Table des matières INTRODUCTION................................................

Table des matières INTRODUCTION..........................................................................................2 I- DEUX COURANTS MAJEURS..................................................................2 1- Philosophie analytique..........................................................................2 2- Philosophie continentale......................................................................3 II- LA PHILOSOPHIE CONTEMPORAINE DU XIXE SIECLE.............................3 III- LA PHILOSOPHIE CONTEMPORAINE DU XXE SIECLE...........................4 CONCLUSION..............................................................................................5 INTRODUCTION La philosophie contemporaine est une expression utilisée pour désigner les différents courants philosophiques nés de la modernité. La philosophie contemporaine a germé au XIXe des semences d'Emmanuel Kant. Celui-ci avait élaboré une théorie de la connaissance basée sur les catégories de l'entendement et en particulier sur les jugements synthétiques a priori. I- DEUX COURANTS MAJEURS Il est possible de comprendre la philosophie contemporaine comme l'ensemble de deux courants majeurs, la philosophie analytique et la phénoménologie. Cependant il convient de faire remarquer que réduire la philosophie contemporaine à ce dualisme de mouvements de pensée, ne permet pas de rendre compte de la philosophie d'une Hannah Arendt ou d'un John Rawls. 1- Philosophie analytique Plutôt anglo-saxonne, elle se propose de clarifier le langage par l'analyse logique et de décomposer les notions utilisées. Elle évolue vers la théorie de la connaissance (d'inspiration positiviste) avec Carnap et Popper, et vers la philosophie du langage avec le second Wittgenstein et des philosophes comme Searle. 2- Philosophie continentale Elle essaie de répondre à la crise des mathématiques par un « retour aux choses mêmes » (selon le mot de Husserl), c'est-à-dire aux phénomènes ou vécus de conscience. Il s'agit de mettre le monde « entre parenthèses » (ne pas se prononcer sur lui, sur son existence, suspendre toutes nos croyances) pour se concentrer sur l'apparaître, sur ce qui se présente à la conscience. Ce n'est pas un point de vue purement naïf : il faut au contraire dépouiller les phénomènes de leurs croyances naïves. Il y aura au cours du XX e siècle toutes sortes de phénoménologies : religieuse, existentielle (Heidegger, Sartre), de la perception (Merleau-Ponty). 2 II- LA PHILOSOPHIE CONTEMPORAINE DU XIXE SIECLE La philosophie du xixe siècle se divise en différentes directions. Elle comprend en effet la philosophie romantique, l'Idéalisme allemand, le positivisme, la pensée socialiste et matérialiste (de Marx, Feuerbach ou Proudhon), l'utilitarisme et le pragmatisme, ainsi que des penseurs chrétiens comme Kierkegaard. Une partie de la philosophie, allemande en particulier, se comprend comme un dialogue critique mais aussi constructif avec la pensée kantienne : ce fut le cas de l'idéalisme allemand, de Schopenhauer et de Nietzsche. Le but avoué étant de reprendre ce qui semblait le plus intéressant dans la philosophie de Kant et de la débarrasser de ce qui semblait être les restes d'une métaphysique dépassée. Schopenhauer mettait en avant la puissance et la domination de la volonté sur la raison en se basant sur la philosophie indienne ; sa vision du monde pessimiste, marquée par l'expérience de la souffrance, s'inspire des idées bouddhistes. Nietzsche, qui accordait une grande importance aux arts, se désignait lui-même comme un immoraliste : selon lui, les valeurs de la morale chrétienne traditionnelle étaient l'expression de la faiblesse et d'une pensée décadente ; il analysa les idées de nihilisme, du surhomme et de l'éternel retour de la répétition sans fin de l'histoire. Les courants philosophiques marqués par l'empirisme ont pris une autre direction, comme le positivisme d'Auguste Comte, qui voulait dépasser la métaphysique au moyen des seules sciences empiriques. En Angleterre, Bentham et Mill développèrent l'utilitarisme, qui soumettait l'économie et l'éthique à un principe de comparaison des avantages et des inconvénients et qui, avec l'idée d'un bien-être social (le principe du « plus grand bonheur