Dissertation finale Travail effectué dans le cadre du cours de Philosophie 340-

Dissertation finale Travail effectué dans le cadre du cours de Philosophie 340-102-MQ Par Xavier Dupuis, Gr. 00004 Enseignant : Martin Arriola 19 mai 2022 1162 mots Les humains sont des êtres complexes et forts intelligents. Nous cherchons toujours à donner un sens aux divers événements mystérieux de la vie. Nous avons commencé par remettre en question l’existence d’un être tout puissant pour ensuite nous demander l’essence même de notre vie. Quel serait donc le rôle du monde extérieur dans la définition de l’être humain? Pour bien répondre à cette question, il faut tout d’abord comprendre ce qu’est le monde extérieur. Ce dernier serait la séparation entre le sujet et l’ensemble des objets que nous percevons par notre conscience qui affecte notre vision du monde. En effet, le monde extérieur peut être perçu différemment selon chaque individu. Nous avons tous notre propre opinion par rapport à ses questions existentielles, mais nous n'avons jamais conclu une réponse exacte à la question précédemment citée. Or, ne devrions-nous pas répondre à cette question de l’essence humaine pour bien comprendre notre nature avant de nous questionner sur d’autres aspects? Dans ce qui suit, j’analyserai d’abord la réponse de Descartes selon laquelle notre conscience est responsable de la perception du monde extérieur pour nous définir. Par la suite, j’examinerai la réponse de Sartre selon laquelle l’existence précède l’essence et donc que l’humain se définit par son existence dans le monde extérieur. Finalement, je citerai mon opinion à laquelle je pense que le monde extérieur est responsable de bâtir notre conscience pour pouvoir nous définir. Tout d’abord, Descartes dit que le monde extérieur est responsable de semer le doute chez l'être humain. En effet, dans ce passage, Descartes affirme que les sens paraissent véridiques et peuvent nous tromper: « Tout ce que j’ai reçu jusqu’à présent pour le plus vrai et assuré, je l’ai appris des sens, ou par les sens : or j’ai quelquefois éprouvé que ces sens étaient trompeurs, et il est de la prudence de ne nous fier jamais entièrement à ceux qui nous ont une fois trompés » (Descartes, Méditations métaphysiques, p. 1). Le doute est toutefois issu de notre perception des choses, de nos sens. Or, nos sens sont parfois trompeurs et nous ne pouvons pas se fier à ces derniers pour expliquer les divers phénomènes de la vie. Toutefois, nous ne pouvons pas douter qu’on doute. De ce fait, cela signifie qu’on pense et donc qu’on existe. Le support à toutes ces pensées est le sujet qui a émis ces derniers. Le fait de penser permet de nous définir et de prouver notre existence. De plus, le fait de douter implique que nous pensions et la pensée est un attribut propre à l’humain. Le fait de penser implique une certaine raison (ce qui doute et conçoit), qui est l’essence même de l'humain. En bref, nos sens perçoivent le monde extérieur et sèment des doutes chez le sujet. Ces doutes vont, par la suite, être utilisés pour pouvoir nous définir. Deuxièmement, Sartre dit que le monde extérieur nous permet d’exister pour nous permettre de nous définir par la suite. En effet, dans ce passage, Sartre affirme que l’existence précède l’essence: « Qu’est-ce que signifie ici que l’existence précède l’essence ? Cela signifie que l’homme existe d’abord, se rencontre, surgit dans le monde et qu’il se définit après » (Sartre, L’existentialisme est un humanisme, p. 3). Le sujet est donc au fondement de tout. Il va exister d’abord et va se définir après. L’homme cherche toujours un sens au monde, à son existence et à ses actions. Toutefois, le monde dans lequel nous vivons est dénudé de sens. C’est le sujet qui va donner du sens à sa vie. Ce sont ses choix et ses actions qui vont apporter un sens à tout cela. Exister, c’est simplement le fait d’être là, exister sans nulle nécessité. L’homme va être jeté dans un tableau vierge et va devoir y dessiner sa figure. De plus, pour pouvoir se définir et donner un sens à son existence, il peut se projeter dans l’avenir par sa pensée ou même par ses actions vers de nouvelles possibilités d’existence. On peut donc s’apercevoir de toutes les possibilités d’existence qui s’offrent au sujet. L’humain est complètement libre de ce qu’il fait de sa vie. C’est le seul responsable du sens qu’il se donne et qu’il donne au monde, car il n’y a pas de limites. Toutefois, il est aussi responsable de l’humanité. C’est une responsabilité autant individuelle que collective. Effectivement, un choix individuel implique un choix collectif, car chaque action qu’a commise le sujet a un impact sur le monde extérieur. Cette responsabilité donne une certaine angoisse à l’être humain. De ce fait, nous agissons de façon angoissée, car nous avons une grande responsabilité, soit celle de la vérité et du bien. Nous sommes donc libres dans ce grand monde. L’humain est condamné à être libre. En bref, le monde extérieur va être construit lors de l’existence du sujet. Ce dernier va donner un sens aux diverses situations du monde extérieur pour permettre de répondre à ses diverses questions, de pouvoir se définir. Finalement, je crois personnellement que le monde extérieur est responsable de former notre conscience qui nous permettra de nous définir. Effectivement, je pense qu'initialement, nous n’avons aucune conscience de préétablie. Au début de notre vie, nous sommes exposés à plein de situations différentes qui auront un certain impact sur nous. Ces dernières vont être responsables de former notre propre opinion sur la vie. Chaque personne va interpréter une certaine situation différemment d’une autre personne, car nous ne vivons pas les mêmes événements. Par exemple, si un enfant est né dans une famille qui favorise beaucoup la protection de l'environnement, il va avoir tendance à adopter de saines aptitudes pour protéger l’environnement et limiter son empreinte carbone. Or, la même personne qui serait née dans une famille où l’environnement n’était pas un enjeu important pourrait développer des mauvaises habitudes qui viendraient polluer la planète. Par conséquent, je pense que le monde extérieur s’occupe de former notre conscience et nos opinions uniques par rapport à divers sujets qui nous permettront de nous définir en tant qu’être humain. En conclusion, nous pouvons constater que les réponses de Descartes et de Sartre se ressemblent dans la mesure où l’homme est libre de ses choix. En effet, Descartes autant que Sartre pensent que l’humain a le choix, qu’il est libre de ce qu’il choisit de faire. Toutefois, une différence capitale les distingue: pour Descartes, l’homme est une essence. De l’autre côté, selon Sartre, l’homme est plutôt qu’une simple existence avant d’être une essence. Ceci signifie qu’il faut tout d’abord exister avant de penser. De mon côté, je trouve que l’homme ne peut pas avoir une essence préétablie alors qu’il n’a même pas commencé à exister. De ce fait, la théorie de Descartes me paraît fausse. Pour celle de Sartre, je suis en accord avec le fait que nous devons exister pour pouvoir penser, mais je pense toutefois qu’il faut exister pour être conscient du monde extérieur qui nous entoure. La conscience nous aidera à bâtir nos propres opinions pour ensuite pouvoir nous définir. uploads/Philosophie/ dissertation-finale.pdf

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