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Une donnée est une information par rapport à un objet Hypothèse est une supposi

Une donnée est une information par rapport à un objet Hypothèse est une supposition que l’on fait pour arriver à la bonne réponse. Une hypothèse est une réponse provisoire à une question de recherche. Elle établit généralement les relations entre deux concepts. Exemple A influence B. A et B sont des concepts Exemple concret l’anxiété face à la mort détermine le choix d’un itinéraire thérapeutique en période de la pandémie à corona virus Ici nous avons deux concepts l’anxiété et le choix d’un itinéraire ; Lorsqu’une hypothèse est formulée on doit opérationnaliser les différents concepts en jeu Que signifier mesurer Mesurer c’est faire correspondre un nombre réel à chaque élément d’un ensemble Quels sont les types d’échelle de mesure primaire ? On distingue quatre catégories d’échelles primaires que sont : Les échelles nominales, les échelles ordinales, •les échelles d’intervalle (ou cardinales faibles), •les échelles de proportion (ou cardinales fortes). Quelle différence faites-vous entre une échelle de proportion et une échelle d’intervalle ? Nous retiendrons que Les échelles de proportion possèdent une unité de mesure définie à une constance multiplicative près correspondant au choix de l’unité (ainsi on passera des mètres aux centimètres ou aux yards par une simple multiplication) ; et un zéro naturel correspondant à l’absence du phénomène étudié alors qu’une échelle d’intervalle possède les propriétés précédentes à l’exception de l’existence d’un zéro naturel Les échelles de proportion possèdent une unité de mesure définie à une constance multiplicative près correspondant au choix de l’unité (ainsi on passera des mètres aux centimètres ou aux yards par une simple multiplication) ; et un zéro naturel correspondant à l’absence du phénomène étudié alors qu’une échelle d’intervalle possède les propriétés précédentes à l’exception de l’existence d’un zéro naturel Donnez un exemple d’échelle de proportion Oui bel exemple la longueur d’une barre de fer, le nombre de sac de mais récolté Donnez un exemple d’échelle d’intervalle Un exemple c’est les échelles de température NB : les échelles d’intervalles et les échelles de proportion sont appelés des échelles métriques ou échelles quantitatives dont les unités de mesure sont constantes et pour lesquelles les distances entre niveaux sont connues. Donc toutes variables mesurées en faisant recours soit les échelles de proportion ou d’intervalle sont des variables quantitative ou métrique Qu’est-ce qu’une échelle ordinale ? Vous retiendrez en passant que toutes les opérations mathématiques possibles sont réalisables sur les échelles de proportion Les échelles ordinales sont des échelles de classement qui établissent une relation d’équivalence et une relation d’ordre entre les objets et cela par rapport à un critère de classement prédéfini. Les variables mesurées par les échelles ordinales ou nominales sont des variables qualitatives Quel est l’objectif des échelles d’attitude ? Oui effectivement elles ont pour objectif de rendre opérationnelle des informations d’ordre qualitatif en les transformant en données quantifiées. Quels sont les types d’échelle d’attitude fréquemment utilisés ? Oui trois types d’échelles dont fréquemment utilisées : l’échelle de Likert (1970), l’échelle de sémantique différentielle d’Osgood (1957) et l’échelle de Stapel. Donnez un exemple d’échelle de Likert Une autre catégorie d’échelle de mesure sont des échelles à somme constante Quelle différence faites-vous entre une échelle à somme constante et une échelle d’attitude ? On retiendra que Les échelles d’attitude ont pour objectif de rendre opérationnelle des informations d’ordre qualitatif en les transformant en données quantifiées. Pour arriver à ce résultat, on demande à une personne de se situer le long d’une échelle ordinale ou intervalle, selon qu’elle est plus ou moins favorable à un produit, un concept, une opinion, une prise de position ou tout autre objet alors que dans une échelle à somme constante, on demande aux répondants de répartir un nombre de points, généralement 100, entre plusieurs objets et cela au prorata de l’importance de chaque objet. Donnez-nous un exemple d’échelle à somme constante Exemple d’échelle à somme constante : nous pouvons avoir à repartir 100 points sur les caractéristiques d’un parfum de manière à refléter l’importance qu’il attachent à chaque caractéristique, si une caractéristique leur parait sans importance, ont lui note 0, si une autre parait deux fois plus importante, on lui donnera deux fois plus de points Exemple repartir 100 points entre les caractéristiques d’un savon Couleur………… Mousse……………. Parfum……………. ………………………….. Total = 100 Quelles sont les relations hiérarchiques entre les différentes échelles primaires de mesure ? Les quatre types d’échelle primaire ci-dessus sont liés entre eux par une relation hiérarchique Allant de proportion (possédant le plus de propriété mathématiques) à nominal (en possédant le