INTRODUCTION L’approche discursive permet d'établissement de la relation de com

INTRODUCTION L’approche discursive permet d'établissement de la relation de complémentarité entre les deux codes, d'une part le code linguistique dans le discours et d’autre part le code iconique véhiculé par l'image ou n’importe quelle représentation iconique. Le code iconique dans le message entretient un rapport étroit avec le discours linguistique. De ce fait, l’exposition du signe iconique et du signe linguistique est, corrélativement, nécessaire au cours de ce volet par le fait des croisements de ces deux signes tout au long de l’énonciation. Il sera question, avec une approche explicative, de la définition aspectuelle du signe d’une manière générale puis l’inscrire dans un contexte plus particulier, linguistique et sémiologique. I - LE SIGNE LINGUISTIQUE ET LE SIGNE SEMIOLOGIQUE Dans notre approche du traitement du signe linguistique dans sa relation avec le signe sémiologique qui entre dans la perspective méthodologique de notre initiative. Ainsi, la relation que nous voulons éclaircir permettra en premier lieu de mieux assimiler le message journalistique qui use de deux codes : linguistique et sémiologique. En second lieu, elle pourra d’une grande utilité pour la progression du contenu du troisième et du quatrième chapitre. D’où, l’élaboration d’une description des deux types de signes qui peuvent constituer le message. C’est aussi que, nous avons jugé utile de procéder à établir et d’expliquer la nomenclature du signe linguistique dans ses différentes manifestations textuelle, significative. Nous tenterons par la suite d’exposer les différentes notions de la sémiologie selon les précurseurs de cette discipline en axant notre choix sur l’école européenne. Aussi les différents types de signes sémiologiques constitueront la dernière étape du présent chapitre. M. KHIDER SALIM Cours de sémiologie textuelle 3eme LMD sciences du langage 1 - DEFINITION DU SIGNE Le croisement du concept " signe " en linguistique et en sémiologie demande d’abord que ce concept soit éclairci par sa définition pour que sa contextualisation paraisse plus évidente pendant sa progression thématique de notre initiative. Le signe, ce concept qui suscite depuis son avènement des multitudes de réflexions et de théorisations, ce ci explique la panoplie des idées émissent sur le concept, il se trouve souvent controversé à cause des démarches suivies qui divergent dans leurs visions du monde, donc chaque vision appréhende le signe et sa théorisation selon sa propre vision ce qui fait que l’interprétation du monde n’est uniforme pas car, selon G. Weger,"le monde réel n’a d’existence que pour autant que l’observateur est capable de l’appréhender par ses sens et son intellect pour formuler une «représentation » des phénomènes c’est-à-dire définir au niveau qualitatif, quantitatif et temporel un état observable."(1) De là, nous pourrons dire que le signe au sens général est un élément A qui représente un élément B. Mais notre approche du concept reste incomplète si nous ne nous résignons pas à faire cerner le signe avec ses différentes acceptions sur le plan linguistique et puis sur le plan sémiologique. 2 - LE SIGNE LINGUISTIQUE Le point de départ de l'étude linguistique reste sans équivoque le mot. Cette unité est traitée d’une manière autonome dépourvue de contexte c’est - à – dire, hors de sa mise en application dans des combinaisons de la langue pose un problème pour l’assimilation de ce concept qui reste abstrait hors contexte. Cela est dû en grande partie au phénomène de la polysémie liée précisément à la langue et en particulier au mot. De ce fait le mot n'est 1 - G. Weger, sémiologie graphique et conception cartographique, éd. ENSG , Valle-de Marne,1999. p. 10 interprétable « puisque la langue est un système dont tous les termes sont solidaires et où la valeur de l'un ne résulte que de la présence simultanée des autres [...] un mot peut être échangé contre quelque chose de dissemblable : une idée ; en outre, il peut être comparé à quelque chose de même nature : un autre mot. Sa valeur n'est donc pas fixée tant que l'on se borne à constater [...] qu'il a telle ou telle signification ; il faut encore le comparer avec les [...] autres mots qui lui sont opposables. »(2) Dans un contexte bien définit le mot et son biais la langue comme un système bien établi se caractérise par une spécificité particulière qui est la "double articulation".