1 CERTIFICATION COMPLEMENTAIRE Inter académique Créteil-Paris-Versailles FRANÇA

1 CERTIFICATION COMPLEMENTAIRE Inter académique Créteil-Paris-Versailles FRANÇAIS LANGUE SECONDE (FLS) SESSION 2016 Rapport de jury Le présent rapport de jury sur la session 2016 de la certification complémentaire en FLS (CCFLS) vise également à permettre aux candidats de se préparer au mieux à l’examen en cernant l’épreuve et en repérant les principales attentes du jury. Il a été rédigé grâce aux échanges avec les membres du jury et aux contributions transmises par les commissions ayant siégé lors de la session 2016. Nous remercions chaleureusement l’ensemble des inspecteurs, formateurs, personnels des CASNAV, professeurs pour leur implication. I- Données chiffrées.  Nombre total d’inscrits : 321 (271 en 2015)  Nombre total de candidats convoqués (candidatures recevables ayant envoyé le rapport dans le délai imparti) : 191 (95 dans le premier degré, 96 dans le second)  Nombre total des présents : 177 (88 dans le premier degré, 89 dans le second).  Nombre de candidats admis : 103, soit 58% des candidats présents (61% de candidats admis dans le 1er degré, 55% dans de second). Pourcentage de candidats admis depuis 2009  Nombre de candidats Le nombre de candidats convoqué a augmenté par rapport aux années précédentes. Notons que de nombreux enseignants s’inscrivent à la certification mais renoncent à la présenter : 130 inscrits n’ont pas envoyé leur dossier, et 14 enseignants ayant envoyé leur dossier ont été absents le jour de l’examen. Néanmoins, la certification complémentaire en Français langue seconde (CCFLS) continue au fil des ans à attirer davantage de candidats. 2  Taux de réussite Résultats statut Présents Admis Non admis Professeurs des écoles et instituteurs dans le premier degré 88 54 34 Certifiés / Agrégés /Maître contractuel et agréé / stagiaires 2nd degré / Certifiés PLP 89 49 40 TOTAL 177 103 74 Le taux de réussite est en baisse cette année (58% contre 65% l’an dernier). C’est surtout dans le second degré que la baisse est significative : 55% des candidats ont été admis contre 68% l’an dernier. L’ensemble des membres des commissions ont souligné l’importance de la préparation. Les candidats qui ont suivi une formation auprès des Casnav de Créteil, Paris ou Versailles ont beaucoup mieux réussi cette certification. La certification complémentaire est un examen, non un concours. Elle valide un niveau de connaissances et de compétences, elle ne sélectionne pas un quota de reçus. La réussite de tous les candidats à une session est l’horizon du jury. II- Profil des candidats Sur 191 inscrits, 28 candidats sont des hommes et 163 des femmes. 88 enseignent dans l’académie de Créteil, 23 à Paris et 80 à Versailles. Le plus jeune candidat est né en 1990 et le plus âgé en 1955, la majorité étant née entre 1970 et 1985. a) Premier degré 86 candidats sur 88 sont professeurs des écoles, 2 sont instituteurs. Ces candidats travaillent ou non en Upe2a, certains sont enseignants en classe ordinaire, parfois dans une école dotée d’une Upe2a, parfois non. D’autres sont en SEGPA. Une grande majorité des candidats a suivi une formation pour préparer cette certification. b) Second degré Parmi les 96 candidats inscrits, 5 sont stagiaires, 86 sont certifiés et 5 sont agrégés. La majorité est professeur de lettres (2 en lettres classiques, 40 en lettres modernes, 15 en lettres-histoire, 6 professeurs de lettres-anglais). Cette année se sont présentés 3 professeurs d’allemand, 8 professeurs d’anglais, 7 professeurs documentalistes, 2 professeurs d’éducation physique et sportive, 6 professeurs d’espagnol, 4 professeurs d’histoire-géographie, 1 professeur d’italien, 1 professeur de mathématiques, 1 professeur de sciences de la vie et de la terre, Comme dans le premier degré, certains enseignent en Upe2a collège ou lycée, d’autres en classes ordinaires, que ce soit en collège, lycée professionnel, technologique ou général, là encore dans des établissements dotés ou non d’une Upe2a ou d’une Upe2a-NSA (pour élèves non scolarisés antérieurement). 3 III- L’examen L’évaluation des candidats est réalisée par une appréciation écrite et par une note sur 20. La notification du résultat est transmise aux candidats. La note et l’appréciation peuvent être communiquées sur demande aux services du SIEC. Il est important que les candidats non reçus comprennent la signification de cette note : si elle est voisine de la moyenne, elle indique la voie de la réussite à une session ultérieure. Souvent, les membres du jury ont jugé qu’il manquait un élément pour valider la certification : par exemple une expérience (même d’observation) en Upe2a, une connaissance théorique suffisante, une réflexion aboutie à partir d’une situation de groupe (gestion de l’hétérogénéité…). Si la note est très éloignée de la moyenne, elle signale que l’enjeu de cette certification n’est pas perçu. a) Motivation et préparation des