Casillas Ricardo (non-fr) L3 Philosophie-Logique Philosophie Générale Fiche de

Casillas Ricardo (non-fr) L3 Philosophie-Logique Philosophie Générale Fiche de lecture. Titre: How to do things with words. Auteur: John Langshaw Austin Editeur: Oxford University Press Édition: 1975. Nombre des pages: 176 Langue: Anglais Thèmes: Langage ordinaire, action, communication, signification, parole. Sur J.L. Austin. John Langshaw Austin est née à Lancaster en Angleterre en 1911. Il a étudié la philosophie à Oxford et était bientôt influencé par le réalisme oxfordien et la philosophie du sens commun de G.E. Moore. Il a fait partie de l’intelligence britannique lors de la deuxième guerre mondiale. Connu comme l’un des grands défenseurs de la philosophie du langage ordinaire, il était professeur de philosophie morale en Oxford toute sa vie jusqu’à sa mort en 1960. Contexte. L’ouvrage s’agit d’un ensemble des lectures imparties à Oxford et Harvard entre 1951 et 1955. Contextuellement le livre se trouve dans un moment intéressant de la philosophie analytique car vers le début des années 50 diverses réactions émergent contre la philosophie du langage de la première moitié du XXe siècle. Strawson et Austin particulièrement critiquent l’approche logiciste au langage mené par l’axe Russell- Wittgenstein, le Cercle de Vienne et Tarski. La pensée d’Austin dans ces lectures résulte fondamentale à la philosophie du langage ordinaire qui cherche à se défaire des analyses purement formels pour favoriser un approche pragmatique de la langue ordinaire. Sa philosophie du langage est principalement inspirée de G.E. Moore, Peter Strawson et la philosophie du droit de H.L. Hart. How to do things with words ainsi comme les posthumes Recherches philosophiques (1956) du deuxième Wittgenstein sont parmi les ouvrages les plus importantes de la philosophie du langage ordinaire. Plan du texte. Le livre se divise en douze chapitres dans lesquels se développent les différentes concepts et distinctions que Austin considère pertinents pour présenter sa théorie générale du langage comme action. Le premier chapitre présente les idées prédominantes dans l’histoire de la philosophie du langage et la distinction entre utterance performative et constative. Le chapitre II à IV est dédié aux conditions de félicité et infélicité pour la réussite des énoncés qu'impliquent une action concrète. Les chapitres V à VII il se présentent les différents usages et présentation générale des énoncés performatifs. Finalement les chapitres VIII à XII présentent les idées principales que forment la théorie pragmatique de Austin. Dans ces derniers chapitres on se trouve avec la distinction et les conditions propres aux actes locutoires, illocutoires et perlocutoires en tant que dimension pragmatique de tout énoncé. Importance de l’ouvrage. La révolution menée par Austin est le fait d’avoir généralisé tous les énoncés dans la catégorie des performatifs en mesure de la dimension pragmatique de tous les énoncés du langage ordinaire. Le passage que fait Austin de l’analyse logique du langage vers l’analyse du langage ordinaire vient à sauver la place primordiale non seulement du langage dans sa forme écrite mais le langage tel que l’on parle et on l'entend. La force du langage donc se révèle dans toute la complexité de la pratique linguistique: la manière dont on utilise les mots pour un but autre que décrire un état des choses. Contenu thématique de l’ouvrage. Distinction performatif-constatif. Le début de l’ouvrage et le moteur principale de la recherche d’Austin est de proposer une réponse à ce qu’il appelle l’illusion descriptive. Ceci consiste dans l’ensemble des perspectives dominantes dans la philosophie du langage qui considèrent que le langage a la fonction primordiale de décrire des états de monde. Austin veut aller contre ce dogme en proposant que les énoncés, plutôt que décrire, ils introduisent une modification du monde. L'objectif principale du livre est montrer la manière par laquelle diverses usages du langage courant ont comme effet un acte par leurs simples utterances. Deux sortes de utterances sont à distinguer: les performatives, les phrases que dans leur énonciation impliquent une action concrète et les constatives que décrivent un état des choses. Mais la distinction entre performatif et constatif n’est qu’illusoire parce que, Austin observe, qu’ainsi comme les performatifs sont susceptibles d’échouer dans la réalisation de quelque chose, les constatifs peuvent aussi échouer. Pour Austin il ne suffit pas de montrer que les énoncés peuvent être faux mais ils peuvent échouer ou rater et pourtant tous impliquent une action concrète. Mentir n’est pas seulement dire le faux mais c’est l’acte de dire le faux, promettre ce n’est pas dire “je promet que…” mais c’est l’acte de promettre utilisant le langage. Activité discursive comme dimension pragmatique. Ayant défait la