DICTIONNAIRE THÉOLOGIQUE Louis Bouyer DICTIONNAIRE THÉOLOGIQUE nouvelle édition

DICTIONNAIRE THÉOLOGIQUE Louis Bouyer DICTIONNAIRE THÉOLOGIQUE nouvelle édition revue et mise à jour Desclée Nihil obstat Paris, le 10 juin 1990 M. DUPUY Imprimatur Paris, le 11 juin 1990 Mr. M. VIDAL, v.é. © Desclée, Paris, 1990 ISBN 2-7189-0473-9 Dépôt légal: 1990 l r e édition 5 LISTE DES ABRÉVIATIONS BIBLIQUES ANCIEN TESTAMENT Abd. Abdias Agg. Aggée Am. Amos Bar. Baruch Cant. Cantique des cantiques I Chr. I Chroniques II Chr. II Chroniques Dan. Daniel Deut. Deutéronome Eccl. Ecclésiaste ou Qohélet Eccli. Ecclésiastique Esd. Esdras Es th. Esther Ex. Exode Éz. Ézéchiel Gen. Genèse Hab. Habacuc Is. Isaïe Jér. Jérémie Job. Job Joël Joël Jon. Jonas Jos. Josué Jud. Judith Jug. Juges Lam. Lamentations Lév. Lévitique I Macc. I Maccabées II Macc. II Maccabées Mal. Malachie Mich. Michée Nah. Nahum Néh. Néhémie Nombr. Nombres Os. Osée Prov. Proverbes Ps. Psaumes I Rois I Rois II Rois II Rois Ruth. Ruth Sag. Sagesse I Sam. I Samuel II Sam. II Samuel Soph. Sophonie Tob. Tobie Zach. Zacharie NOUVEAU TESTAMENT Act. Actes des Apôtres Apoc. Apocalypse Col. Colossiens I Cor. I Corinthiens II Cor. II Corinthiens Éph. Éphésiens Gai. Galates Hébr. Hébreux Jac. S. Jacques Jn. Év. S. Jean I Jn. I S. Jean II Jn. IIS. Jean III Jn. III S. Jean Jude S. Jude Le. Év. S. Luc Me. Év. S. Marc Mt. Év. S. Matthieu Phm. Philémon Phil. Philippiens I Petr. I S. Pierre II Petr. II S. Pierre Rom. Romains I Thess. I Thessaloniciens II Thess. II Thessaloniciens I Tim. I Timothée II Tim. II Timothée Tite Tite AUTRES ABRÉVIATIONS P.G., 26 Pères grecs (Migne), tome 26. LP.L., 30 Pères latins (Migne), tome 30. C.V., 15 Pères latins (corpus de Vienne), tome 15. D.B. 537 Denzinger-Bannwart, n° 537. D.S. 1015 Denzinger-Schônmetzer, n° 1015. (Les textes communs à ces deux dernières éditions sont cités sous le n° de la première, reproduit d'ailleurs dans les marges intérieures de la seconde.) Les mots grecs et hébreux ont été transcrits en lettres latines de manière à être lisibles phonétiquement par tout lecteur. On trouvera à la fin du volume une table permettant une lecture des principaux articles dans un ordre logique. Préface pour une réédition Une première version du présent volume fut écrite et publiée au moment où s'achevait le second Concile du Vatican. L'auteur s'était efforcé d'y fournir une représentation objective de la doctrine commune dans l'Église catholique, en faisant largement usage de ce qu'on avait appelé le «retour aux sources» (de l'Écriture Sainte, des Pères de l'Église et de la Liturgie). Ceci allait évidemment dans le sens du travail de redécouverte et de réinterprétation en termes accessibles à nos contemporains auquel le Concile s'était astreint. Il s'ensuit que la présente réédition, à part quelques précisions supplémentaires, n'a exigé guère d'autres modifications que des références aux textes conciliaires depuis lors canonisés, à la liturgie réformée par Paul VI et au nouveau code de droit canonique. Un des comptes-rendus de la précédente édition avait comparé la première mouture du volume que voici à un autre dictionnaire contemporain, œuvre d'un théologien prestigieux, en disant: « Ceux qui voudront connaître les idées du Père X. liront naturellement son dictionnaire, ceux qui veulent connaître la doctrine de l'Église se reporteront plutôt à celui du Père B. ». Je ne sais trop duquel de nous deux ce critique avait voulu se moquer, mais je sais bien qu'il avait en tout cas compris ma modeste ambition !... Ce que ce volume se propose simplement, c'est de fournir les non-spécialistes de renseignements exacts et précis sur ce que l'Église enseigne. D'un manifeste qui se donnait comme l'œuvre de 150 théologiens français, un archevêque interrogé par la télévision disait récemment: «150 théologiens français?... Je ne m'étais jamais douté qu'il y en eût autant! Mais, quand je lis cette liste de noms, je m'aperçois que la plupart de ces gens sont «théologiens» à peu près comme je suis danseuse de l'Opéra !... » Si ce petit livre pouvait seulement convaincre ses lecteurs qu'un théologien n'est pas un brillant improvisateur, mais un catholique croyant qui s'efforce, d'abord, de connaître dans ses sources la foi de l'Église, et puis de l'exposer fidèlement, l'auteur n'aurait pas plus de regret qu'il n'a de honte dans son total manque d'originalité. L.B. P. S. Les articles sur des questions mixtes de théologie et de philosophie, signés M.B., sont de mon confrère le Père Michel BIROLLET, que je remercie à nouveau. 