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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE ECOLE NATIONALE SUPERIEURE MARI

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE ECOLE NATIONALE SUPERIEURE MARITIME Spécialité : Sciences de la navigation Module: Economie Thème : Berth Window Réalisé par : Enseignant : Mr. Morsli Abdel Hakim Mr. Bouda Maître assistant, ENSM Année universitaire: 2021 / 2022 Introduction : MINISTERE DES TRANSPORTS MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE Les Directives pour le contrôle et la gestion de l'encrassement biologique des navires afin de minimiser le transfert d'espèces aquatiques envahissantes (Directives sur l'encrassement biologique) (résolution MEPC.207(62)) visent à fournir une approche cohérente à l'échelle mondiale de la gestion de l'encrassement biologique, qui est l'accumulation de divers organismes aquatiques sur les coques des navires. Elles ont été adoptées par le Comité de la protection du milieu marin (MEPC) lors de sa soixante-deuxième session en juillet 2011 et sont le résultat de trois années de consultation entre les États membres de l'OMI. Les Directives sur l'encrassement biologique représentent une étape décisive vers la réduction du transfert d'espèces aquatiques envahissantes par les navires. Application : Les Directives visent à fournir des conseils utiles sur ces mesures conseils généraux pour tous les types de navires afin de minimise risques liés à la contamination biologique. Elles s'adressent aux nations, aux capitaines, opérateurs, armateurs et constructeurs de navires, opérateurs Installations de nettoyage et de réparation de navires, autorités portuaires, Réparation navale, cale sèche et installation de recyclage, concepteur cavires, sociétés de classification, fabricants et fournisseurs de peinture Antifouling et toute autre partie impliquée. Chaque pays doit déterminer dans quelle mesure les lignes directrices s'appliquent sur son territoire. Objectifs : Ce guide est destiné aux États, capitaines, exploitants, armateurs et chantiers navals, chantiers de réparation navale, cales sèches et chantiers de recyclage, exploitants d'installations de nettoyage et de réparation de navires, concepteurs de navires, sociétés de classification, fabricants de peintures antisalissures et Conseils pratiques pour les fournisseurs, ainsi que comme toute autre partie prenante, sur les mesures visant à minimiser le risque de transfert d'espèces aquatiques envahissantes dû à l'encrassement biologique des navires. Il est important que les méthodes de gestion de l'encrassement biologique soient efficaces, respectueuses de l'environnement, pratiques, minimisent les coûts et les retards des navires et s'appuient sur ces directives dans la mesure du possible. Espèces aquatiques envahissantes : L'introduction d'espèces aquatiques envahissantes dans de nouveaux environnements par les navires a été identifiée comme une menace majeure pour les océans du monde et pour la conservation de la biodiversité. Une multitude d'espèces marines, transportées soit dans les eaux de ballast des navires, soit sur les coques des navires, peuvent survivre pour établir une population reproductrice dans l'environnement hôte, devenant des espèces indigènes envahissantes, supplantant et se multipliant dans des proportions nuisibles. Le problème des espèces envahissantes transportées par les navires s'est intensifié au cours des dernières décennies en raison de l'augmentation du volume du commerce et du trafic et, puisque les volumes du commerce maritime continuent d'augmenter, le problème n'a peut-être pas encore atteint son apogée. Les effets dans de nombreuses régions du monde ont été dévastateurs. Les données quantitatives montrent que le taux de bio-invasions continue d'augmenter à un rythme alarmant et que de nouvelles zones sont constamment envahies. La propagation des espèces envahissantes est désormais reconnue comme l'une des plus grandes menaces pour le bien-être écologique et économique de la planète. Ces espèces causent d'énormes dommages à la biodiversité et aux précieuses richesses naturelles de la terre dont nous dépendons. Les effets directs et indirects sur la santé deviennent de plus en plus graves et les atteintes à l'environnement sont souvent irréversibles. De plus, un impact économique important se produit sur les industries qui dépendent de l'environnement côtier et marin, comme le tourisme, l'aquaculture et la pêche, ainsi que des dommages coûteux aux infrastructures. L'encrassement biologique comme vecteur de transfert d'espèces aquatiques envahissantes par les navires : Les espèces aquatiques envahissantes sont introduites dans de nouveaux environnements par les navires principalement par les eaux de ballast ou l'encrassement de la coque. Bien que l'eau de ballast soit essentielle pour des opérations de navigation modernes sûres et efficaces, la multitude d'espèces marines qu'elle transporte peut poser de graves problèmes écologiques, économiques et sanitaires. Ceux-ci comprennent les bactéries, les microbes, les petits invertébrés, les algues, les œufs, les kystes et les larves de diverses espèces. Le biofouling est également considéré comme l'un des principaux vecteurs de bioinvasions et est décrit comme l'accumulation indésirable de micro-organismes, de plantes, d'algues et d'animaux sur les