dichotomie constatif-performatif, Austin présente sa théorie générale en classifiant les actes de parole: locutoire, illocutoire et perlocutoire. La locution correspond à énonciation littérale (performance) de l'utterance; l’acte illocutoire est la signification contextuelle de la phrase en fonction de l’action implicite et la force illocutoire. Finalement l’acte perlocutoire est l’acte attendu comme réponse ou effet de l’interlocuteur. Austin aussi affirme qu’il y a des actes de parole indirectes que l’on emploie très souvent dans la vie ordinaire. Dans un acte de parole indirecte le contenu linguistique de cet énoncé ne correspond pas à ce que l’on veut dire ou faire avec l’énoncé. Dire “J’ai froid” à quelqu’un, par exemple, rarement veut dire simplement qu’on sent du froid mais plutôt qu’on veut que la fenêtre soit fermée ou que l’on veut se chauffer ou rentrer chez soi. Ainsi, dans une salle de cours l’acte locutoire correspond à l’énonciation littérale qui fait le professeur du nom de l’étudiant x, mais l’acte illocutoire correspond à la demande de la question “Est-ce que l’etudiant x est présent dans la salle maintenant?”. Puis l’acte perlocutoire serait soit qu’une main se lève parmi la foule des étudiants soit qu’il y ait du silence indiquant que x n’est pas présent. Conditions de félicité, échecs et vérité. Pour Austin la question de la vérité concerne qu’une partie du langage. Les énoncés peuvent être vrais ou faux, cependant ils ont aussi des conditions de réussite par rapport à l’action modifiant le monde par l’énonciation (Austin considère même que la vérité n’est autre chose qu’une action: dire le vraie dans le cas des assertions). Ces conditions (pragmatiques) sont des conditions de félicité: 1. Conventionalité du procédure de l’énonciation. 2. Capacité des acteurs d’agir (to perform) dans les circonstances données. 3. La réussite de l’acte de parole sans échec ou erreur. Les échecs pragmatico-linguistiques ou infélicités ont diverses types: les abus, actes accomplis mais insincères qui se caractérisent lorsque l’on manipule la parole ou on utilise le langage de manière trompeuse pour agir de manière qu’on contredit ce qu’on dit. Les fautes, lorsque notre action échoue parce que on n’est pas en condition d’accomplir ce que notre parole dise ou simplement l’action n’est pas réalisée. Le cas de la promesse Le cas de la promesse est dans la théorie d’Austin un cas spécifique de grande importance car dans la richesse tant de l’acte de faire une promesse comme dans son énonciation, on est capables de voir en ampleur les divers nuances de la théorie pragmatique d’Austin. Pour Austin la promesse est un engagement par le fait qu’on a promis et dans le utterance de “je te promets” on fait déjà un modification du monde dans le fait que l’on a promis quelque chose et même si l’on tient ou pas cette promesse notre parole se verra réfléchie dans le réel. La promesse ainsi que les demandes et les avertissements sont soumises à quelques conditions de félicité supplémentaires par rapport à celles des déclarations: 1. Condition de prévoir l’action ou l’effet dans le futur. 2. Condition de préparation: l’interlocuteur doit pouvoir réaliser l’action. 3. Condition de sincérité: on présuppose que la parole de ce qui demande, ordonne ou avertisse est sincère. 4. Condition essentielle: notre déclaration vaut pour qu’une action soit réalisée. Convention et normativité pragmatique. Il ne faut pas confondre la force ou la valeur de l’acte illocutoire avec l’action impliqué par une locution. La valeur d’une illocution n’est pas la production des effets mais une telle convention déterminée dans un contexte et qui revient à effectuer l’acte. Toute utterance dépend des conventions sociales qui forment une normativité des effets et formules conformant des actes de parole. Il y a des formules de utterances attendues dans la présence des actions spécifiques et au même temps quelques utterances sont déterminées par convention à produire des effets particuliers. Le langage est fortement déterminé et réglé par conventions établies par la société qui emploie la langue. Ainsi, les promesses, les impératifs, les ordres, et des autres énonciations de la vie ordinaire dépend d’un contexte conventionnel. En France si quelqu’un nous fait appel on répond avec “Oui?” mais dans le cas des plusieurs cultures américaines on répond “ordonnez moi”. Avec cela on n’attend pas un ordre mais c’est une convention socialement accepté en tant que formule de politesse. Pour Austin le fait que le langage et les actes de parole soient déterminés par convention et qu’il y a des normes par rapport au langage et les effets de ceci impliquent une responsabilité. Parce que parler c’est faire il y a une responsabilité implicite dans notre action menée par uploads/Philosophie/ fiche-de-lecture-austin.pdf

  • 33
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager