E. During Conférence à l'ENS du 24 octobre 2014. Philosophie française et analy
E. During Conférence à l'ENS du 24 octobre 2014. Philosophie française et analytique au 20 e. Conjuguer mélanger écarter disitnguer la tradition de la philosophie française non analytique et l'analytique. L'inexistant Et non l'inexistence. Je m'intéresse aux théories de l'inexistant. Un inexistant, ça désigne immédiatement un objet, ou objet d'un discours possible, ou peut être même un particulier, puisqu'on peut le nommer. Inexistence déterminée, par différence avec la question du néant, du non- être. Pour identifier ce dont il s'agit, je me concentre sur un cas, Deleuze, permet de rayonner vers la philo anlytique et phéno. Deux chap de Logique du sens. De la proposition, et Du sens. On y trouve noué d'abord trois fils, trois traditions philosophiques, qui ont des affinités histo et géo, qui marquent trois positions possibles, le nom propre de Meinong, penseur du non existant par excellence, Frege et Husserl. Un 4e fil, Russell-Quine, partisans d'une thèse sur l'inexistence, dont la conception de l'inexistence est capturé par le mot rien ; l'inexistant c'est rien, c'est quand on peut dire rien, et rien d'autre. Alors que Deleuze s'intéresse au fait que chez les autres, on a une consistance donnée par une théorie du sens, à l'idée d'objet de pensée, objet au sens le plus indéterminé, en un sens il pourrait être tenu pour inexistant. Se confond ni avec des faits, n états de chose ou représentations, mais saisie sous le versant leur capacité à exprimer qc, plutôt que rien. Cette détermination minimale de l'objectité, à la lisière de l'existence, et c'est pas pour rien qu'on se concentre sur les objets inexistants. De Frege et Husserl il retient ce qui lui permet de réinvestir Meinung. Les deux premiers ne reconnaissent pas els objets inexistants. Ce sont des objets logiques acceptables. Inexistence intentionnelle du noème pour Husserl, c'est pas un objet inexistant. Frege contourne le prob de Meinung. Deleuze fait une étrange soupe. Il extrait un concept, celui du sens. Le 5e chapitre des théories de l'inexistence, Deleuze, avec comme repoussoir : il suffit pas de dire rien, rien n'a été pensé, identifié. L'objet inexistant est un objet de pensé. J'essaye de précise l'opération deleuzienne à la question de l'inexistant. Il faudrait rappeler qu'à la base c'est ce qui se laisse pas penser ou difficilement dans la Métaphysique d'Aristote. Il n'y a pas de concept d'existence. Il y a pas de prob de l'existence encore. Cf Gilson, L'être et l'essence, c'est d'abord chez Avicenne que ça apparaît. Reformulation de la métaphysique grecque en terme d'essence/ existence. Il faut isoler l'être de l'essence comme tel. Ex si je parle de l'animal, je dois en parler rien que ou simplement comme animal, et pas comme un animal existant, pas comme un particulier de la savane, ou comme un objet de pensée ; on a l'être de l'essence, et du coup, on dégage un problème, une fois l'essence dégagée : l'existence. Quand l'essence, il lui arrive qc en plus, elle se met à exister. Ensuite il y a Kant. Ancêtre de la solution Russell-Quine. Il dit pour la première fois, en tout cas de façon aussi explicite, que l'existence n'est pas un prédicat, pas de déduction de l'essence à l'existence. Critique de l'argument ontologique. L'existence est une affaire extra conceptuelle. Si on prend au sérieux cette idée que l'existence n'est pas un prédicat, n'est pas conceptuelle, la seule manière de traiter conceptuelleemnt l'existence, c'est de se donner les moyens de pouvoir dire en toute situation, ce à quoi le langage peut référer. Les particuliers que je peux dénoter. Ce qui ne peut faire l'objet d'une dénotion. Par ex l'actuel roi de france est chauve. On n'a pas, jamais, posé un objet qui serait l'actuel roi de france, on n'a pas dénoté l'objet. Alors il faut être capable de dire quand il y a dénotation, quand il n'y en a pas. Ainsi toutes les propositions le concernant sont fausses. Conceptuellement on peut seulement mettre en place une technique, le quantificateur, qui permet de dire ce qui dénote ou dénote pas. On en dit déjà trop sur Russell-Quine. De l'unique fondement des preuves de l'existence de Dieu. Concernant les licornes, on se trompe quand on dit qu'elles n'existent pas. Ce qu'on veut dire, c'est que dans le monde, il n'y a pas de licorne. C'est exactement la technique de Russell-Quine. C'est un critère d'analyse logique, qui ne doit rien à l'explicitation interne des concepts. Autant de fois on identifie des rois chauve, autant de fois c'est le même. On renvoie toujours au même x. et là on dit le contraire. Non il n'y