comparaison entre le Béhaviorisme et le Cognitivisme Présenté par : Oussama HAL

comparaison entre le Béhaviorisme et le Cognitivisme Présenté par : Oussama HALOUA Aya MCHAKHCHEKH Youssef CHAAT Charaf ZOUINEB Introduction : • Les théories de l’apprentissage décrivent d’une certaine manière la position de l’enseignant et de l’élève face au savoir ainsi que la posture de l’enseignant face à la mise en place des activités. Comment peut-on distinguer le béhaviorisme du cognitivisme ? PLAN Béhaviorisme Cognitivisme Définition générale Définition générale Avantages et inconvénients Comparaison entre le béhaviorisme et le cognitivisme (caracteristiques) Conclusion Behaviorisme - Le béhaviorisme est une théorie d'apprentissage qui s'intéresse à l’étude des comportements observables sans faire appel à des mécanismes internes au cerveau ou à des processus mentaux non directement observables. - Le behaviorisme considère qu'apprendre consiste à transmettre des savoirs, en renforçant des comportements via des stimulus positifs (récompenses) ou négatifs (punitions) qui vont conditionner l'apprenant à donner de bonnes réponses. histoire du behaviorisme Le béhaviorisme est né aux Etats-Unis au début du 20ème siècle. Il est d'abord fondé part J.B Watson en 1913, c'est d'ailleurs lui qui est l'auteur du manifeste béhavioriste « La psychologie telle qu'un béhavioriste la voit », ses travaux étaient centrés sur l'apprentissage et la psychologie de l'enfant. ● Le précurseur de ce mouvement est Pavlov (1849-1936), médecin et physiologiste Russe. Il menait des travaux sur le digestion et les réflexes. ● Le concept central du Béhaviorisme est le conditionnement, c’est-à-dire faire apprendre . C'est une forme d'apprentissage qui se caractérise par une association entre un stimulus (quelque chose qui stimule le sujet) et un comportement. • Pavlov a découvert ce phénomène par hasard en menant des recherches sur la salivation des chiens. Il a remarqué qu'un chien commençait a saliver avant qu'on lui introduise de la nourriture dans sa gueule. La simple odeur ou vue de la nourriture ou même de la personne qui lui donne habituellement à manger suffisait à faire saliver le chien. • Pavlov appela ce phénomène le réflexe conditionnel (ou réponse conditionnelle) du fait que le réflexe dépend des conditions du milieu, il considéra ce réflexe comme la base de tout apprentissage chez les animaux mais également chez les êtres humains. Avant conditionnement: + = un stimulus inconditionnel réponse inconditionnelle Avant conditionnement: + = Stimulus neutre Aucune reponse Pendant conditionnement: + = réponse inconditionnelle Stimulus neutre + stimulus inconditionnel Après conditionnement: + = réponse conditionnelle Stimulus conditionnelle Le deuxième fondateur du béhaviorisme est B.F Skinner, psychologue très influent et philosophe américain il a aussi fait des travaux sur l'apprentissage. Le conditionnement a d’abord été théorisé par Pavlov puis ses réflexions ont été approfondies et modifiées par Skinner, pour obtenir le conditionnement opérant. Le Cognitivisme Définition ● C’est l’une des grandes théories d'apprentissage qui se focalise sur l'explication du processus cognitif chez l’individu lorsqu’il apprend quelque chose, il a pour objet d'étude les différents processus impliqués dans les apprentissages. ● Il est caractérisé par la capacité de l'élève à traiter l'information et les différentes stratégies mentales. Dans ce modèle, on compare le cerveau de l'élève à un ordinateur. ● Toujours selon cette théorie, on cherche à enseigner les stratégies cognitives et métacognitives, tout en suscitant l'engagement cognitif et affectif. ● Il s’intéresse a la façons dont le cerveau reçoit et traite l'information lors du processus d’apprentissage et à savoir comment le cerveau est capable de comprendre et d'analyser des informations. ● Les stratégies qui sont utilisées pour acquérir une telle capacité sont également l'étude principale de cette théorie. Histoire du Cognitivisme ● Le cognitivisme naît autour des années 60 en réaction au behaviorisme. Au lieu de devoir assimiler des comportements observables, l’apprenant doit désormais prendre conscience qu’il fait appel à des schémas mentaux lorsqu’il acquiert un savoir. L’apprentissage n’est plus limité au conditionnement, mais est vu comme un traitement d’information complexe ● Cette perception de l’apprentissage a connu un réel succès qui lui a permis de détrôner le behaviorisme. Les méthodes d’enseignement qui en découlent font appel à différentes stratégies pour favoriser l’assimilation des savoirs par le cerveau. Elles permettent également de mieux prendre en compte la diversité de profils des apprenants, car les formations laissent davantage de place aux variables individuelles Les catégories de connaissances et les stratégies cognitives. ● Le cognitivisme s’inspire de la psychologie cognitive, qui distingue 3 catégories de connaissances, et donc plusieurs façons de les assimiler. Il faudra donc adapter les choix pédagogiques à ces catégories, qui seront représentées différemment dans la mémoire de l’apprenant. ● les connaissances déclaratives répondent à la question “Quoi ?” ● les connaissances procédurales