LA TERRE ET LA LUNE PRÉFACE DE LA PREMIÈRE ÉDITION ALLEMANDE Le contenu de ces
LA TERRE ET LA LUNE PRÉFACE DE LA PREMIÈRE ÉDITION ALLEMANDE Le contenu de ces révélations sur la Terre, extraordinaires en vérité et comme il n'y en a encore jamais eu de semblables, qui concernent la constitution naturelle et spirituelle de notre planète et ses innombrables aspects, aura, je le dis après mûre réflexion et avec une intime conviction spirituelle, une influence profonde et très vaste dans toutes les branches du savoir humain, dès que les esprits les plus dotés de bon vouloir et les plus aptes à la compréhension de semblables révélations auront progressivement pénétré dans la connaissance et la reconnaissance de la Vérité. Avant tout, les naturalistes et les psychologues principalement devraient se sentir amenés à une révision plus ou moins volontaire de leurs très pénibles recherches fragmentaires, de leurs soi-disant conclusions systématiques, de leurs problèmes, hypothèses et suppositions très souvent on ne peut plus négatives. Alors, grâce à une enquête spirituelle plus profonde et sincère, porteuse certes de surprises, mais aussi vivificatrice de l'esprit et béatifiante, plus d’une chose trouvera une plus ou moins grande confirmation ; d'autres par contre, comme par exemple la théorie de la rotation de la Terre, etc., etc... seront beaucoup à rectifier ; mais d'autres encore devront être totalement abandonnées ou préparées pour un futur autodafé, comme cela arrive aux idoles familiales des Chinois lorsqu'elles sont devenues inutiles parce qu'impuissantes. Les théologiens - ceux, il s'entend, qui ne s'inclinent pas seulement devant la lettre mais bien plus devant l'esprit qui se cache dans la lettre de la Parole révélée -, y acquerront une vision exacte, une connaissance spirituelle vivante des vérités contenues dans l'Évangile, et particulièrement de cette énonciation du Seigneur: "Mes Paroles sont esprit et vie !", une connaissance qu'ils n'avaient pas auparavant. Quant aux philosophes, ils poseront certes plus d'une question à Platon et à Aristote, et beaucoup de préférence même à Hegel, comme en son temps cela nous est arrivé aussi à nous ; mais leurs questions ne trouveront pas de réponse, ou tout au plus une réponse totalement insuffisante. Les meilleurs parmi eux seulement, ceux qui seront grands par l’humilité, se prendront d'amour pour le Seigneur; Lui seul pourra les combler, et les comblera de la vraie sagesse grâce à laquelle ils pourront reconnaître, à l'aide de la science céleste fondamentale de la pensée, la véritable essence et la vraie vie de l'esprit ; et ils pourront aussi, avec une plus grande sécurité qu'avant, évaluer, discerner et réunifier les principes de la philosophie positive et de la philosophie négative. Parmi les médecins ensuite, peu seulement se décideront à prendre note de ces écrits de manière approfondie ; la plus grande partie au contraire, préférant l'ignorance, ne leurs accorderons pas grande considération, en dépit de la puissante anatomie de la Terre. Et pourtant, un regard donné à ce livre avec un peu de sérieux et de bonne volonté, devrait être en mesure de guérir radicalement plus d'un, de la déplorable incrédulité en l’immortalité, ou bien en l'existence éternelle de l'âme humaine et de l'esprit en elle, incrédulité découlant d'une fausse conception de l'anatomie, parce que fondée uniquement sur la matérialité des choses. Même les représentants du Culte extérieur et de l'État auraient tout à gagner à lire ce livre extraordinaire, car ils ne le refermeraient pas sans en avoir retiré des enseignements profonds et multiples. Aux législateurs et aux juges particulièrement, il est offert ici réellement une base humaine et vraie, plus solide et plus conforme aux temps actuels. Enfin, parmi les lettrés et les érudits faiseurs de livres, il y en aura certes plus d'un qui - comme cela arrive fréquemment - puisera égoïstement à cette Source sans la nommer, et par conséquent sans l’honneur dû à CELUI qui est le SEUL dépositaire de toute science et de toute sagesse ! Pour de semblables larrons et pillards, comme le Seigneur Lui-même les appelle, il ne vaut pas la peine de gaspiller d'autres paroles. A une autre catégorie de savants, et à ceux dotés comme on dit d'une culture supérieure - qui trop souvent hélas se complaisent à nier pour des vues égoïstes, tout ce qui est vraiment noble et digne d'admiration -, à ceux-là qu'il soit recommandé de prêter attention avec un peu d'amour à une parabole jaillie de cette même Source à Laquelle nous devons toute l'œuvre qui est ici devant nous et cela pour les préserver si possible d'une ignorance dommageable tout au plus à eux-mêmes seulement, ou d'un jugement hâtif et à priori