1 . L’homme se sent libre lorsque rien ne vient entraver ses actions. Il n’est

1 . L’homme se sent libre lorsque rien ne vient entraver ses actions. Il n’est pourtant pas sûr que ce sentiment suffise à garantir l’existence réelle de sa liberté. A travers cet extrait du livre « Système de la nature » écrit en 1770, le philosophe Paul- Henri Thiry D’Holbach s'efforce de prouver comment l'homme n’est pas le maitre absolue de lui-même puisqu’il ne possède pas une liberté absolue qui s’agit d’une liberté qui s’exerce partout et tout le temps mais au contraire une relative qui dépend des circonstances et admet des degrés. Si tout individu éprouve un sentiment immédiat de liberté, cette conviction renvoie-t-elle à une croyance illusoire ou à une véritable connaissance de soi ? L’homme est réellement libre de ses choix ou repose- t-il sur un pouvoir extérieur ? Ainsi si nous pouvons prédire à l’avance des actions des individus seront-t-il réellement libre de leurs actions ? Puisque la question de la liberté du choix semble aporétique dans ce texte, en admettant une réponse claire D’Holbach affirme que l’homme ne sera jamais libre. Le raisonnement de l’auteur aboutit donc à la remise en question de la liberté totale des hommes face à la puissance de la nature. Pour en venir à cette réponse la réflexion D’Holbach progresse en trois parties. Tout d’abord l’auteur nous montre comment les choix de l’homme sont déjà déterminés en avance grâce a la complexité des lois de la Nature. Dans un deuxième temps il affirme que l’homme est loin d’être libre car ses choix sont également conditionnés par la société qui l’entoure. Cela permet de conclure que ces lois de causalité sont nécessaires pour un équilibre dans le monde physique comme morale et en connaissant les effets de chacun, nous pouvons connaitre à l’avance les choix de chaque individu les laissant ainsi aveuglement privés de leur réelle liberté. 2 Paul Henri Thiry D’Holbach commence par montrer que l’homme n’est pas libre de ses actions pendant toute son existence. En outre les hommes ne sont pas maitres d’eux-mêmes dont ils tiennent leur conformation de la nature elle-même. Être libre peut avoir plusieurs niveau de définition sur un plan de la conscience la liberté se définit par la possibilité d’avoir le choix de choisir ses propres actions. Ainsi en reprenant la définition de Paul Henri Thiry D’Holbach l’homme est uniquement un être physique lié à la nature donc est « soumis » a tous les lois qu’elle impose aux être qu’elle renferme sans leur consentement. Au contraire ici la définition proposée par D’Holbach ne rabaisse pas seulement l’humanité a un être fragile mais souligne le fait que la vie des hommes suit une ligne que la nature lui a ordonné de suivre. En quelque sorte nos actions est un ensemble de ce que nous avons fait et de ce que nous allons faire, causée par des causes que le philosophe réfère à « nécessaires » que nous pouvons définir comme quelque chose qui ne peut pas être autrement dont l’opposés est la contingence. Ces causes nécessaires agissent d’après les lois de la nature et produisent alors des effets nécessaires construisant ainsi les vies de chacun des individus sur terre. Globalement l’homme ne pourra pas être libre car il n’est pas maitre d’aimer ou pas ce qu’il trouve aimable ni de ses idées qui lui viennent inconsciemment ainsi jouant contre sa propre volonté car il est constamment modifié par des causes soit visibles ou cachées qui pourrait être vu dans la phare « notre action est une suite de l’impulsion d’un motif quelconque » qui règlent sa façon de vivre. Cette idée peut se rapprocher de celle du mouvement du déterminisme basé 3 sur le fait que les hommes ont toujours eu des idées fausses sur la liberté car ils regardent de façon contingent les évènements en ignorant les causes, l’enchainement et la façon d’agir pensant qu’ils sont alors maitres de la situation. Après avoir défini pourquoi l’homme ne peut pas être libre à cause du système de causes à effets, Paul Henri Thiry D’Holbach s’efforce d’expliquer comment