Esquisse de Gilles Deleuze, Différence et Répétition (Paris: PUF, 1968). Traduc
Esquisse de Gilles Deleuze, Différence et Répétition (Paris: PUF, 1968). Traduction anglaise par Paul Patton, Difference and Repetition (New York: Columbia University Press, 1994). (NB: les citations de page sont d’abord à la traduction, puis à l’original – comme il sied à un ouvrage concernant les simulacres. Et ce sera la seule blague ici!) Plan par: John Protevi Département d’études Français Université d’État de Louisiane Date : 28 octobre 2006 Autorisation de reproduction accordée à des fins académiques avec citation appropriée (www.protevi.com/john/DG/DR.pdf). Il s’agit d’un travail en cours et je suis heureux de recevoir des commentaires ou des suggestions à protevi@lsu.edu. Préface Introduction : Répétition et différence Chapitre I : La différence en soi Chapitre II : La répétition pour elle-même Chapitre III : L’image de la pensée Chapitre IV : Les idées et la synthèse des différences Chapitre V : Synthèse asymétrique du sensible Conclusion En libérant la pensée de la différence des exigences de la représentation, Deleuze veut articuler une « philosophie de la différence ». En un sens, il veut articuler une ontologie nietzschéenne, un monde de volonté de puissance et de retour éternel, l’être du devenir, mais avec l’aide des idées du structuralisme et de Bergson qui permettent une lecture des mathématiques et de la biologie. Après une analyse des barrières philosophiques moralement motivées à la différence de pensée et à la répétition - représentation et négatif - Deleuze articule le cœur de la question dans les chapitres 4 et 5, où il pense que la relation transcendantale - empirique comme l’actualisation des idées virtuelles. Les idées sont des structures de relations différentielles, d’éléments et de points singuliers; il y a autant d’idées que d'« ontologies régionales » : l’idée linguistique, l’idée biologique, l’idée sociale, l’idée mathématique, etc. Plutôt qu’un possible qui ressemble au réel, le réel se crée en se différenciant du champ virtuel différencié dans un processus d’individuation des intensités. Préface Introduction: Répétition et différence (1-27 / 7-41) I. La répétition n’est pas une généralité (1-5 / 7-12) A. 1er contraste: conduite (1/ 7) 1) Deux ordres de généralité : du particulier a) Ordre qualitatif des ressemblances b) Ordre quantitatif des équivalences 2) Répétition du singulier a) Comportement justifié uniquement envers ce qui ne peut être remplacé : le singulier b) Vol et cadeau plutôt qu’échange c) La répétition en tant que conduite fait écho à une répétition interne plus profonde au singulier (1) Par exemple, les festivals: n’ajoutez pas un 2ème ou 3ème au premier (2) Mais porter le premier à la nième puissance B. 2nd contraste: lois (2 / 8) 1) La généralité appartient à l’ordre des lois 2) La répétition est transgression : remet en cause la loi au profit d’une réalité plus profonde / artistique a) Mais qu’en est-il de la répétition des expériences dans la formation des lois scientifiques? b) Nous restreignons la nature ouverte en définissant les phénomènes en quelques termes mathématiques (1) Tout ce que nous avons fait ici, c’est substituer un ordre de généralité à un autre (2) C’est-à-dire que la ressemblance qualitative est réécrite en équivalence quantitative 3) S’attendre à la répétition de la loi de la nature est « l’erreur stoïcoïcoïque » : moraliser la répétition a) Nous pourrions penser à échapper à la répétition ennuyeuse de la loi morale comme critère de répétition b) Mais ici, nous sommes simplement coincés dans la généralité de l’habitude comme seconde nature (1) Ressemblance d’éléments d’action avec un modèle antérieur à la formation d’une habitude (2) Équivalence des éléments d’action dans différentes situations après la formation de l’habitude 4) La répétition renverse la loi morale a) Ascension ironique vers les principes b) Descente humoristique aux conséquences II. Kierkegaard, Nietzsche, Péguy (5-11 / 12-20) A. Tous les trois font répétition (5 / 12) 1) Un pouvoir propre au langage et à la pensée 2) Un pathos et une pathologie supérieurs 3) Une catégorie fondamentale d’une philosophie du futur B. Quatre propositions (6 / 13) 1) Faites quelque chose de nouveau de la répétition: connectez-le avec test; en faire l’objet suprême de la volonté / liberté 2) S’opposer à la répétition des lois de la nature 3) S’opposer à la répétition du droit moral : suspension de l’éthique ; au-delà du bien et du mal 4) Opposer la répétition aux généralités de l’habitude et aux particularités de la mémoire C. Kierkegaard et Nietzsche apportent à la philosophie de nouveaux moyens d’expression : le