2 Table des matières - Avant-Propos. ..........................................

2 Table des matières - Avant-Propos. ............................................... 4 - La biographie de l’auteur .............................. 7 - Introduction de l’auteur................................ 1. La réalité de Imân et de Islâm....................... 2. Adhérer aveuglement à une école de pensée n’est ni obligatoire ni recommandé. ............................................ 3. Le fondement du Dîn Al-Islâm est l’action selon le Livre et la Sunnah......................... 4. Suivre aveuglement une personne particulière rendu obligatoire par les disciples qui sont venus plus tard............. 5. Est-ce qu’on sera interrogé dans la tombe au sujet de l’école de pensée que l’on suivait ? .................................................... 6. La déclaration qu’il est obligatoire de suivre une école de pensée particulière est fondée sur la politique. ....................... 7. La vérification par al-Dehlawi que les écoles de pensée sont une innovation....... 8. Celui qui suit aveuglement quiconque en dehors du Messager d’Allah est un égaré et ignorant. ............................................... 9. La vérification par Ibn Humâme que l’adhésion à une école de pensée particulier n’est pas obligatoire. ............... 10. L’Imâm qu’il faut suivre et auquel il faut obéir c’est le Prophète ...................... 3 11. L’adhésion aux Écoles de pensée a provoqué la désunion et les désaccords.... 12. L’école de pensée d’Imâm Abu Hanîfah c’est agir d’après le Livre et la Sunnah....... 13. Le Moudjhahid peut avoir raison ou tort, mais le Prophète est infaillible ................ 14. La Vérité ne se trouve dans l’opinion de personne sauf chez le Messager d’Allah ... 15. Une note très importante ........................ 16. L’Oummah ne sera corrigé que par ce qui l’avait corrigé à l’origine ........................... 17. La déclaration de Fakhr-oud-Dîn ar Râzi. 18. Le plus grand Imam est le Messager d’Allah ...................................................... 19. Allah nous a ordonné de prendre le Droit Chemin............................................ 20. La vérité acceptée des gens de leur propre Maddhab seulement ................................. 21. Le Prophète n’a pas établi comme devoir de suivre une école de pensée................... 4 Avant Propos Tout éloge appartient certainement à Allah. Nous Le louons, cherchons Son secours et Lui demandons pardon. Nous cherchons la protection d’Allah contre le mal qui est en nous-mêmes et le mal de nos actions. Quiconque Allah guide nul ne peut l’égarer et quiconque Allah égare nul ne peut le guider. J’atteste que nul n’a le droit d’être adoré excepté Allah Seul, n’ayant pas d’associé, et j’atteste que Muhammad est Son serviteur et Messager. Pour continuer : Quiconque assiste aux discussions des disciples des écoles de pensée n’aura pas de doute que le malheur d’adhérer aveuglement aux écoles de pensée est une des causes du déclin des Musulmans et de leur retard. Cela a transformé leur esprit de sorte qu’ils ne pensent qu’avec l’esprit des autres. Les Imâms et leurs premiers étudiants – qu’Allah leur fasse miséricorde – ne maintenaient pas aveuglement leurs propres opinions comme ces disciples qui ont oublié une grande partie des conseils prodigués par les Imâms. Par conséquent, Satan a provoqué l’inimitée et la haine entre eux de sorte qu’ils ont rallumé un feu qu’Allah avait éteint. En réalité, ils se sont détournés des dires des Imâms Mudjtahidîn et se sont cramponnés aux 5 réponses hypothétiques de ceux arrivés tardivement, qui n’ont rien laissé des écoles de pensée à part leurs noms. Ce fait a été compris par beaucoup d’érudits à travers les âges et ils ont écrit à ce propos et ont bienfait. Mais l’ouvrage de ’Allamah al-Ma’sûmî – qu’Allah lui fasse miséricorde – « Hadiyat-us-Sultâne ilâ Muslimî Bilâd-il-Yâbâne » (Le Cadeau du Sultan aux Musulmans du Japon) est, malgré sa petitesse, peut-être un des livres les plus bénéfiques écrite sur ce sujet. C’est dû à son style excellent et la force des preuves au point que c’est un coup fatal au malheur de l’adhésion aveugle aux écoles de pensée. Le présent est une version abrégée de ce livre, édité par Cheikh Salim al-Hilâli. Quelques remarques explicatives, références et commentaires ont été traduits en Anglais par Dawood ibn Roland Burbank. Nous demandons à Allah, le Béni et Très Haut, de rendre ce livre profitable aux Musulmans. Ceux qui n’accordent priorité à rien sur Allah et Son Messager, de sorte qu’ils puissent dégainer l’épée du savoir qu’est : « Allah dit … Son Messager dit. » Ils soutiennent la vérité qu’est l’acquisition du savoir avec preuve. Ils chassent ainsi de l’Islâm les modifications de ceux qui dépassent les bornes, les fausses déclarations de ceux qui trompent, les 6 fausses interprétations des ignorants et la bigoterie des adhérents aveugles : ceux qui sélectionnent du Qur’âne et divise leur Dîn en sectes et deviennent des groupes séparés. 