UEF B41F141 Linguistique générale Examen terminal de Linguistique générale – De

UEF B41F141 Linguistique générale Examen terminal de Linguistique générale – Deuxième session – S1 2020-2021 Accessible à partir du jeudi 10 juin à 10h et devant être rendu avant le mercredi 16 juin à 22h NOM : BOUTTIER Prénom : Quentin Répondre aux questions directement sur le document. Sauvegardez si possible le fichier au format PDF. Avertissement : l'Université prévoit de lourdes sanctions en cas de plagiat I) Expliquez comment fonctionne la commutation pour établir l’existence des phonèmes ou des morphèmes. (10 points) II) Expliquez comment le lexique peut être défini à l’aide de traits sémantiques ou à l’aide des relations lexicales (termes en -onyme). (10 points) Ces deux rédactions sont des synthèses du cours, où vous devez faire preuve de votre maîtrise de la sémiotique, phonologie, morphologie et sémantique. Il est attendu environ une page pour chaque réponse. Est attendu, concernant le fond : un usage riche et varié de la terminologie technique employée en cours, des définitions des termes employés, un usage précis des méthodes linguistiques, et de nombreux exemples. Est également attendu, concernant la forme : une organisation argumentative, une clarté dans l’expression. Les copier-coller de paragraphes du cours seront sanctionnés. ↓ LIEU D'ARTICULATION ↓ antérieur milieu postérieur ↓ ARRONDISSEMENT ↓ étiré arrondi ↓ NASALITÉ ↓ ↓ NASALITÉ ↓ ↓ NASALITÉ ↓ oral nasal oral nasal oral nasal  OUVERTURE  très fermé /i/ /y/ /u/ mi-fermé /e/ /ø/ /ə/ /o/ mi-ouvert /ɛ/ /ɛ̃/ /œ/ † /œ ̃ / /ɔ/ /ɔ̃/ très ouvert /a/ † /ɑ/ /ɑ̃/ Traits phonologiques des voyelles du français MODE D'ARTICULATION ↓ VOISEMENT ↓ ↓ LIEU D'ARTICULATION ↓ labial coronal postérieur occlusive non-voisé /p/ /t/ /k/ voisé /b/ /d/ // nasale /m/ /n/ /ɲ/ fricative non-voisé /f/ /s/ /ʃ/ voisé /v/ /z/ /ʒ/ approximante /l/ /ʁ/ Traits phonologiques des consonnes du français I) Si l’on veut prouver l’existence des phonèmes et/ou des morphèmes, la commutation est l’une des options. De manière littérale, la commutation consiste à remplacer une unité par une autre. Cela dit, ces deux unités doivent faire partie d’un paradigme commun et doivent être dans le même contexte syntagmatique. Prenons tout d’abord, une unité au hasard, mettons, le /i/. Cette unité est-elle un phonème ? Si cette unité peut former des signifiants, donc la partie matérielle du phonème, c’est un phonème. On prend ensuite un mot qui va faire office de contexte : le mot « mie » /mi/. On va ensuite remplacer le phonème /i/ par une unité du même paradigme, c’est-à-dire. En se référant au tableau des traits phonologiques des voyelles en français, on peut voir que /i/ appartient au paradigme des voyelles à ouverture très fermés avec /y/ et /u/. Nous procédons à la commutation et nous obtenons les mots « mue » /my/, et « mou » /mu/. Ces trois mots, « mie », « mue » et « mou » n’ayant pas la même forme non donc pas le même sens. Nous avons donc obtenu, par commutation de nouveaux signifiés, donc de nouveaux signifiants. Cela nous prouve l’existence de l’unité /i/ dans le paradigme des phonèmes du français. II) Si l’on veut expliquer notre lexique est en parti défini à l’aide de traits sémantique ou à l’aide de relations lexicales, il faut prouver qu’il existe un lien entre tous ces termes. On appelle lexique l’ensemble des mots d’une langue, la langue française en l’occurrence. uploads/Philosophie/ examen-terminal-de-linguistique-generale-deuxieme-session-quentin-bouttier.pdf

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