candidats Comme chaque année, la très grande majorité des candidats manifeste sa motivation et son intérêt pour le champ disciplinaire du FLS. Beaucoup se sont documentés avec une réelle conscience professionnelle, ont appréhendé avec finesse les notions, ont eu à cœur d’enrichir leur parcours et portent un véritable intérêt à la problématique des élèves allophones nouvellement arrivés, ainsi qu’à leur inclusion et scolarisation. Certains candidats ne perçoivent pas précisément les enjeux pédagogiques et/ou institutionnels de cet examen. La certification en FLS valide des compétences pour enseigner le français en Upe2a. Pour réussir cet examen, il est donc indispensable de se projeter en tant qu’enseignant de français en Upe2a. Autrement dit, l’objectif n’est pas de valider un acquis ou une expérience d’enseignement d’une autre matière que le français (pour les enseignants du second degré), ou en français langue étrangère. Un travail même prolongé auprès d’un public non francophone n’est pas suffisant pour obtenir cet examen, s’il n’étaye par une réflexion. Mais ces expériences peuvent prendre place dans le cheminement, la réflexion vers le FLS. De même, l’enseignement en classe ordinaire, auprès de quelques élèves non francophones, dans le cadre de module d’apprentissage, peut être un point d’appui aux questionnements relatifs au champ disciplinaire du FLS. Le degré de préparation, déterminant, reste très inégal. Chaque candidat doit s’être préparé à la fois sur le plan théorique (savoirs didactique, données institutionnelles – encore souvent ignorées ou mal connues - réflexion pédagogique) et sur un plan plus pratique et concret (stages suivis et analysés, observations menées sur le terrain et questionnées, éventuelles pratiques d’enseignement spécifique mises en perspective, connaissance de quelques outils pédagogiques et de la réalité des Upe2a...). Les candidats qui ont participé au stage académique pour préparer la certification FLS ont une meilleure appréhension des derniers textes et des approches didactiques les plus récentes. Les meilleurs atouts pour l’admission supposent l’articulation entre le cadre conceptuel et le terrain, entre les données scientifiques reconnues et un parcours singulier. L’échec est souvent le fait de professeurs peu aptes à un regard analytique ou, à l’inverse, de candidats dotés de connaissances, parfois solides, mais incapables de les relier à une réflexion plus pragmatique et plus personnelle. L’expérience du terrain, si longue et variée soit-elle, ne garantit pas l’obtention de la certification ; de même, la seule maîtrise de la théorie n’est pas suffisante. Signalons aux candidats du second degré issus d’autres disciplines que les Lettres, qu’une bonne connaissance du FLS ne suffit pas : il convient que le candidat soit aussi au fait des principaux aspects des programmes concernant la maîtrise de la langue et l’enseignement du français en classe ordinaire (bases théoriques, principes généraux de mise en œuvre, grandes finalités selon le niveau d’enseignement) et qu’il soit en mesure d’articuler ces grandes orientations aux pratiques et contenus d’enseignement des Upe2a du second degré. Un professeur de langue vivante étrangère, 4 par exemple, doit être capable de se décentrer de son enseignement d’une LVE, de réfléchir à la possible transversalité des contenus et démarches pédagogiques de sa discipline au bénéfice de l’enseignement du FLS. L’expérience de chacun jusqu’au jour de l’examen doit enrichir la réflexion concernant l’enseignement du FLS en Upe2a. Diverses commissions ont apprécié par ailleurs que des références soient faites au socle commun de connaissances et de compétences, références qui doivent être mises en relation avec des outils ou des repères propres au FLE et FLS, comme le Cadre européen commun de références pour les langues (CECRL). b) Le rapport écrit Le texte officiel de l’examen, le BO n° 39 du 28 octobre 2004, donne un cadrage réglementaire minimal dans la partie II « dépôt des candidatures ». Les remarques données ci-dessous visent à apporter quelques compléments. Même s’il n’est pas directement soumis à notation, le rapport a son importance car il permet au jury de se faire une idée du candidat, de son profil, de ses savoirs, de son aptitude à la réflexion, de sa motivation, de sa juste perception des enjeux de l’examen. Par les interrogations qu’il soulève, il sert la plupart du temps de tremplin au début de l’entretien. Les commissions de 2016 soulignent toutes que les rapports demeurent extrêmement inégaux. Certains semblent avoir été écrits dans la précipitation, tandis que d’autres sont présentés avec soin et rigueur ; le nombre de pages peut considérablement varier. Des annexes peuvent figurer en complément du dossier mais celles-ci sont parfois disproportionnées et n’ont uploads/Philosophie/ rapport-du-jury-fls-2016 1 .pdf

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