mouvement (8 / 16) 1) Objection à Hegel : faux mouvement de « médiation » logique abstraite 2) Production du mouvement dans l’œuvre : affecter l’esprit en dehors de toute représentation 3) Théâtre du futur et nouvelle philosophie a) Mouvement réel: répétition b) Hegel: relation abstraite du particulier et du concept en général c) Deleuze : véritable relation du singulier et de l’universel dans Idea D. Différences entre Kierkegaard et Nietzsche (10 / 19) 1) K = théâtre de la foi : alliance entre Dieu et soi tel que redécouvert 2) N = théâtre de cruauté : ER de terre dans la mort de Dieu et la dissolution de soi III. 3ème contraste : répétition opposée à la généralité re: concepts ou représentation (11-15 / 20-26) A. Trois principes d’un « leibnizianisme vulgarisé » : la différence comme différence conceptuelle / la représentation comme médiation (11/ 20) 1) Principe de différence : toute détermination appartient en fait à la compréhension d’un concept 2) Principe de raison suffisante : toujours un concept par chose individuelle 3) Principe réciproque de l’identité des indiscernables : une seule et unique chose par concept B. Blocage des concepts : différence sans concepts (12 / 21) 1) Blocage artificiel ou logique 2) Blocages naturels : dialectique de l’existence : le discret, l’aliéné, le refoulé a) Concepts nominaux : (1) extension discrète : (2) paradoxe des jumeaux b) Concepts de la nature : aliénés dans la nature (1) compréhension indéfinie(pratiquement infinie): (2) paradoxe des objets symétriques c) Concepts de liberté (1) Répression (2) Paradoxe des objets enfouis IV. Le négatif (15-19 / 26-31) A. Les exemples précédents sont définis négativement: inadéquation des concepts et de la représentation (15 / 26) B. Freud nous aide à voir la répétition « masquée » : les déguisements comme éléments génétiques de la répétition (16 / 26) 1) L’instinct de mort dans Au-delà du principe de plaisir est positif et déguisé 2) Mais Freud avait aussi un modèle de répétition brutale : la mort comme tendance à revenir à la matière inanimée C. Simulacre : rien que des masques / pas de premier terme qui se répète (17 / 28) 1) Freud s’éloigne de la séduction réelle 2) Les variations expriment les mécanismes différentiels de l’essence de ce qui est répété 3) La répétition nue ou mécanique est la couverture d’une « répétition plus profonde » D. Inversion de la formule : Je ne répète pas bcs je réprime, mais je réprime bcs je répète (18 / 29) 1) Quand Freud va au-delà de la répression des représentations pour la répression primaire du vécu 2) Il se rapproche du « principe interne positif de répétition » (qu’il voit comme instinct de mort) 3) Transfert et guérison : authentifier les rôles et sélectionner les masques 4) L’instinct de mort et la répétition a) Donner à la répétition un principe original et positif b) Et un pouvoir déguisé autonome c) Signification immanente où la terreur se mêle à la sélection et à la liberté V. Répétitions nues et vêtues (19-26 / 31-39) A. [Concepts naturels] Causalité et systèmes de signaux (19 / 31) 1) Signal: système avec ordres de taille disparate et d’éléments dissymétriques 2) Signe : ce qui se passe dans la communication entre ces commandes a) Signe qua, il exprime la dissymétrie productive b) Mais il a tendance à annuler cette dissymétrie B. La dissymétrie productive comme différence interne : deux répétitions (20 / 31) 1) Statique : se référant à un seul concept avec des différences externes dans ses instances 2) Dynamique : différence interne avec points distinctifs : Idée et dynamisme spatio-temporel C. Concepts nominaux : Roussel et Péguy (21 / 33) D. Apprentissage : relation d’un signe et d’une réponse : la rencontre avec l’Autre (22/ 35) 1) Trois formes d’hétérogénéité dans le signe a) Dans l’objet qui les émet (ordres disparates entre lesquels clignote le signe) b) En eux-mêmes: des signes incarnent les Idées c) Dans la réponse: ne ressemble pas au signe 2) Exemple de natation: a) Un corps combine ses points distinctifs avec ceux du milieu en question (onde) b) L’apprentissage comme espace de rencontre avec des signes 3) Les signes sont « de vrais éléments du théâtre... signifier la répétition comme un mouvement réel » E. Le sujet / Soi / « âme » de la répétition : la singularité w/dans ce qui se répète (23/36) 1) Encore unefois, les deux répétitions a) Nu, mécanique, répétition matérielle : (1) Différence externe à un concept : (2) Tombe dans l’indifférence de l’espace et du temps b) Habillé, masqué, répétition dynamique : uploads/Philosophie/ dr-traduction.pdf
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- Publié le Fev 26, 2021
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