au “Comment ?” ● les connaissances conditionnelles au “Quand ?” et au “Pourquoi ?” ● Pour les cognitivistes, l'apprenant est un système actif de traitement de l'information, il fera donc appel à de multiples stratégies cognitives : il perçoit des informations, les reconnaît, les emmagasine en mémoire, puis les récupère de sa mémoire lorsqu'il en a besoin pour résoudre des problèmes par exemple ● Le traitement de ces information est ce qu’on appel la stimulation cognitive, cette opération demande certains composants des fonctions cognitives, il s'agit de l'attention, de la mémoire, des fonctions exécutives(Perception - Sensation. - Représentation -. Raisonnement - Catégorisation - Prise de décision – reconnaissance),des fonctions visuo-spatiales, langage. les stratégies cognitives. ● L’attention est la capacité à sélectionner une information et à la maintenir dans la conscience. Elle comprend plusieurs degrés d’intensité (l’alerte, la vigilance et l’attention soutenue) et de sélectivité (l’attention « sélective » pour traiter une seule source d’information sans se laisser distraire et l’attention « divisée » pour répartir son attention entre plusieurs tâches). Indispensables dans les actes de la vie quotidienne, les ressources attentionnelles déclinent souvent avec l’âge. les stratégies cognitives. ● Les fonctions visuo-spatiales permettent de s’orienter dans l’espace, de percevoir les objets de notre environnement et de les organiser en une scène visuelle cohérente. Ces fonctions permettent aussi d’imaginer mentalement un objet absent et de le manipuler (on parle alors d’imagerie mentale). Chez les personnes âgées, la stimulation de ces fonctions entretient les capacités d’orientation dans l’espace et la mobilité. ● Les fonctions exécutives sont des fonctions cognitives élaborées permettant la gestion de comportements volontaires et l’organisation. Elles interviennent lorsque le sujet se trouve face à une situation nouvelle ou non routinière et elles mettent en œuvre trois processus : ● l’inhibition pour s’empêcher ou arrêter de produire une réponse ● la flexibilité pour passer d’un comportement à un autre ● la planification pour organiser une série d’actions en une séquence. ● La stimulation de ces fonctions de « haut niveau » chez la personne âgée permet de maintenir leurs capacités à raisonner, à prendre des décisions et à résoudre des problèmes. les stratégies cognitives. ● Le langage est l’instrument privilégié de la communication humaine qui s’exprime par la parole à l’oral et implique un mécanisme de compréhension. A l’écrit, il s’exprime par l’écriture et se décode par la lecture. Le langage comprend plusieurs composants (la phonologie, le vocabulaire, la morphosyntaxe) et nécessite des compétences narratives et pragmatiques. Chez la personne âgée, la stimulation du langage et de la communication permet le maintien du lien social. Théorie cognitive de Bruner: SUJET ACTIF ET Théorie DE LA CATEGORISATION ● Les théories qui affirment que le fait de savoir et d'apprendre sont médiatisés par une série de processus cognitifs internes, manipulant les éléments symboliques que nous percevons afin de donner un sens à la réalité sont les soi-disant théories cognitivistes, être parmi eux l'un des premiers de la théorie cognitive de Jérôme Bruner . ● Pour Jérôme Bruner et pour le reste des théories cognitives, l'un des principaux éléments à connaître est la participation active du sujet qui apprend. ● Selon la théorie cognitive de Bruner, dans le processus de connaissance et d’apprentissage, les êtres humains essaient de catégoriser les événements et les éléments de la réalité dans des ensembles d’articles équivalents. Ainsi, nous expérimentons les expériences et la réalité perçue en créant des concepts à partir de la discrimination des différents stimuli. ● Dans ce processus, appelé catégorisation, les informations reçues de l’extérieur sont activement exploitées, codifiées et classées avec une série d’étiquettes ou de catégories afin de permettre la compréhension de la réalité. Cette catégorisation permet la formation de concepts et la capacité de faire des prédictions et de prendre des décisions. C'est un modèle explicatif très influencé par l'informatique , qui était basé sur le fonctionnement des ordinateurs de l’époque Limite du cognitivisme Néanmoins, cette théorie a quand même ses limites, notamment car elle a tendance à percevoir le cerveau comme un outil répondant mécaniquement. Cette perception peut pousser à prendre en compte davantage les formats proposés pour packager l’information que l’information elle-même et sa pertinence pour l’apprenant. La motivation et la capacité à s’auto-réguler sont aussi peu prises en compte Comparaison entre le Behaviorisme et le cognitivisme Apprendre c’est transmettre Le Béhaviorisme Burrhus SKINNER (1984) est présenté comme le représentant du béhaviorisme :dans la théorie du conditionnement, il décrit un sujet actif, qui apprend en recevant des renforcements et en observant les conséquences de ses actes. « Il est possible d’enseigner le saut en uploads/Philosophie/ comparaison-behaviorisme-et-cognitivisme-f-f 1 .pdf

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