L’histoire de la pensée économique permet de mettre en évidence trois principau

L’histoire de la pensée économique permet de mettre en évidence trois principaux courants : Le courant libéral, le courant marxiste et le courant Keynésien. Autour de ces courants, gravitent plusieurs théories économiques et d’écoles de pensée fournissant des explications alternatives aux problèmes économiques contemporains. I. LE COURANT LIBERAL Le courant libéral se compose de deux branches, l’une classique qui apparait à la fin du 18 ème siècle, l’autre néoclassique à la fin du 19ème siècle. L’économie politique classique est née avec la société industrielle. La publication en 1776 par Adam Smith des Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations, est contemporaine des différents perfectionnements de la machine à vapeur de Watt, symbolisant le point de départ de la première révolution industrielle. Cette œuvre est aussi l’aboutissement d’un long mouvement d’un long mouvement d’idées au XVIII siècle (siècle de lumière), connu sous le nom de philosophie de l’ordre naturel, et à la base de l’idéologie du libéralisme économique. A. Le courant classique Le courant classique du 18ème siècle, est caractérisé par une évolution radicale des mentalités, des valeurs, des techniques et des processus économiques. Il s’agit de ce que l’on appelle la première révolution industrielle. La puissance économique réside davantage dans la détention de biens de production que dans le sphère des échanges. C’est en Angleterre, première grande puissance à l’époque, avec Adam Smith (1723-1790), Thomas Malthus (1766-1834), David Ricardo (1772- 1823) ; puis en France avec Jean Baptiste Say (1767-1832) que nait la pensée libérale classique. Malgré la pluralité de leurs travaux, les auteurs classiques parviennent à forger une analyse qui repose sur quelques grands principes. B. Les néoclassiques Apparue dans la seconde moitié du 19ème siècle, la pensée néoclassique tiré de son origine des travaux de Léon Walras, Vilfrédo Pareto et Alfred Marshall. Trois notions sont essentielles : - Le calcul à la marge - Le modèle du marché, l’équilibre partiel et l’équilibre général - Une démarche normative II. LE COURANT MARXISTE Marx (1818-1883) est né en Prusse, de famille aisée, cultivée et libéral (père avocat), il entre à l’université de Bohn en Droit-Philosophie. Il fait une thèse sur Épicure. Faisant partie des hégéliens de Gauche, le gouvernement le refuge en tant que professeur. Il sera successivement expulsé de la France (1845), de la Belgique (1848), puis l’Allemagne, il s’installera en Angleterre dans la misère malgré l’aide de son ami Engels. A. Les apports de Marx 1. La recherche de la plus value 2. La crise du capitalisme B. La théorie de la Régulation, un prolongement de la pensée marxiste - La loi, la règle ou le règlement - La recherche d’un compromis - L’existence d’un système de valeurs III. LE COURANT KEYNESIEN La théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie est la principale œuvre de l’anglais John Maynard Keynes (1883-1946). Publiée à Londres en 1936 (puis traduit en France la seconde guerre mondiale), la théorie Générale (24 chapitre) est avant tout une théorie de l’emploi. A. Les postulats Keynésiens La pensée Keynésienne, que certains qualifient de révolutionnaire s’ordonne autour de 6 points (les 6 parties de son ouvrage). - La théorie générale s’attaque à la Loi de Say ‘L’offre crée sa demande’ (qui suppose implicitement que le système économique fonctionne à pleine capacité) et au rôle stabilisateur des marchés. Une telle théorie serait incapable d’étudier les problèmes se rapportant au chômage (involontaire) et au cycle économique. - La théorie générale a pour vocation de présenter le fonctionnement du système économique pris dans son ensemble. En considérant les revenus globaux, les profits globaux, la production globale, l’emploi global, l’épargne et investissement global, bien plus que les revenus, la production et l’emploi…, d’industries, d’entreprise ou d’individus considérés isolément. - La théorie générale a également pour vocation de démontrer que le volume réel de la production et de l’emploi dépend, non de la capacité de production ou du niveau préexistant des revenus, mais des décisions courantes de produire, lesquelles dépendent à leur tour des décisions d’investir et de l’estimation actuelle des montants de la consommation courante et future. - La théorie générale insiste sur le rôle joué par l’investissement. On peut ainsi penser que celui-ci constitue le remède spécifique au chômage involontaire (tout du moins à court terme). Mais l’analyse à court terme ne doit pas être confondue avec la thérapeutie de long terme - La théorie générale est une théorie de la monnaie (la monnaie crédit). La théorie générale de l’emploi et la monnaie sont étroitement liées : La quantité de monnaie est la variable indépendante la plus importante de toutes puisqu’elle est commandée par les autorités. Keynes dénonce le fait que « de nombreux économiste ont soutenu que le montant de l’épargne courante déterminé l’offre de capital frais, que le montant de l’investissement courant en gouvernait la demande et que le taux intérêt était le facteur d’équilibre ou le prix déterminé par le point d‘intersection de la courbe d’offre d’épargne et de la courbe de demande d’investissement. - La théorie générale considère enfin que le niveau général des prix et les prix individuels sont déterminés d’une façon strictement identique. C'est-à-dire qu’ils dépendent de l’offre et de la demande. B. Le principe de la demande effective Le principe de la demande effective ne peut être compris sans faire référence à la demande globale et à l’offre globale. La demande globale introduit l’intervention de trois agents et de trois fonctions ou (actes) économiques : les ménages (fonction de consommation), les entrepreneurs (fonction d’investissement) et l’Etat (dépenses publique). L’état de la technique, le niveau des salaires, l’importance de la technique, de l’outillage et de la main d’œuvre inemployés ainsi que la situation des marchés et de la concurrence déterminent les conditions de l’offre globale. C. Les néo-keynésiens : héritiers de la pensée keynésienne Au déla des différentes interprétations que la pensée keynésienne a suscitées, il est possible de distinguer les néo-keynésiens, des post keynésiens et des nouveaux keynésiens. Dans ce qui suit nous présentons succinctement les travaux néo-keynésiens. Ceux-ci ont développé leur analyses dans le courant des années 70, ils développent ce qu’il est convenu d’appeler aussi parfois « la théorie du déséquilibre » ou encore l’analyse « des équilibres à prix fixes». Cette théorie explique que les marchés ne s’équilibrent pas automatiquement et qu’en conséquence, il peut y avoir des déséquilibres se traduisant par des rationnements de certains agents économiques. UNIVERSITE ADVENTISTE D’HAITI AUX GONAIVES (UNAH-GO) Faculté des Sciences Administratives et de Commerce FASACO Devoir de l’intro à l’Economie Sujet : « Les grands courants de la pensée Economique » Noms : Prénoms : CALIXTE Verlain DORCENAT Wideline Niveau : I Prof : Dieunel FRANCOIS Remis, le 10/08/ 2020 uploads/Philosophie/ devoir-intro-economie.pdf

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