9 Messieurs, croyez-moi : si l'on ne mettait dans les livres que ce qui se rapporte au sujet, d'abord on en ferait beaucoup moins, et puis ils seraient tout petits. M. Osty, p. s. s. Préface à la première édition Ce livre n'ambitionne point de rivaliser avec un ouvrage comme le Dictionnaire de théologie catholique, édité par MM. Vacant, Mangenot et Amann. Il s'agit là, en réalité, d'une collection de monographies dont beaucoup ont l'ampleur d'un véritable volume. Ce qu'on a voulu ici est bien plus modeste. On a cherché d'abord à présenter le sens exact des expressions théologi- ques, dans les termes les plus simples et les plus accessibles à tous. Ensuite, on s'est efforcé de proposer, dans des termes également lisibles pour les non-spécialistes, une synthèse succincte de la doctrine catholique en partant de chacun de ses termes-clés. Par là, on a voulu rendre service d'abord aux prédicateurs et aux catéchistes, en leur fournissant à propos de chaque question capitale un exposé très bref, mais qui contienne l'essentiel de ce qu'il faut savoir pour comprendre et expliquer correctement les doctrines catholiques. On a pensé également qu'on pourrait rendre par là quelques services aux étudiants en théologie, en leur permettant une première vue d'ensemble de chaque question, réduite à ses lignes essentielles, comme une introduction à l'étude détaillée des cours ou des manuels. Peut-être un ouvrage aussi simplifié pourrait-il aussi éviter à des littérateurs ou des journalistes (même catholiques) de choir en quelque piège en leur permettant de se renseigner d'un simple coup d'œil sur le sens des termes qu'ils emploient quand ils en viennent à parler de ces choses. Si brefs que soient nos articles, on s'est efforcé d'y donner toujours les textes bibliques essentiels avec le minimum de commentaire indispensable, ainsi que les textes principaux du magistère. En dehors de cela, nous avons systématiquement limité nos références à saint Thomas d'Aquin, docteur commun par excellence, et, toutes les fois qu'il a donné dans la Somme théologique le plus important de sa pensée sur le sujet, nous nous sommes borné à celle-ci. Nous n'avons introduit de références à d'autres que là où la doctrine considérée est arrivée à sa maturité en dehors du saint Docteur, et en nous bornant à chaque fois, autant que possible, à l'auteur ou au texte fondamental sur la question. Quiconque désire une bibliographie sur le sujet doit naturellement se reporter soit aux grands dictionnaires, soit aux manuels de théologie. Ajoutons que nous n'avons pas traité dans ce volume de la morale chrétienne dans ses détails, nous restreignant aux principes fondamentaux qui appartiennent en propre à la théologie au sens le plus strict, c'est-à-dire la théologie dogmatique. De même en est-il des problèmes historiques : nous n'en avons rappelé que ce qui était essentiel pour comprendre l'évolution d'un problème ou le sens d'une définition de l'Église. Nous nous étions lancé dans cette entreprise en espérant avoir le concours actif de plusieurs de nos confrères. Nous tenons à remercier le Révérend Père Michel Birollet, de l'oratoire, auquel nous devons en effet quelques articles philosophiques, que l'on reconnaîtra à ses initiales. Nous tenons à dire aussi notre gratitude à nos autres confrères de l'oratoire de Strasbourg, lesquels, à défaut de leur collaboration effective, ne nous ont jamais ménagé leur sympathie ni leurs encouragements. Si nous devions citer ici tous ceux à qui nous sommes redevable de quelque chose dans ce petit volume, nous devrions en écrire un autre plus gros. Qu'on nous permette au moins de dire une fois de plus toute la reconnaissance que nous éprouvons à l'endroit de notre maître vénéré le Révérend Père Guy de Broglie, s.j. A faire ce travail, nous avons plus que jamais mesuré la richesse lumineuse de son enseignement, grâce auquel nous espérons avoir à notre tour, quoique dans une bien faible proportion, usé de saint Thomas comme d'un phare et non simplement comme d'une borne. Enfin nous n'aurions jamais pu 10 mener jusqu'au bout un tel travail si nous ne nous étions maintes fois réconforté, chemin faisant, par la méditation d'une phrase d'or d'un autre de nos maîtres les plus chers, qui est aussi l'un des sages les plus amènes, mais non pas des moins doctes, de Saint-Sulpice. Nulle autre phrase ne pouvait offrir épigraphe aussi justificative à l'apparente témérité de notre entre- prise. L. B. A ABBÉ Ce terme, qui vient des langues sémitiques (directement du syriaque abba) et qui veut dire «père», a été utilisé de bonne heure par la littérature monastique pour désigner un moine d'expérience, digne d'exercer par son enseignement la paternité spirituelle. Plus tard, dans le monachisme organisé sous uploads/Philosophie/ dictionnaire-theologique.pdf

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