le hommes ne parviendront jamais à atteindre la liberté puisque leurs actions ont également été conditionnées par l’environnement qu’ils ont créé eux même à travers les années. Comme par exemple les individus pourront voir leurs actions ainsi que leurs choix changées inconsciemment à cause des idées reçues pendant leurs années de scolarité. Ainsi les institutions éducatives sont un endroit où les élevés grandissent et sont formés pour rentrer dans le monde adultes mais seulement avec le point de vue de celle du système scolaire du pays ainsi cette connaissance limitée ou agrandit du monde pourra jouer alors un rôle déterminant pour leur actions plus tard soulignant le réelle manque de liberté chaque individu. Pour être véritablement libre il faudrait que l’homme seul soit plus fort que la nature elle-même ainsi il faudrait qu’il sache toute les possibilités d’actions à chaque instant mais cela n’ait pas humainement possible ce qui renforce encore une fois la fragilité des êtres humains face au système naturelle. Pour d’Holbach, l’homme depuis toujours savait qu’il n’était pas complètement maitre de soi-même puisque cette idée fut implantée dans un grand nombre de personne à travers la religion qui est mentionnée d’avantage à la fin du texte. Ces religions relient alors les hommes à un être inconnu ou une force que les hommes tentent d’honorer en le mettent au-dessus d’eux pour expliquer l’origine de ces causes nécessaires et soudaines de leurs actions ou idées qui sont 4 invisibles à leurs yeux. Cette idée est mentionnée dans la phrase « le motif qui détermine l’homme est toujours au-dessus de son pouvoir » Ainsi comme Spinoza qui envisage que les choix des hommes étaient dictés auparavant par la nature puisqu’il rapproche l’homme a une pierre qui tombe et écrit que « l’homme n’est pas un empire dans un empire ». Pour ce philosophe les hommes pas plus que la pierre n’échappent pas « au déterminisme naturel », cette conception selon laquelle tous les évènements naturels sont reliés entre eux par une loi de succession causales nécessaires. Quand l’Homme croit être la cause volontaire de son action, ce qu’il fait n’est, en réalité que l’effet d’une causalité extérieure qui le détermine. Ainsi pour Spinoza comme Holbach l’indépendance et l’autodétermination volontaire sont illusoires car les actions sont déterminées en avances. En effet ces lignes soulignées nous montrent comment l’homme qui veut se sentir libre vit en réalité sans le savoir dans une prison invisible faites de contraintes naturelles, sociales et politiques conçu par un pouvoir dominant qui détermine ses choix à son insu. Finalement, la dernière phare du texte de Paul-Henri Thiry D’Holbach souligne que la nécessité qui règle les mouvements du monde physique comme par exemple le fait que les poids lourds tombent à cause de la gravité, règle aussi tous ceux du monde moral car tout est par conséquent soumis à une forme de fatalité. Pour ce philosophe cet ordre éternel des choses est nécessaire et établi avant tout par la nature car elle permet la création de la liaison entre les causes qui agissent sur les effets qu’elles opèrent. Comme mentionné auparavant cette loi de causalité a également un coté morale (qui s’agit d’un ensemble de principes, de jugements, de règles de conduite relatives au bien et au mal et au valeurs) puisque dans la plupart 5 des cas, les hommes en se mettent en société ou dans un nouveau environnement changent inconsciemment de personnalités ou de centre d’intérêts. Les individus peuvent à la fois devenir bons ou méchants, heureux ainsi que malheureux puis d’autre peuvent développer un sentiment d’amour ou de haine envers d’autres et tout cela inconsciemment contre leur propre volonté ainsi en dehors de leur propre maitrise de soi puisque nous ignorons les causes d’origines crées elle-même issu d’autres causes a effets mais peuvent être prévisibles si l’homme connaissait certaines lois de la Nature. . uploads/Philosophie/ philo-explication-de-texte.pdf

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