PROJET DE THESE DOCTORALE (UCM- Paris VIII) NOM ET PRENOM : Lorena Souyris Opor

PROJET DE THESE DOCTORALE (UCM- Paris VIII) NOM ET PRENOM : Lorena Souyris Oportot L’ exigence de la mort et le conflit du réel : des considérations politiques autour de Jacques Lacan et Maurice Blanchot Proximité à une hypothèse Antécédents généraux.- D’abord, il s’agit de penser la question de la mort chez Jacques Lacan et de quelle manière son statut s’exprime comme le réel, c’est-à-dire, comme déchirement et conflit de la jouissance. Ensuite, la catégorie de la mort lacanienne, pourrait-on articuler avec la notion de la mort chez Maurice Blanchot dans le sens de dissolution qui porte le désir de communauté. Ce désir de communauté donnait un paradoxe propre de l’accomplissement du désir, car, loin de le satisfaire, l’exacerbe, la dépasse au-delà de toute limite ; ce que provoquerait certes douleur et insatisfaction. Donc, alors s’ouvre la question désespérante de ce qu’on peut bien désirer lorsque tout est accompli. Rien, bien sûr, mais c’est là justement ce que se met à désirer le désir lorsqu’il a été satisfait. En effet, la morte insiste comme désir sans désir, comme l’insatisfaction de celui qui est satisfait et c’est ce que Lacan affirme comme le pur défaut, le pur manque. Elle ouvre par où tout ce qui est se laisse soudainement déborder et déposer par que qui échappe et excède. Étrange surplus, certes, qui poudrais être le surplus interminable du « mourir » blanchoie dont manière de procéder n’est que l’altérité, l’extériorité comme force passive de dissolution et disparition de sujet et qui débouche sur le fragmentaire. Mais aussi c’est le mourir du récit et de la conventionalité du langage univoque et stable réduite à la détermination et à l’assignation, pour donner un pas au-delà, c’est-à-dire, donner un pas au langage équivoque dont manière de procéder c’est un langage du déchire, où c’est possible la condition de déplacement et déphasage entre désignation et signification dans l’acte de la parole, mais aussi de l’aliénation. Voilà donc, comment peut-on décrire, alors, une articulation entre Lacan et Blanchot par rapport à la mort ? Peut-être que sur le « désœuvrement » blanchoie ou encore dans le pur « désir » insaturable lacanien ? De quelle manière le langage de la mort c’est le langage de la faille, de la fracture qui possibilité une pensée de l’altération (Bataille) et même de déstabilisation, qui donne une parole lequel assume le mouvement d’une sortie vers l’extériorité. Or, cette pensée exprimée dans cette parole, peut-elle se défaire de celui qui l’énonce ? Pour non tomber pas dans la signification, symbolisation et représentation du langage assignat. A cet égard, la mort et son statut face à langage ou dans le langage, conduit à la question de la (de) configuration de l’espace de leur énonciation, c’est-à-dire, d’un déficit des formes structurales du langage qui seul c’est possible grâce une pensée de la mort comme force de l’événement d’une altérité singulier qui s’exprime à travers une constante métamorphose, voici son déficit de formes fixes. Hypothèse.- Or, puisque l’objectif c’est essayer de problématiser l’idée de mort qui structure la psychanalyse lacanienne à partir d’une articulation avec la notion du « mourir » blanchoie qui tient en compte la possibilité d’un langage dont auto — négation de l’énonciation soit un mode de manifestation du réel et qui, en plus, s’exprime comme l’interruption de la présence de la conscience à soi même, que Blanchot il-appelle « ce neutre », ce « il y a », « le désastre ». ; je voudrai dire que c’est possible penser la mort liée au langage, dans la mesure où l’on demande, dans la structuration des processus de subjectivation, un mode de négativité qui ne soit pas indication d’un non-être, rejet hors de soi de ce qui porte atteinte au principe du plaisir, mais qui soit une de — subjectivation, une dissolution et par le même une mode d’impossibilité de toute appropriation exprimée dans un langage de ce indicible. Pourtant, cela indicible du langage on manifeste par la constante perte, ne seule pas de la parole et du récit qu’a désigné et donnée signification hégémonique aux processus de symbolisation, conceptualisation et formalisation déterminant quoi ont conduit à technologies de la représentation, mais par le du désir d’appropriation/désappropriation de cela étranger et propre comme est la mort, dont manifestation s’exprime surtout dans la sublimation de l’espace poétique et dans le paradigme spatial de la scène autre de l’inconsciente. Ainsi, suivant à Blanchot, cet espace poétique, c’est constitutif de jouissance par son statut de désir d’appropriation ; mais aussi, l’on écart dans le jeu du langage où il n’y a pas logique mise qu’on précipita dans cet impensable qui, suivant à Lacan, c’est la scène autre de l’inconsciente. Ce jeu qui l'on disperse convers-on dans devenir, dans un langage dans procès qui fait possible un sujet dans procès (Kristeva). Parce que disparaît le « Moi » donnant la place au langage de la mort. D’autre coté, le projet lacanien de penser la mort à partir des processus non conceptuels de formalisation, comme c’est le champ du réel, pourrait être pensée, encore, par rapport à une coupure dans le processus d’identification entre le moi et l’autre. C’est-à-dire, essayer établir une suspension dans l’identification avec l’autre, car cet autre pourrait être une figure d’énonciation du père comme l’image du moi lui-même. Autrement dit, tenter problématiser l’imaginaire du père comme ce qui structure le fantasme de l’autorité et, de même la rivalité entre le moi et l’autre. Vue cela je pense qui c’est possible à penser depuis un stade d’an-altérité dans le sens d’une disparition ou négation de toute forme de l’aliénation du moi dans l’autre. Mon idée c’est problématiser le statut de l’aliénation par rapport au procès de de- subjectivation et de — identification entre le moi et l’autre. Or, l’articulation laquelle pourrait s’établir avec Blanchot par rapport à une de -identification, est précisément avec l’idée de « ce neutre » ou en effet, de « désastre ». Finalement, toute cette démarche pourrait montrer les limites et frontières des opérateurs de symbolisation homogène et analytique comme c’est la loi du père et la croyance du moi, pour donner pas à une pensée de la mort liée à la déstabilisation d’un langage dans procès qui pourrait ouvrer un nouveau champ dans l’articulation entre esthétique et psychanalyse. BIBLIOGRAFIA.- Lacan, Jacques. « Les Seminaires » (todos los seminarios, pero particularmente, los cursos que dicto sobre el concepto de muerte), Editions Du Seuil, Paris. Textes Etablis par Jacques Allain Miller. Lacan, Jacques. « L’agressivité en psychanalyse » EN Ecrits (2 volumes). Editions Du Seuil, Paris. 1966. Lacan, Jacques. « Fonction et champ de la parole et du langage en psychanalyse » EN Ecrits (2 volumes). 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