défavorable. Or cette parabole est la suivante : "L’HORLOGE DE LA TOUR" (dicté par le Seigneur à Jacob Lorber le 4 juin 1846) « Sur une haute tour, dans une ville des temps actuels, un prince fit placer une magnifique horloge, et comme la tour était octogonale, il fit appliquer sur chacune des huit façades qui naturellement se trouvaient entre les huit arêtes, un cadran, afin que chacun pût, de n’importe quel point de la ville, voir et s'assurer quelle était l'heure, la minute et la seconde. Mais, outre cette subdivision du temps, très exacte jusqu'à la seconde, cette horloge marquait aussi la date du jour, la position de lune, ainsi que celle des autres planètes, de même que la durée du jour depuis le lever du Soleil jusqu'à son coucher, et enfin, même les quatre saisons ; il va de soi que toutes ces données astronomiques particulières apparaissaient sur des cadrans spéciaux disposés sous le cadran principal indiquant le temps. Ensuite, en plus de tout ce que cette horloge marquait sur ses cadrans, elle sonnait avec une exactitude absolue les heures et les quarts, et avait en outre une sonnerie de cloches parfaitement accordées et d'un son très limpide. Et pour mettre en mouvement tout ce mécanisme ingénieux et on ne peut plus compliqué, il n'y avait qu'un seul poids. Bref, on aurait cherché en vain une horloge semblable dans tout le monde civilisé. Mais tout cela n'a rien d'extraordinaire, comme n'en a pas non plus le fait de l'extrême exactitude dans son multiple fonctionnement ; mais que tous ces mécanismes auxquels étaient attribuées des fonctions si diverses fussent mis en mouvement par l'action calculée d'un unique poids, voilà ce qu'il y avait de vraiment merveilleux dans l’horloge dont on parle. Or il advint qu'un étranger arriva en cette ville, et la première chose qui frappa son attention, fut naturellement notre horloge; et il demanda au premier passant rencontré, combien il y avait de ressorts et de poids qui l'actionnaient. Et lorsqu’il lui fut répondu: "Un seul", il en resta absolument abasourdi et incrédule, et il dit: "C'est impossible ! Tant de fonctions, et si variées, une seule force qui l’actionne ? Cela, vous ne me le ferez pas croire : c’est une chose absolument exclue !" Puis vint un autre étranger, qui admira l'horloge et s'étonna extrêmement quand lui furent expliqués toutes ses multiples fonctions. Il pensa qu'à chaque cadran devait correspondre un ressort particulier ou un poids, et que, par naturelle conséquence, la tour devait être bourrée de tout autant de mécanismes d'horlogerie qu'il y avait de cadrans sur les façades de la tour. Mais quand il lui fut expliqué que toutes les aiguilles étaient mues par un poids, unique moteur, il se mit en colère en estimant que l'on voulait profiter de son ignorance en la matière pour se jouer de lui ; il s'éloigna sans se soucier de demander d'autres éclaircissements. Un troisième arriva encore en cette ville, admira l'horloge et demanda qui l'avait construite. Alors lui vint la réponse : Le constructeur de cette horloge était un simple villageois, dont on ne sait même pas avec certitude s'il savait lire et écrire ! Cette réponse, totalement conforme à la vérité, fit tellement sortir de ses gonds l'étranger, qu'il ne demanda rien d'autre et s'en alla en hâte et en fureur, en protestant qu'il n'était vraiment pas venu pour se faire prendre pour un imbécile et un fou de manière aussi grossière. Et beaucoup d'autres étrangers vinrent encore et posèrent les mêmes questions que les premiers ; mais quand on voulut les initier davantage aux secrets de ce chef d’œuvre, tous s’irritèrent et s'exclamèrent : "Tant que nous ne le voyons pas de nos propres yeux, nous ne pouvons le croire !" Et voilà qu'ils furent conduits dans la tour. Mais quand ils se trouvèrent devant cette quantité presque innombrable de roues, d’engrenages, de leviers, de cylindres, de crochets, de balanciers, et de mille autres combinaisons et mécanismes, ils devinrent absolument fous et s'écrièrent: "Qui au monde peut examiner cet ouvrage et y voir clair ? Un homme ne peut l'avoir faite ; parce qu'il faut cent générations seulement pour énumérer les pièces qui la composent, pour ne pas parler ensuite de les construire et de les assembler !" Et tous ces étrangers s'en allèrent comme fous. Peu nombreux seulement furent ceux qui se laissèrent expliquer les détails de cette œuvre parfaite, bien que pour ces quelques meilleurs aussi, l'artisan, trop simple et d'aucune formation scientifique, restât uploads/Philosophie/ la-terre-et-la-lune 1 .pdf
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- Publié le Oct 26, 2021
- Catégorie Philosophy / Philo...
- Langue French
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