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> Tome 1 : La raison et le réel Cours-PH00 19 © Cned – Académie en ligne > Introduction à l’examen du programme : les sens ne sont-ils pas suffisants pour nous fournir toutes nos connaissances ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23 > La recherche de la vérité n’a-t-elle de sens que dans le domaine de la connaissance théorique ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53 > Notre rapport au monde peut-il n’être que technique ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63 > L’expérience est-elle un guide suffisant ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79 > L’art et le beau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85 > La foi religieuse est-elle sans raison ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 > Notre pensée est-elle prisonnière de la langue que nous parlons ? . . . . . . . . . 153 > La conscience de soi permet-elle une connaissance de soi ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 159 > Le temps n’est-il qu’une dimension de l’existence ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 163 21 Cours-PH00 © Cned – Académie en ligne 23 Introduction-PH00 Les sens ne sont-ils pas suffisants pour nous fournir toutes nos connaissances ? > © Cned – Académie en ligne 25 Introduction-PH00 Cette première leçon, qui sert d’introduction à votre cours, porte sur un sujet très important pour la philosophie, dans la mesure où, comme il est dit dans la présentation, la philosophie est fondamentalement soucieuse du réel, de ce qui est vraiment réel (« réellement réel », dit Platon), et que ce qui la caractérise, à la différence des diverses disciplines et pratiques qui s’efforcent, chacune à sa manière, d’atteindre le réel, de constituer un rapport propre au réel, c’est que ce n’est pas directement le réel, qui est l’objet de sa réflexion mais notre rapport au réel, la diversité de ses formes et ses fondements. Cette leçon aborde notamment les notions suivantes du programme : Le sujet. La conscience. La perception. L’inconscient. Autrui. La culture. Le langage. La technique. La religion. La raison et le réel. Théorie et expérience. La démonstration. La matière et l’esprit. La politique. La société. La justice et le droit. La morale. La liberté. La morale. Le bonheur. Repères : absolu/relatif ; en acte/en puissance ; contingent/nécessaire/possible ; croire/savoir ; en fait/en droit ; légal/ légitime ; objectif/subjectif ; obligation/contrainte ; origine/fondement ; universel/général/particulier/singulier. Nous avons mis en tête des parties de la leçon et de certains paragraphes des titres et des numéros, comme on le fait en général dans une leçon, dans le but de faciliter votre lecture en rendant plus manifeste la construction du devoir et l’ordre des idées (de leur exposition et de leur discussion). Nous les avons mis entre crochets, dans la mesure où nous souhaitions que cette leçon puisse constituer aussi un exemple possible de dissertation ; or, dans une dissertation, il ne faut pas mettre de titre, car la réflexion que l’on mène doit être continue et enchaînée : les « transitions » sont les moments où l’on explicite le passage d’une idée à une autre, d’un point de vue à un autre, c’est-à-dire ce qui correspond en général à un nouveau titre dans un article ou un traité. N’oubliez donc pas que, dans vos propres copies, y compris le jour du baccalauréat, vous ne devez pas utiliser ce procédé typographique du titre ou des numéros, qui n’est ici qu’une aide pédagogique et est destiné à favoriser et à soutenir votre attention. Quand vous avez un texte à rédiger, il faut le faire de telle manière que les paragraphes ou phrases de transition, ainsi que les termes et locutions de liaison (« en effet », « par exemple », « mais », « cependant », « en dépit de ce que nous venons de voir », etc.), indiquent suffisamment clairement la suite logique et l’enchaînement de vos idées et de votre analyse ; il n’y a pas à craindre, en général, de faire trop lourd sur ce point. De même, nous avons ajouté au texte ci-dessous quelques explications en note, parce qu’il ne s’agit pas ici seulement de montrer comment pouvait être traité le sujet proposé, mais de vous instruire comme dans un cours. Cependant, dans vos propres copies, notamment le jour du baccalauréat, il faut éviter d’ajouter des notes à votre texte (sauf pour corriger brièvement une imperfection que vous remarquez dans votre rédaction au moment de l’ultime relecture). En sorte de faciliter votre lecture et de vous aider à prendre une vue d’ensemble de la leçon, nous avons également mis certaines parties du texte en gras dans la mesure où elles expriment l’idée générale de la partie ou du paragraphe, comme c’est le cas dans les conclusions partielles que constituent notamment les transitions. Enfin deux notes (notes 3 et 27) ont pour but de vous aider à saisir le mouvement et la construction d’ensemble de la pensée au cours de la leçon. Elles n’ajoutent rien au texte mais cherchent à montrer comment il est construit et pourquoi. Ces deux notes ont une grande importance pour vous faire apparaître en quoi cette leçon peut vous montrer concrètement ce que c’est qu’une dissertation et ce qu’il faut essayer de faire, vous-mêmes, quand il vous faut en rédiger. [Introduction] Les sens semblent être la fonction de notre rapport au monde et à nous-même la plus simple, la plus précoce, la plus universelle : outre que nous semblons la partager avec tous les animaux, elle est présente au moins dès la naissance ; avant même que le nouveau-né ne puisse se déplacer et entreprendre la moindre exploration, il est en relation avec le monde et avec lui-même par la sensation ; du fait de la sensation, il n’est jamais sans rien savoir de la réalité. On peut dire, de façon simplifiée, que grâce à elle le monde paraît se donner de lui-même à nous, se présenter lui-même à nous, voire se rendre présent lui-même en nous, sans que nous n’ayons rien à faire, à la différence des situations où nous nous efforçons de prendre connaissance de lui scientifiquement, d’agir de façon maîtrisée et technique sur lui, ou même seulement de nous déplacer uploads/Philosophie/ al7ph00tepa0108-cours-tome1.pdf

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