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REPUBLIQUE DU SENEGAL UN PEUPLE-UN BUT-UNE FOIS CABINET BEULEUP CONSULTING CONS

REPUBLIQUE DU SENEGAL UN PEUPLE-UN BUT-UNE FOIS CABINET BEULEUP CONSULTING CONSEIL ET ORIENTATION SCOLAIRE COURRIEL : bourniany2@yahoo.fr ndao.bouna@ugb.edu.sn Tel : 775469734/ 706744989/ 762346790 Bouna NDAO, Professeur de Lettres Modernes, spécialiste en Littérature Générale et Comparé, Chercheur en Sciences de l’Education (UGB) 3é cycle, Gestion des systèmes Educatifs, Université Senghor d’Alexandrie, Egypte METHODOLOGIE DE LA DISSERTATION I - Définition de l’épreuve La dissertation littéraire est un exercice écrit proposé au concours professionnel (CEAP, CAP, Concours de recrutement en année PROBATOIRE, Concours de recrutement d’élèves inspecteurs CREI) et autres concours... Il s’agit de répondre à une question concernant une ou plusieurs des œuvres complètes (intégrales) au programme. Dans certains cas, il peut s’agir de répondre à une question d’actualité ou à une question d’ordre générale. Cet exercice littéraire a aussi des exigences spécifiques, tant dans la préparation (lecture de la consigne, définition des termes clefs) que dans son élaboration (code d’écriture). Traiter un sujet de dissertation c’est : - lire de près le libellé du sujet pour identifier le problème posé et le reformuler de manière à pouvoir le résoudre, c’est- à- dire dégager la problématique particulière à traiter ; - être en mesure de relier la connaissance d’une œuvre précise à une problématique littéraire plus large. - concevoir un texte argumentatif qui doit être construit pour convaincre le lecteur selon une stratégie d’argumentations (du plus simple au plus complexe, hiérarchiser les idées), au moyen d’articulations logiques. II – Le plan d’ensemble Le plan d’ensemble, qui doit toujours être logiquement articulé est conditionné par le genre de sujet à traiter. Deux grandes familles de plans sont à distinguer selon qu’il s’agit de : - prendre parti dans une confrontation de points de vue : plan dialectique ; - définir, expliquer (ou commenter) en dissociant, en reliant et en hiérarchisant les idées : plan analytique. 1- Le plan dialectique Comme son nom l’indique, c’est une sorte de dialogue argumenté entre deux opinions ou thèses différentes. Devant une thèse donnée, deux attitudes sont envisageables : on est plutôt d’accord, on est plutôt en désaccord. D’où les stratégies de plan suivantes : Si l’on approuve : Si l’on désapprouve : 1- arguments défavorables possibles 2- arguments favorables 3- dépassement des réserves et confirmation de la thèse proposée 1- arguments favorables possibles 2- arguments défavorables (réfutation) 3- élargissement de la critique et thèse personnelle défendue Si l’on est partagé quant à la réponse à donner : 1- arguments favorables ; 2- arguments défavorables (réfutation) ; 3- dépassement du problème (synthèse). 2- Le plan analytique Il détaille les faits pour les expliquer, il sépare les idées, les points de vue pour les hiérarchiser ou les opposer avant de les synthétiser. Il répond à une demande de définition, d’explication formulée par le sujet (Que représente pour vous…………. ? Expliquer………….Commentez…………..) III – Le plan détaillé L’organisation interne des grandes parties doit être elle-même hiérarchisée en sous parties et en paragraphes. Elle obéit aux principes suivants : - Choisir, parmi les idées jetées dans le désordre au cours de la préparation (brouillon), des arguments, des critères d’analyse et des exemples pertinents. - Ordonner ces éléments : mieux vaut placer en dernier les arguments les plus forts ou les critères d’analyse les plus riches. - Lier ces éléments par des outils d’articulation logique. IV- L’introduction Détachée de la partie suivante par un espace blanc, l’introduction doit constituer un paragraphe. Elle remplit les fonctions suivantes : 1- Amener le sujet, en indiquant d’abord le thème général, de manière à piquer la curiosité du lecteur. On peut partir d’une réflexion générale sur le genre, l’histoire littéraire, le contexte historique, culturel ; ou partir d’une citation, d’une boutade. 2- Indiquer clairement la problématique (ou poser le sujet), soit en reformulant rapidement le sujet s’il est long, soit en le citant intégralement s’il est court suivi d’une courte mais précise explication. 3- Annoncer le plan, en indiquant clairement les orientations des grandes parties. Dans la mesure où vous exprimerez dans le développement une opinion personnelle tranchée, il est prématuré de la manifester dès l’introduction. V- La conclusion La conclusion constitue un paragraphe séparé de la fin du développement par un espace blanc. Elle peut être articulée logiquement sur ce qui précède par un mot ou une formule de liaison (donc, ainsi, en somme, au terme de cette analyse, en définitive, tout compte fait….). Elle remplit les fonctions suivantes. 1- Récapituler (ou Bilan), résumer la démonstration, en rappelant, sans les reprendre à l’identique les idées forces du corps de devoir. 2- Se prononcer (ou opinion personnel) : tout en évitant une formulation péremptoire (décisif, catégorique), il faut prendre position par rapport à la question que l’on s’est proposée de débattre en introduction. Le but de tout travail argumentatif étant de convaincre, il faut faire un choix, adopter une thèse ou une autre, indiquer le point de vue que l’on privilégie, l’explication que l’on retient finalement. Il faut donc éviter de dire son impuissance à conclure. Tout en se prononçant personnellement, on préfèrera à des expressions directes du type « je pense, je conclus que………. », d’autres formules où le « je » se fond dans le « Nous », ou des tours impersonnels. 3- Elargir éventuellement (ou ouverture) : ce troisième temps, qui n’a pas le caractère indispensable des précédents, permet de montrer que la réponse donnée n’épuise pas le problème. Comme dans le premier temps de l’introduction, on évitera de se laisser aller ici à des lieux communs sans intérêt, ou d’ouvrir des perspectives sans rapport avec le sujet. uploads/Philosophie/ methodologie-de-la-dissertation 9 .pdf