Comment réussir une conclusion pour une dissertation ? Visuellement, la conclus

Comment réussir une conclusion pour une dissertation ? Visuellement, la conclusion se distingue de la dernière partie développée, par exemple après un saut de deux lignes, et un alinéa). On appelle habituellement les parties de la conclusion synthèse, réponse et ouverture. a) La synthèse La conclusion reprend les idées que vous avez développées dans votre dissertation, selon le plan que vous aviez annoncé et que vous avez effectivement respecté dans vos parties. En somme, elle fait le « bilan » de votre réflexion. N’y donnez plus de références. N’y poursuivez pas la réflexion. Celle-ci est terminée. Même si vous vous rendez compte que vous avez oublié une référence intéressante, tant pis. b) La réponse Qu’elle soit cinglante, engagée ou consensuelle et nuancée, il n’empêche qu’elle est là et bien là. Vous venez de discourir pendant près de quatre pages, ce n’est pas pour laisser le lecteur dans le doute : osez exprimer ce que vous pensez en propre du sujet, plus subtilement évidemment que par oui ou par non. c) L’ouverture L’ouverture est une dernière partie facultative de la conclusion. Elle intervient une fois que vous avez rappelé la problématique, résumé votre plan, et énoncé votre réponse finale au problème qui vous était posé. Une fois ces 3 étapes terminées, certaines méthodes suggèrent « d’ouvrir », ou « d’élargir » (on présente parfois l’ouverture comme un « élargissement »). L’ouverture relance la réflexion. Elle montre « dans quelles directions possibles » on pourrait poursuivre la réflexion. Elle pose une question « qui s’inscrit dans la continuité logique de ce que vous avez fait ». Elle part de votre conclusion pour aller plus loin, vers des questions qui n’avaient pas leur place dans votre dissertation mais qui pourraient être intéressantes. Ou même servir de problématique à une nouvelle dissertation. EXEMPLE Sujet : Le recours à la fiction (fable, conte philosophique, portrait satirique, roman-fable, etc.) permet-il vraiment de dénoncer efficacement les défauts des hommes ? Plan : I/ La fiction permet de dénoncer efficacement les défauts des hommes. – II/ Ce recours à la fiction a ses limites, surtout en comparaison avec l'argumentation directe. – III/ Plutôt que le choix entre fiction ou réalité, argumentation indirecte ou directe, ce qui compte, c'est le style de l'auteur. Conclusion : Ainsi, a) l'auteur a le choix des moyens pour dénoncer les défauts des hommes avec efficacité : il peut s'aventurer dans la fiction par le biais de la fable, du conte philosophique, du portrait satirique ou encore du roman-fable (I). Conscient des limites et des faiblesses de l'argumentation indirecte, dans certains cas il peut faire au contraire le choix d'une argumentation directe, ancrée dans la réalité, exploitant alors tous les ressorts de la rhétorique afin de convaincre et persuader son public (II). Cependant, nous l'avons vu, l'efficacité d'un texte argumentatif réside en vérité dans le talent stylistique de l'auteur (III). b) La dichotomie entre fiction ou réalité est dépassée. Seule compte la maîtrise de la langue et de ses effets. c) Ne peut-on d'ailleurs pas faire le même constat dans d'autres domaines que la littérature en matière d'argumentation ? Ce qui distingue une caricature réalisée par Honoré Daumier dans sa série sur les Gens de Justice et une affiche de propagande soviétique, est-ce seulement le type d'argumentation ou bien la finesse du trait ? La réflexion sur le recours à la fiction ou bien l'ancrage dans la réalité ne concerne-t-il pas tous les arts ? cf. http://www.copiedouble.com uploads/Philosophie/ comment-reussir-une-conclusion-pour-une-dissertation.pdf

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