a pas de valeur de x, telle que x soit un roi de france chauve. On élimine toute référence à l'objet supposé inexistant. C'est la technique déflationniste, on raisonne que sur ce qui existe. Le x qui est une variable parcourt l'ensemble de l'univers du discours. Dans le cas où un x vérifie ça, la proposition est dénotante, et dans l'autre cas, on dit qu'il n'y a rien de tel qu'un roi de france chauve, référence vide. > pas d'objet qui n'existent pas ici Reconnaître cette convention sur l'existant et le non existant, c'est qc sur quoi on peut s'accorder avant toute théorie particulière. Les questions ontologique doivent être ramenées à ce critère. On n'a pas d'être en dehors de l'existence. Donc être = existence. Meinung dira qu'il y a autre chose de l'existence, et que l'être, il y a de l'extra être. 2- L'existence se dit en un seul sens. Être c'est être la valeur d'une variable x lié par un quantificateur existentiel. C'est de l'univocité. 3-Ce que signifie exister c'est l'usage du quantificateur qui va le révéler. C'est quand on comprend ce qu'on veut dire quand on dit il y a, qu'on comprend ce que signifie exister. 4-quand à savoir ce qu'il y a effectivement (les licornes faut aller voir s'il y en a), c'est un critère d'allure empiriste. Pour savoir s'il y en a, faut aller voir, c'est empirique. Si on élargit dit Quine, pour savoir ce qu'il y a, il faut examiner les raisons d'accepter telle théorie sur le monde, avec ses engagement ontologiques. Si on vient avec une théorie qui a des engagements ontologiques, il faut examiner les raisons de la préférer à une autre. Fondamentalement, on peut reculer d'un cran, mais ça veut dire des raisons pragmatiques, de retenir telle théorie. Ça suppose qu'on dégage une convention commune, pour comprendre dans le cas de chaque théorie, ce qu'elle dit qu'il y a. il faut un critère commun pour savoir à quoi nous engage chaque théorie. Méfiance a priori par rapport à tout objet inexistant. Ça gêne, comme pour Kant, car si l'inexistence est dans l'objet, c'est perdre le bénéfice de l'existence qui n'est pas un prédicat. Or, ça doit dépendre des conditions de l'expérience possible et non d'une analyse conceptuelle. Deleuze passe par ces médiations là pour des raisons liées à une théorie du sens, mais plus largement, il y a le souci de redonner droit de cité ontologiques à des dimensions de l'être, qui sont sur la bordure de l'existence. Une des formes possibles serait l'objet inexistant, d'où le passage par Meinung. Badiou, Petit panthéon portatif. Il y a un portrait de Derrida. Comment le thème de l'inexistant est chez lui presque obsessionnel. Dans toute cette génération, une question les hante, c'est la nécessité de redonner une visibilité, une importance à des états, des profils de l'inexistant. Dans logique du sens, et différence et repet, c'est une logique de l'inexistant détachée de l'objet. Différences évanouissantes, théorie de l'imperceptible. À chaque fois l'inexistant n'est pas annexé à la catégorie de l'objet. Qc d’encore plus indéterminé que l'objet en général. Les lieux qui m'intéresse dans logique du sens. Il y a trios dimension de toute prop : signification désignation, manifestation et y. et le 4 qui m'intéresse, le sens. La désignation ressemble à la référence chez Frege. C'est la dénotation. C'est un particulier qui est désigné. État de chose individué. La forme privilégié que ça prend, c'est des ceci, des indicateurs, des désignants. Les noms propres sont toujours des indicateurs de ce genre. Charles X je sais qu'il y en a qu'un seul. Puis on a les désirs, croyances, attitudes, interrogations, négations, supputations. Toutes les modalisations d'une proposition. = manifestation signification = cette dimension de la prop qui fait intervenir des concepts universels ou généraux. Ça désigne un ordre d'implication des concepts, qui font que les propositions s'organisent dans un corps de proposition possibles, conditions de vérité d'une proposition, un ordre de signification formelle. Unités de la prop qui relèvent du général : prédicat, concept, universaus. 4, c'est le sens ; on le différencie des états de choses désignés par les prop. Y a t-il des licornes vrai ou faux. Mais c'est pas simplement de l'ordre de la signification. Qui donne les conditions formelles de vérité. Le propre du sens, c'est excéder le vrai et le faux. P28. C'est le dégagement de ce qu'il faudrait appeler l'exprimé de la proposition, non plus ne forme de possibilité uploads/Philosophie/ elie-during-l-x27-inexistant.pdf
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- Publié le Jan 15, 2022
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