1Le test des dominos — 5 — 1Le test des dominos Le test des dominos a connu un
1Le test des dominos — 5 — 1Le test des dominos Le test des dominos a connu un énorme succès pendant de nombreuses années et il a été utilisé, massivement pour le recrutement et la sélection aussi bien dans l’industrie que dans l’administration ou l’orientation pro- fessionnelle. Ses résultats étaient probants, son efficacité appréciée. Puis, des variantes inspirées du test ont fait florès, dont nombreuses de fiabilité plus que douteuse. Le test originel en a certainement souffert et pendant plusieurs années il est passé de mode au point que même les cabinets de recrutement les plus sérieux n’osaient plus l’utiliser. La situation, cepen- dant, évolue de nouveau et il est possible, désormais, de tomber sur ce test, sans pourtant avoir à faire à un cabinet de recrutement complète- ment dépassé. Au contraire, ce test est l’un des « classiques » les mieux conçus et aux dires des recruteurs, l’un de ceux qui donne les apprécia- tions les plus fiables. Historique Ce test est l’évolution d’une épreuve initialement conçu par l’armée britan- nique pendant la guerre et a connu plusieurs variantes, d’ailleurs toutes très semblables. La première version, le D48 a été très rapidement appré- ciée pour sa simplicité d’utilisation et ses bons résultats. Du fait de son succès, les questions (et leurs réponses) ont fini par être connues des can- didats et une nouvelle version, le D70 a dû être mise au point. À celle-ci succède désormais le D2000 qui reprend toujours les mêmes principes que les versions précédentes. Présentation Le test vient sous la forme d’un cahier comprenant les instructions accom- pagnées de quatre exemples, puis le test proprement dit, soit quarante questions, et enfin une feuille où le candidat doit noter ses réponses. La plupart des organismes de sélection utilisent l’un des tests D48, D70 ou D2000, mais certains utilisent leur propre batterie de questions « dominos ». Le principe demeure identique, mais des variantes peuvent apparaître aussi bien dans la présentation que dans les logiques utilisées. Pour cette raison, certains des exemples et exercices qui suivent peuvent s’écarter quelque peu du modèle classique. Le test des dominos — 6 — Notation Les questions viennent en ordre de difficulté croissante, mais chaque bonne réponse vaut un point, quelle que soit sa complexité. Comme le test dure vingt-cinq minutes, cela représente en moyenne 37 secondes et demie par question. Autrement dit, il n’y a pas de temps à perdre et chaque seconde gagnée est bonne à prendre. Les questions Chaque question vient sous la forme de plusieurs dominos disposés selon une certaine logique. Sur l’un des dominos, les valeurs ont été effacées et le but de l’exercice est de trouver les valeurs qui s’inscrivent dans chaque moitié de ce domino. Quelques précisions Le test utilise le domino comme matériau de base, mais ne fait pas réfé- rence au jeu du même nom. Il n’est donc pas nécessaire de connaître les règles du jeu pour réussir au test. En revanche, il est utile de connaître les particularités des pièces, les dominos proprement dits. Pour mémoire : chaque domino comprend deux cases et chacune de ces cases peut com- prendre entre 0 et 6 points. Le fait qu’il y ait l’équivalent d’un zéro (l’absence de point) et que le six est valeur la plus élevée est exploité régu- lièrement dans le test. Raisonnement Pour chaque question, il faut donc trouver le nombre de points qui s’inscri- vent dans chaque case d’un domino dont les valeurs ont été cachées. Pour cela, il faut étudier les autres dominos de la question, analyser la logique qui a gouverné leur disposition, puis prolonger cette logique au domino à trouver. Les principes logiques qui sont appliqués ne sont jamais très complexes, mais ils sont nombreux. La difficulté du test vient donc surtout dans la détection de la logique qui a été appliquée. Comme le temps imparti est très limité, il est utile de s’entraîner et de se familiariser avec les différents types de raisonnements utilisés. Les questions peuvent être regroupées en trois grandes familles : les séries, les opérations et les répartitions. Nous vous proposons de découvrir les nombreuses variantes de chacune de ces catégories sous forme d’exemples. Vous trouverez ensuite, avec les solutions, l’explication de la logique qui a gouverné la disposition des dominos et, quand cela s’impose, des conseils pour détecter et résoudre les questions du même genre. Les séries — 7 — © Dunod – La photocopie non autorisée est un délit. I. Les séries Cette catégorie est certainement la plus importante, tant par le nombre de questions que par sa diversité. Comme il n’y a que sept valeurs (de 0 à 6), les possibilités numériques des séries de dominos sont relativement limitées. Tout d’abord, les séries sont presque toujours « en boucle » : après le six, la série reprend à zéro. Ensuite, les séries peuvent être en ordre croissant ou décroissant, elles peuvent sauter régulièrement par-dessus une ou plusieurs valeurs, mais le choix demeure néanmoins assez restreint. La difficulté vient surtout par le fait que ces séries s’inscrivent dans les dominos de façons très diverses. En effet, la série peut passer d’un domino à un autre horizontalement, verticalement, ou en zigzag, elle peut passer par les deux cases de chaque domino ou aller d’une première case à une autre et ainsi de suite. Découvrez les cas les plus représentatifs dans les exemples suivants : Séries simples Présentation ❍ 1 1 ❍ 2 2 ❍ 3 3 Le test des dominos — 8 — Solutions (1-3) Une série croissante des plus simples. On saute une valeur à chaque fois : 3 (4) 5 (6) 0… La série est en boucle : on reprend à zéro après six. La série se lit de case en case vers la droite. (6-4) Série décroissante où l’on saute une valeur à chaque fois 1 (0) 6 (5) 4 (3) 2… en boucle. La série se lit de haut en bas en prenant suc- cessivement les dominos de gauche à droite. Comme souvent avec les séries régulières, il est possible de les aborder par un autre biais. Cette série par exemple peut également être interprétée comme deux séries où l’on saute par-dessus deux valeurs à chaque fois 1 (23) 4 (56) 0… l’une sur la rangée du haut, l’autre sur la rangée du bas. (voir séries dou- bles ci-dessous). (0-6) Série croissante où l’on saute une valeur une fois sur deux (ou si l’on préfère : où l’on saute une valeur chaque fois que l’on passe d’un domino à un autre). 1 2 (3) 4 5 (6) 0… La série se lit alternativement en montant et en des- cendant, de gauche à droite. ❍ 4 4 ❍ 5 5 ● 1 ● 2 ● 3 uploads/Philosophie/ domino.pdf
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- Publié le Jui 06, 2022
- Catégorie Philosophy / Philo...
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