moins) chaque échelle possède toutes les propriétés de l’échelle inférieure plus d’autre qui lui sont spécifiques. Autrement dit les échelles de proportion sont les plus puissantes car elles permettent de réaliser toute sorte d’opération mathématique Les échelles de proportions permettent de réaliser toutes les opérations mathématiques des autres échelles L’échelle la moins puissante est donc l’échelle nominale En plus on notera que les variables mesurées avec les échelles de proportion, les échelles d’intervalle, les échelles d’attitudes ou les échelles à somme constantes sont généralement désignées comme variables quantitatives alors que celles utilisant les échelles ordinales et nominales sont des variables qualitatives Et donc lorsqu’on veut tester la relation entre deux concepts d’une hypothèse A influence B, on doit d’abord se demander la nature des deux variables en jeu Ainsi, le type d’échelle de mesure – donc les propriétés mathématiques induites – détermine le choix des méthodes statistiques appropriées pour le traitement des données. Supposons qu’un chercheur s’interroge sur la nature d’une variable (ou réponse). Supposons qu’à cette variable sont associées quatre catégories (ou quatre modalités de réponse). Comment fera ce chercheur pour définir le type d’échelle correspondant à cette variable ? On retiendra donc finalement que Pour définir le type de l’échelle correspondant à cette variable, le chercheur sera amené à se poser les questions suivantes : i) « Les catégories sont-elles ordonnées ?» -si les catégories ne sont pas ordonnées, la variable est nominale (exemple : les renseignements signalétiques, …) ; - si elles le sont, le chercheur se posera la question suivante. ii) « Les intervalles entre les catégories peuvent-ils être considérés comme égaux ? » : -si l’égalité des intervalles entre les catégories n’est pas vérifiée (ou ne peut être démontrée), la variable est ordinale (Exemple : classement des films par ordre de préférence) ; - si l’égalité des intervalles est vérifiée, le chercheur se posera la question suivante iii) « L’origine zéro de l’échelle est-elle absolue ou est-elle fixée arbitrairement ? » : -si l’origine zéro est fixée arbitrairement, c’est une échelle d’intervalle (exemple : les échelles de température Celsius et Fahrenheit) ; - si le zéro est absolu, l’échelle est de ratio (exemple : poids, distance, …) Les différentes échelles de mesure permettront de rédiger le questionnaire qui est l’outil de collecte des données quantitatives Qu’est-ce qu’un questionnaire ? Un questionnaire est une liste ordonnée de questions standardisées, de formes diverses. Quelles sont les taches précédant la formulation des questions dans un questionnaire ? NB : Avant tout, il faut se rappeler qu’un sondage est un outil de collecte d’informations utiles à la résolution d’un problème. Il est bon, en conséquence, de redéfinir très précisément ce problème en s’aidant des conclusions des études préalables. Des interrogations qui en découlent, des imprécisions apparentes, des hypothèses générées notamment par les études qualitatives, il sera possible de dresser une liste d’informations à recueillir. Cette liste constituera la trame du questionnaire. Mais avant de passer au fond et à la forme du questionnaire, son rédacteur devra vérifier, une dernière fois, que chaque élément de la liste est vraiment utile à la résolution du problème commercial posé. Les questions posées par curiosité plus que par besoin d’informations réelles allongent inutilement les questionnaires, accroissent l’effort demandé aux répondants et, par voie de conséquence, le taux de non-réponse, les risques de questionnaires incomplets et les erreurs involontaires. Avant de rédiger le questionnaire en s’aidant de la liste des informations à recueillir, le chargé d’études devra tenir compte d’éléments tels que : le mode d’administration du questionnaire choisi (un questionnaire proposé dans la rue étant de composition et de longueur différentes de celles d’un questionnaire administré par voie postale, etc.), le mode de traitement (à la main ou informatique) et, éventuellement, les contraintes liées au progiciel de traitement statistique (capacité, nombre maximum d’items, les types de questions possibles, etc.) ainsi que les analyses des données que le chargé d’études sou-haite mener (analyse mono, bi ou multidimensionnelle, statistique lexicale et analyse de contenu des réponses aux questions ouvertes ou non, etc.). Une fois de plus retenons la réponse suivante : Avant tout, il faut se rappeler qu’un sondage est un outil de collecte d’informations utiles à la résolution d’un problème. Il est bon, en conséquence, de redéfinir très précisément ce problème en s’aidant des conclusions des études préalables. Des interrogations qui en découlent, des imprécisions apparentes, des hypothèses générées notamment par les études qualitatives, il sera possible de dresser une liste d’informations à recueillir. Cette liste constituera la trame du questionnaire. Mais avant de passer au fond et à la forme du uploads/Philosophie/ cours-de-dangwa.pdf