de souplesse, de délais d’exécution, horaires, étendue du choix, etc. – Pourquoi il achète ? Motivations d’achat : Analysez les attentes de vos clients : gain de temps, de place, d’argent, besoin de sécurité, de confort, de nouveauté, etc. ? – Comment ? Processus d’achat du client : Il s’agit de décrire et d’analyser les différentes étapes du processus d’achat chez le consommateur ou chez le client organisationnel. Ce travail vous permettra de dégager les actions marketing pour amener le client à acheter votre produit. – Quand ? Période d’achat : Il s’agit d’identifier les périodes ainsi que les moments d’achat du produit ou du service – Où ? Lieux d’achat : Il s’agit des canaux de distribution et de points de vente que le consommateur sollicite pour l’achat – A combien ? Prix et budget d’achat pour la catégorie du produit : Il s’agit d’identifier les niveaux de prix que le client ou le consommateur est prêt à payer pour l’achat d’une catégorie de produit ou de service. Important également de connaître les budgets consacrés par cet acheteur. 4 1.1.1.2 Analyse quantitative du marché cible – A combien pouvez-vous estimer votre chiffre d’affaires prévisionnel ? En recoupant les différents éléments d’informations recueillis, vous devez pouvoir maintenant évaluer le nombre de clients potentiels sur votre zone d’intervention et mesurer leur volume de consommation possible afin de bâtir, en le justifiant, votre chiffre d’affaires prévisionnel – Déterminer le nombre de client par segment – Déterminer la quantité d’achat de la catégorie de produit par type de client – Déterminer des hypothèses de prix par produit et client Afin de prévoir le chiffre d’affaires, il convient d’élaborer trois scénarios. Un premier scénario optimiste, un deuxième moyen et un troisième pessimiste 1.1.1.3 Analyse dynamique du marché cible Il s’agit de savoir dans quelle phase le secteur visé se trouve (émergence, croissance, maturité ou déclin) et quels sont les facteurs qui agissent sur son avenir. L’avenir d’un secteur est important pour le nouveau promoteur. 1.1.2 Etude du comportement de la concurrence L’étude de la concurrence vous permettra à positionner vos produits et services par rapport à ce qui est offert sur le marché. L’étude de la concurrence doit porter sur les stratégies et actions marketing de la concurrence dans une situation concurrentielle donnée. L’analyse directe de la concurrence revient à : – Analyser la situation concurrentielle (duopole, oligopole, concurrence …) – Analyser le comportement actuel des concurrents ainsi que uploads/Marketing/creation-d-x27-une-petite-entreprise 1 .pdf

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  • Publié le Sep 19, 2022
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