structures immergées (en particulier les coques de navires). Des études ont montré que l'encrassement biologique peut être un vecteur important de transfert d'espèces aquatiques envahissantes. L'encrassement biologique sur les navires entrant dans les eaux des États peut entraîner l'établissement d'espèces aquatiques envahissantes qui peuvent constituer une menace pour la vie humaine, animale et végétale, les activités économiques et culturelles et l'environnement aquatique. Le potentiel des espèces aquatiques envahissantes transférées par l'encrassement biologique à causer des dommages a été reconnu par l'OMI, la Convention sur la diversité biologique (CDB), plusieurs conventions du PNUE sur les mers régionales (par exemple la Convention de Barcelone pour la protection de la mer Méditerranée contre la pollution), l'Asie Forum de coopération économique du Pacifique (APEC) et Secrétariat du Programme environnemental de la région du Pacifique (PROE). Cadre réglementaire international connexe : La prévention du transfert d'espèces envahissantes et la coordination d'une réponse rapide et efficace aux invasions nécessitent une coopération et une collaboration entre les gouvernements, les secteurs économiques, les organisations non gouvernementales et les organisations de traités internationaux ; la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (UNCLOS) fournit le cadre mondial en exigeant que les États travaillent ensemble « pour prévenir, réduire et contrôler la pollution causée par l'homme de l'environnement marin, y compris l'introduction intentionnelle ou accidentelle d'espèces nuisibles ou exotiques dans un une partie particulière du milieu marin. L'OMI a été à l'avant-garde de l'effort international en prenant l'initiative de lutter contre le transfert d'espèces aquatiques envahissantes par le transport maritime. Avec l'adoption de la Convention internationale pour le contrôle et la gestion des eaux de ballast et des sédiments des navires, 2004 (Convention BWM), les États membres de l'OMI se sont clairement engagés à minimiser le transfert d'espèces aquatiques envahissantes par la navigation, en particulier par les eaux de ballast. D'autre part, alors que la Convention internationale sur le contrôle des systèmes antisalissure nuisibles sur les navires, 2001 (Convention AFS) traite des systèmes antisalissure sur les navires, elle met l'accent sur la prévention des effets néfastes de l'utilisation de produits antisalissure systèmes et les biocides qu'ils peuvent contenir, plutôt que la prévention du transfert d'espèces aquatiques envahissantes par l'encrassement de la coque. Les directives sur l'encrassement biologique : La question du transfert d'espèces aquatiques envahissantes par l'encrassement biologique des navires a d'abord été portée officiellement à l'attention de l'OMI en 2006 et l'année suivante, le MEPC a accepté de charger le sous-comité sur les liquides et gaz en vrac (BLG) d'élaborer des lignes directrices connexes. Les délibérations qui ont suivi au cours des sessions successives du BLG ont abouti à la préparation des directives sur l'encrassement biologique, qui ont été adoptées par le MEPC en 2011. Les Directives ont été complétées par les Orientations pour réduire au minimum le transfert d'espèces aquatiques envahissantes en tant qu'encrassement biologique (encrassement de la coque) pour les bateaux de plaisance, approuvées par le MEPC à sa soixante-quatrième session en octobre 2012 et diffusées sous la cote MEPC.1/Circ.792. Ce guide est destiné à être utilisé par tous les propriétaires et exploitants de bateaux de plaisance de moins de 24 mètres de long, qui peuvent constituer un vecteur important pour le transfert d'espèces aquatiques envahissantes en raison de leur grand nombre et de leur profil d'exploitation qui peut les rendre particulièrement sensibles à l'encrassement biologique. . Au fur et à mesure des progrès scientifiques et technologiques, les directives sur l'encrassement biologique peuvent être affinées pour permettre de traiter le risque de manière plus adéquate. Les États du port, les États du pavillon, les États côtiers et les autres parties qui peuvent aider à atténuer les problèmes associés à l'encrassement biologique devraient faire preuve de diligence raisonnable pour mettre en œuvre les Directives dans toute la mesure du possible, ce qui peut jouer un rôle important dans la réduction du risque de transfert d'espèces envahissantes. espèces aquatiques. À l'appui de ce processus d'examen, l'OMI a préparé les Orientations pour l'évaluation des Directives de 2011 pour le contrôle et la gestion de l'encrassement biologique des navires afin de réduire au minimum le transfert d'espèces aquatiques envahissantes, approuvées par le MEPC lors de sa soixante-cinquième session en mai 2013 et diffusées en tant que MEPC.1/Circ.811. Ces orientations sont fournies pour aider les États membres et les observateurs qui souhaitent collecter les informations nécessaires pour entreprendre de futurs examens des directives sur l'encrassement biologique et pour le faire de manière plus cohérente. Les orientations identifient les types de mesures de performance qui pourraient aider à évaluer les différentes recommandations des lignes directrices. Lors de sa soixante-douzième session en avril 2018, le MEPC a convenu uploads/Philosophie/ morsliabdelhakim-msn2.pdf