(3) Cette particularité a été expliquée et théorisée par Martinet en la décomposant en deux articulations : La première et la deuxième articulation L'abondance des écrits sur le signe linguistique nous a posé, au début, de sérieuses difficultés. Mais nous allons nous contenter de travailler sur son aspect contextuel c'est-à-dire ce qui nous permettra plus tard de mieux aborder le discours journalistique et son premier volet linguistique. Pour orienter notre approche nous la consolida par les dires de Eco : « les signes s’organisent en énoncés, assertion, ordres, demandes. Et les énoncés s’organisent en textes, en discours ».4 Compte tenu de ce qui vient d’être formulé, une présentation hiérarchique du signe serait à notre sens plus adéquate. De ce fait, nous allons commencer par l’unité minimale et puis nous aborderons l’unité supérieure (le texte) avec la conjoncture de double articulation d’André Martinet. Quand on aborde le signe linguistique nous devons obligatoirement faire une allégation au schéma représentatif de ce 2 - F. de Saussure. Cours de linguistique générale, (6 édition), éd. Payot, Paris 1964, p. 24 3 - A. Martinet, Eléments de linguistique générale, éd. A. Colin, Paris, 1970, p. 25 4- U.Eco, Le signe Histoire et analyse d’un concept,(adapt J.M.Klinkenberg),éd. LABOR. Bruxelles,1988,p. 29 signe que Ullmann(5) a proposé où la relation triadique entre les trois concepts qui forment le signe linguistique. Signifié Signifiant Réfèrent 2 - 1 LA SEMANTIQUE ET SIGNE LE LINGUISTIQUE Au cours de nos recherches, nous avons constaté que le concept sémantique est utilisé dans plusieurs disciplines dont l’informatique de programmation ainsi que d’autres. La sémantique, comme étant une branche de la linguistique, s’est vue naître par le linguiste français Michel Bréal, auteur du premier traité de sémantique. à la fin du XIX° siècle. Depuis, le concept ne cesse d’être développé. Ainsi, selon F. Rastier la représentation du sens trouve en outre sa justification dans les textes eux-mêmes, dans l’usage constaté des mots tel qu’il se prête au processus d’interprétation.(6) D’une part, « la description sémantique d’une langue peut être soit une étude paradigmatique visant à décrire les monèmes les uns par rapports aux autres, soit une étude syntagmatique cherchant comment le sens global des énoncés se constitue à partir du sens de leurs éléments. »(7) 5- S.ULLMANN. Précis de sémantique française, éd. A. Francke, Berne, 1965, p. 85 6 - F. Rastier. Sémantique Interprétative, 1ère édition, éd. Puf, Paris, France, 2e édition, 1996. 1987 cite par M. Rossignol. Acquisition sur corpus d’informations lexicales fondées sur la sémantique différentielle. thèse de doctorat. université de Rennes .2005 (ch.1.p 26) 7 - C.Baylon et P.Fabre,.la sémantique avec des travaux pratiques d’application et leurs corrigés, éd. Nathan Millau,1979, p. 11 D’autre part, le problème de la polysémie où on se heurte à la pluralité de sens qui nous conduit à des assimilations divergentes du concept "mot" ou à des acceptions interprétatives. Ceci fait que nous sommes devant l’obligation d’élucider en premier lieu la relation intrinsèque qui peut surgir entre le sens et la signification. Par cette approche, nous pouvant débattre par la suite l’ambiguïté corrélative qui pourra exister au cours de l’étude sémantico-linguistique et sa relation dans l’interprétation du signe non linguistique en l’occurrence le signe iconique. 2 - 2 LA SIGNIFICATION La hâte de la recherche d’une signification du signe se trouve confronter à un problème d’ontologie. F Baylon et Fabre incluent le rapport d’isomorphisme entre le manifestation et la signification en stipulant « Le rapport entre un fait manifeste et sa signification non manifeste est isomorphe dans son détail du rapport sa-sé en linguistique. »(8) La distinction des nuances de signification des mots conditionnés par l'usage est donc nécessaire. F. Rastier contourne pour sa part la notion de signification pour ne retenir que celle de sens, lequel ne se définit que par rapport à un contexte d’usage particulier. Dans le cadre du lexique, le sens d’un mot X qui apparaît (jouant le rôle de signification) est celui mis en avant par un contexte « virtuel » constitué de la totalité des mots proches de X dans le lexique..(9) A partir de ce qui vient d'être dit notre axe principal serrait le sens que peut avoir le texte. L'interprétation du texte est –elle conditionnée par la signification des mots que le composent. En se basant sur les arguments théoriques cités par Rossignole dans sa thèse, nous expliquons dans ce qui ultérieurement la dépendance relationnelle du sens et du texte. 3 - LE SIGNE SEMIOLOGIQUE 8 - Ibid. p. 42 9 F. Rastier op.cit, La contiguïté du signe et sa signification ne peut être instaurée qu'à travers les rapports indiciels qu'entretiennent les éléments du signe. Ce rapport connexion des éléments composants le signe n'est perceptible que dans un processus de signification. A la différence du signe linguistique le signe sémiologique, par sa diversité, s'incrimine en plusieurs manifestations. Cette diversité uploads/Philosophie/ la-semiologie.pdf

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