7 La biographie de l’auteur Cheikh Muhammad Sultane Al-Ma’sûmî Al- Khadjnadi Par Cheikh Salim al-Hilâli. 1 Son époque et son environnement Il naquit en 1297H, à Khadjnadah, une ville de la Mésopotamie, dans une famille noble et riche connue pour son savoir. La pire manifestation d’adhésion aux écoles de pensée apparut plus tard quand l’adhésion aveugle augmenta et se répandit rapidement parmi les gens au point qu’à peine un endroit en était à l’abri. Les pays attaqués par l’adhésion aveugle aux écoles de pensée étaient les pays au-delà du Tigre où elle s’installa avec toute sa dureté et encercla les gens tout comme le bracelet entoure le poignet. 1 . Les sources de sa biographie sont : « Bud’atut- Ta’assub il-Midhhabi » de Muhammad ‘Eid ‘Abbâssi (p 274-275) et « Makhtassar Tardjummah Hâl Muhammad Sultane » qui est inclus dans son ouvrage « Hukmullah il-Wâl Muhammad Sultane » qui est inclus dans son ouvrage « Hukmullah il- Wâhid is-Samad fi Hukm it-Tâlibminal-Mayitil- Madad » (p 47-96). 8 Ils croyaient que n’était Musulman que celui qui suivait Abu Hanîfa – qu’Allah lui fasse miséricorde – et que les Mâlikis, Châfi’is et Hanbalis et Ahl-ul- Hadith étaient tous dans l’erreur et l’égarement. Ils disaient qu’il n’était pas permis d’épouser une femme des Chafi’is car ils étaient des incroyants puisqu’ils déclarent : « Je suis croyant si Allah le veut ». Ils considéraient obligatoire de faire le pacte d’allégeance à un cheikh Soufi et que les meilleurs parmi eux sont les Naqchabandis. Ils prétendaient aussi que les Ahl-us-Sunnah sont les Mâtourîdîs et Ach’arîs et que les autres sont des innovateurs. C’est dans ce milieu soufi/hanafi que grandit Al- Ma’sûmî. Ses études, son voyage en quête du savoir et ses enseignants Al-Ma’sûmî commença par la lecture des livres et des traités écrits en langue persane, la langue des gens de son pays. Il se mit ensuite à étudier la langue arabe et les livres de logique et de philosophie. Il étudia les œuvres de’Aqîdah tels que An-Nassafiyah, al-’Adudiyah, al’Tahâwiyah, Djawharatut-Tawhîde, as-Sanoussiyah et d’autres œuvres, tous avec les deux Cheikhs, Muhammad’Iwad Al-Khadjnadi et Abdur-Razzâq Ar-Raghîmâni Al- Bukhâri. 9 Arrivé à l’âge de vingt-trois ans, il avait atteint un stage où il pouvait faire des recherches par lui- même. C’est à ce moment-là que les erreurs des adhérents aveugles, leurs contradictions et leur désobéissance à leurs Imâms lui parurent claires. Il le déclara publiquement, ce qui rendit furieux les adhérents aveugles qui avaient étaient baptisés dans la rivière de l’adhérence aveugle aux écoles de pensée. Quand la dispute devint âpre, Al-Ma’sûmî décida de se rendre en Hidjaz (la région où se trouvent Makkah et al-Madinah) et partit du pays de Bukhâra en l’an 1323 H. Durant son voyage, il passa par Istanbul et vit dans la capitale du Khilâfah Ottoman des choses qui feraient saigner le cœur du croyant. Al-Ma’sûmî – qu’Allah lui fasse miséricorde – dit : « … j’étais heureux de trouver le marché aux livres et quelques maisons d’impression. J’ai trouvé une explication de « Al-Aqâ’id-un-Nassafiyah d’At- Tiftâzâni » que j’avais déjà mémorisé, étant donné le nombre de fois que je l’avais étudié. Mais j’ai vu que dans cette version il manquait le chapitre sur la direction. Je me suis renseigné là-dessus. On me dit parce qu’il contenait la question que le dirigeant doit être issu de Quraïche et que le Khalîfah ne peut être autre que des leurs. Quand Abul-Huda, le Cheikh du Sultan Abdul Hamîd remarqua cela, il informa le Sultan que c’était la raison de l’opposition des Arabes au Turcs et que 10 cette question doit être enlevée. Abdul Hamîd ordonna donc d’enlever le chapitre sur la direction et il fut enlevé et le livre fut imprimé sans lui. Quand cela me devint évident, j’ai prévu la chute des Turcs, et je fus très attristé. » (Ceci est un vrai témoignage au sujet du rôle de la politique dans la propagation ou le déclin des écoles de pensée.) Al-Ma’sûmî voyagea ensuite par vapeur et passa par Izmir, Alexandrie et Suez. Il arriva finalement à Makkah le huit Dhul- Hijjah 1323 A. Il accomplit le Hadj et rendit visite à certains érudits du Hidjâz, parmi eux le Cheikh Shu’aib ibn’Abdir Rahmâne al-Maghribi al-Mâliki, auprès de qui il étudia les deux sahihs, le Muwatta et Michkât- ul-Massabîh, et il lui accorda son isnâde et la permission de rapporter de lui. Il rencontra aussi des Cheikhs Soufis. Al-Ma’sûmî fut influencé par eux et fit serment d’allégeance au Cheikh Muhammad Ma’sûmî ibn’Abdir-Rachide al-Moudjaddidi an- Naqchabandi qui lui enseigna les pratiques uploads/Philosophie/ l-x27-adhesion-aveugle-aux-ecoles-de-pensee.pdf

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