du plus grand nombre »), eut une grande influence en Occident. L'économie et la philosophie politique furent aussi marquées par Marx, Engels et Proudhon : les deux premiers voulaient modifier profondément les conditions de vie des ouvriers par un bouleversement des structures économiques et politiques de leur époque, que ces philosophes se donnaient pour tâche d'analyser (voir Le Capital). Kierkegaard était en bien des points un précurseur de l'existentialisme. Il défendait une philosophie imprégnée de religion et représentant un individualisme radical qui dit comment l'on doit se comporter en tant qu'individu singulier dans les différentes situations concrètes. 3 III- LA PHILOSOPHIE CONTEMPORAINE DU XXE SIECLE La philosophie contemporaine, héritière de traditions multiples et contradictoires, se présente sous des formes variées. Schématiquement, on oppose souvent d'un côté la philosophie analytique (Russell, Wittgenstein, Quine), née dans les pays anglophones et postulant que c'est en ayant une meilleure compréhension et un usage logique du langage que l'on peut résoudre les problèmes philosophiques, et d'un autre côté la philosophie continentale, regroupant des approches diverses, ayant dans l'ensemble poursuivi le rejet de la métaphysique, vers une « fin de l'Idéologie », comme la tradition herméneutique (Ricœur, Foucault) et postkantienne, la tradition phénoménologique (Husserl), l'existentialisme (Sartre), le marxisme, la déconstruction de Derrida et de Heidegger, le structuralisme, et la philosophie féministe. Chacun de ces courants interroge les présupposés de la tradition philosophique, le remettant plus ou moins en cause. La philosophie est donc plurielle, aucune méthode n'ayant réussi à s’imposer parmi les philosophes (comme la méthode expérimentale s'est imposée en physique et en chimie par exemple). Il ne faut cependant pas voir l'instabilité des méthodes philosophiques comme une faiblesse de la discipline, mais plutôt comme un de ses traits caractéristiques. Le xxe siècle est aussi celui de l'essor des théories psychanalytiques, qui ont fortement marqué les philosophes, avec leur initiateur Sigmund Freud, et son plus important continuateur en France, Jacques Lacan. En philosophie politique, Hannah Arendt a fourni, après l'échec des totalitarismes du xxe siècle, une analyse de ces systèmes, et s'est interrogée sur la condition moderne et la crise de la culture en Occident. John Rawls, quant à lui, se situe dans l'héritage des théories du contrat social avec sa Théorie de la justice, qui réfléchit aux conditions d'une société juste dans le contexte du libéralisme politique. 4 CONCLUSION Le tour d’horizon de la pensée mathématique qui vient d’être effectué n’a aucune prétention à l’exhaustivité. Il a été visé à chaque fois ce qui paraissait être l’essentiel d’une idée ou d’une théorie, laissant dans l’ombre un fouillis de détails et d’incertitudes qui resteraient à éclaircir. Il a aussi fallu ne pas s’encombrer d’études techniques, qui n’auraient pu convaincre qu’un lecteur mathématicien, sans pour autant modifier la substance ni la teneur de nos conclusions. De manière générale, il est douteux qu’il soit vraiment besoin de se mesurer à la technique pour pouvoir évoquer les lignes directrices des grands mouvements culturels et intellectuels. Si ce n’était d’ailleurs pas le cas, ceux-ci resteraient cloisonnés et purement ésotériques. La récente démonstration du théorème de Fermat a achevé de convaincre ceux qui pouvaient encore en douter : si les contenus mathématiques précis n’ont que peu de répercussions intellectuelles au- delà de quelques cercles d’initiés, le mouvement d’ensemble de la science continue d’être un phénomène social, et la démonstration du théorème a eu un certain écho, pour l’essentiel indépendant des méthodes utilisées, c’est-à-dire de la substance même du résultat. Faut-il en conclure que la science pure ait une valeur et un rôle vis-à-vis de la collectivité qui seraient indépendants de ses contenus ? Qu’il y ait une recherche, terreau d’hommes de science, de collaborations, et structurant une communauté internationale des savants, serait alors plus important que l’activité déployée en son sein… 5 uploads/Philosophie/ philo-contemporain.pdf

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