1 La métaphore du nom-du-père comme envers du Narcissisme involution entre les

1 La métaphore du nom-du-père comme envers du Narcissisme involution entre les formules de la sexuations et les tours du dire au dit dans l'Étourdit Pour pouvoir apprécier, c'est à dire lire avec quelques intérêts et un certain profit, c'est ce qui intéresse tout le monde, ce que Lacan nous propose dans ses Écrits à partir de "Radiophonie" (1970) et dans le derniers tiers de son séminaire, disons depuis D'un discours qui ne serait pas du semblant, jusqu'à la fin, il nous faut disposer d'une notion dont il faut établir la portée. Nous désignerons cette notion du terme, présent dans le séminaire, d'involution signifiante (15 février 1967) défini par Lacan comme "la copule qui uni l'identique avec le différent" et dont la version topologique en terme de surface nous conduit à résoudre deux problèmes à partir d'un premier résultat. Le premier résultat Théorème : Nous pouvons toujours, dans tous les cas de nœuds (un rond) ou de chaînes (plusieurs ronds distincts et homogènes) disposer (plonger) cet objet sur un multitore. La démonstration de ce théorème est facile à obtenir, bien qu'elle ait semblé longtemps résister aux mathématiciens, résistance surprenante. La démonstration de ce théorème d'existence consiste à dire que dans tous les cas nous savons le faire (mathématiques constructives : la notion d'algorithme). Il suffit de construire l'algorithme, ne rencontrant aucune obstruction, qui produit ce résultat à partir de la définition d'une présentation (mise à plat) quelconque de l'objet en position générale (prendre soin de ne jamais laisser traîner des croisements de plus de deux brins à chaque fois). Donnons les constructions dans trois cas qui vont nous retenir, avec le huit intérieur, le nœud trèfle, la chaînœud Borroméenne. Le huit intérieur. Le nœud trèfle. 2 La chaînœud Borroméenne. Fig. 0 Dans le troisième cas, de la chaînœud Borroméenne, il faut noter et souligner que nous avons tracer un trajet supplémentaire, ici un nœud de trèfle, qui correspond à la coupure dédoublée de notre méthode de lecture de l'un nœud [Nœud. La théorie du nœud esquissée par J. Lacan, fascicule de résultats n°3, par J.M. Vappereau, Topologie en extension, 1997 Paris]. Ce trajet supplémentaire nécessaire pour les objets constitués de plusieurs parties nouages et non-nouages explique la grande difficulté rencontré par Lacan dans les dernière année de son séminaire lorsqu'il essaie de généraliser au nœud Trèfle le résultat donné dans l'Étourdit dans le cas particulier du huit intérieur. Dans ces deux cas le trajet supplémentaire n'est pas nécessaire comme nous allons le voir, mais la notion de chaînœud présente derrière le nœud de Trèfle suffit à créer une interférence qui rend plus compliqué ce qui est encore assez accessible. Nous profitons de cette occasion pour faire apparaître grâce à des hachures, dans chaque cas, le lieu de la bande de Mœbius dans ces surfaces toriques. C'est la raison de l'involution signifiante si on veut bien y réfléchir un moment après avoir entra aperçu le résolutions des deux problèmes. Les deux problèmes Nous pouvons répondre aux deux questions que nous posons à l'occasion de la chaînœud Borroméenne. 1.- Qu'est-ce que nous obtenons si nous découpons par la chaînœud Borroméenne la plus petite surface multitorique (triple tore) qui porte cet objet? 2.- Comment découper en chaînœud Borroméenne la plus petite surface multitorique (triple tore) qui porte cet objet? Les deux réponses nous permettent de résoudre les deux problèmes suivants. 1.- Comment découper la plus petite surface multitorique qui porte la chaînœud Borroméenne afin d'obtenir la surface d'empan de cet objet? Problème qui ne s'entend pas en dehors de notre thématisation, c'est à dire en dehors de notre doctrine. Il suffit d'ajouter la coupure de l'objet au découpage du triple tore qui constitue notre première question. 3 2.- Est-il possible et comment transformer le triple tore en une chaînœud Borroméenne? La réponse à la seconde question répond aussi à celle-ci, c'est la même question et la même réponse. Nous trouvons la réponse au premier problème comme une généralisation de la découpe du tore simple par le huit intérieur donnée par Lacan dans "L'Étourdit" (1972). Nous trouvons la réponse au second problème comme support des termes que Lacan nous propose d'articuler, en un schéma devenu célèbre, dans son troisième exposé prononcé à Rome lors du congrès de son École en 1974 et intitulé "La troisième". Nous donnerons ici seulement la réponse à la première question1 Buenos Aires le 29 mai 2004 Jean Michel Vappereau 1 Pour la réponse à la seconde question voir "La deuxième" exposé présenté au Colloque consacré à L'insistance du réel (La troisième de J.Lacan) organisé par l'École de psychanalyse : Sigmund Freud, l es 12 et 13 mars 2004, publié par l'EPSF. 4 Vient alors l'exposé lui-même. I La métaphore du nom-du-père ou l'envers du Narcissisme Une lecture dirigée au travers de l'Étourdit Nous pouvons lire dans l'Étourdit la version écrite, donnée par Lacan, de ses formules kantiques de l'identification sexuée chez l'animal linguistique, dites aussi formules de la sexuation (séminaires XVIII, XIX, XX). H F ! "x¬#(x) ! "x#(x) ! "x#(x) ! " x#(x) Puis vient un peu de topologie avec la présentation la plus simple, le cas du huit intérieur, de l'involution signifiante. Soit le texte qui formule "la copule qui uni l'identique avec le différent" en terme de surface topologiques orientables et non orientables et qui fait apparaître la nécessité du nœud dans cette structure2. Voilà l'occasion de lier la logique, augmentée par la psychanalyse de Freud, avec la topologie de Lacan ici en termes de surface introduisant au nœud. En logique, il s'agit d'écrire, en langage des prédicats, les deux cas, différents entre eux, qui imposent à une classe de ne pas être un ensemble. Et les deux manière d'y 2 Lacan traite de cette stucture depuis le séminaire XXII "Problémes crutiaux pour la psychanalyse" (deuxiéme leçon) pour la reprendre, aprés la publication de cette version écrite, en vue de la généraliser au nœud de Tréfle, dans ses derniers séminaires (séminaires XII-XVI et XXIV-XXVI). Entre temps il formule la sexuation en logique comme nous venons de le préciser (séminaires XVIII, XIX, XX) et refait la clinique freudienne en termes de nœud (séminaire XXI,XXII, XXIII). L'Étourdit est l'écrit majeur de cette période qui vient après de longues années de travaux où deux coudes restent inaperçus de ses auditeurs d'alors et de ses lecteurs encore aujourd'hui. Avec Position de l'inconscient Lacan apporte ce qu'il appelle lui-même un complément à son discours de Rome des années 50, précision supplémentaire relative à la métaphore et à la métonymie comme effets de parole ou effets de langage. Il se dégage de cette premiére approche de l'involution deux registres dit mouvements, une primordiale pulsation temporelle suivit d'une projection de la topologie du sujet dans l'instant du fantasme. Puis dans Radiophonie parmi de nombreuses précisions se trouve la distinction entre "condensation freudienne au service du refoulement" où "viennent jouer des raisons préalables à la signifiance du sujet qui n'en ai pas encore à jouer de la représentation" et "la métaphore poétique" qui n'a été utilisée que pour illustrer cette condensation mais "qui est bête à manger du foin". 5 suppléer par une construction classique côté mâle, original côté femme : la psychanalyse. Il s'agit donc de théorie des ensembles, théorie qui s'écrit dans sa version axiomatisée (J.L.Krivin 1970) en langage des prédicats. Ce langage a été mis au point grâce à Pierce dans le prolongement des travaux de Frege qui voulait écrire l'arithmétique en raison, conduisant à la découverte de l'incomplétude avec Gödel. C'est le lieu de la théorie de la kantification nécessaire avant d'écrire la théorie des ensembles. Nous devons dire, avant de commencer, pourquoi cette référence à Kant s'impose alors que sa philosophie transcendantale va être subverti. Kant est le premier, dans l'histoire, à avoir disqualifié l'argument de Saint Anselme qui reposait sur la notion d'un prédicat d'existence. Kant à avancé que l'existence n'est pas un prédicat. La logique contemporaine le confirme avec la théorie de la kantification, dite ainsi, si justement par Lacan en référence à Kant, où l'existence est une quantification couplée à l'universel conçue comme négation de l'existence. Ainsi une formule élémentaire de ce langage logique ∀x P(x) ou ∃x P(x) est formée de deux parties : - il y a la partie de la kantification "∀x " qui se lit pour tout x ou "∃x " qui se lit il existe x et - la partie prédicative "P(x)" qui se lit "P de x" pour écrire "x à la propriété P." Ces deux parties vont supporter différemment la négation3. Cette distinction - entre prédicat et kanteur, qui produit deux termes entre lesquels se répartissent les jugements, c'est ainsi que s'expriment les logiciens - est bien connu et nous la retrouvons sous la plume de Freud lui même dans son article traitant de la négation, dans la seconde moitié, lorsqu'il distingue les jugements d'attribution (côté prédicat) des jugements d'existence (côté kanteur) Avec cette distinction nous pouvons aussi décrire le parcours de Lacan allant de la question de savoir si l'Œdipe est universel ("Propos sur le causalité psychique" 1948) uploads/Philosophie/ piketty-t-vive-la-gauche-americaine 1 .pdf

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