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Revue Spirite 1914 Communication médianimique attribuée à Jeanne d’Arc Juillet

Revue Spirite 1914 Communication médianimique attribuée à Jeanne d’Arc Juillet 1914 Communication médianimique attribuée à Jeanne d’Arc 493 à 506 1 Communication médianimique attribuée à Jeanne d’Arc Les instructions qui suivent ont été données à une brave femme, presque illettrée. Je n’ai fait que les mettre en forme. Cette dame est absolument incapable d’avoir conçu d’elle-même un pareil dessein et de l’avoir mené à bien, presque sans ratures sur la copie. Si l’on exclut l’intervention de l’invisible, je déclare ne pouvoir donner aucune explication. Le lecteur trouvera sans doute que la signature de Jeanne d’Arc n’a pas l’authenticité suffisante pour amener la conviction. Les doutes qu’il pourrait émettre sont absolument justifiés, on ne sautait, en effet, être trop prudent à cet égard. On parle tant d’apparitions de Jeanne d’Arc et elle est censé dire des choses si discordantes, qu’il y a évidemment bien des illusions. En ce qui concerne ces "instructions” j’avais demandé moi-même des preuves d’identité. L’entité qui prétend être Jeanne d’Arc, se montra d'abord offensée de l’insistance que je mettais à en obtenir. Elle s’empara alors du médium par semi-incorporation, en ce sens que la dame qui servait de médium ne perdait pas conscience elle-même, mais le ton changea brusquement, et, au lieu de la réserve, de la timidité même de cette dame, je constatais, ainsi que les assistants, une transformation presque complète. L’entité me dit qu’après m’avoir donné déjà tant de preuves d’identité elle ne comprenait pas cette insistance de ma part. Sur ce point, elle avait raison. Je répondis néanmoins qu’ayant été quelquefois trompé, elle ne devait pas se trouver blessée de ma demande. “Je ne vous en veux pas, répondit-elle, mais vous au moins, vous devez me reconnaitre”... Moi ? Pas du tout ! Je ne vous vois pas, et je persiste dans le doute.” (1) (1) Deux entre autres ne m’ont laissé aucun doute : un cas de matérialisation tellement net que le corps interceptait la lumière d’une fenêtre, comme l’aurait fait une personne vivante, et, une autre fois, une volée d’étincelles, lorsque je me tenais près de sa statue dans l’église d’Aumale (Seine Inférieure). Alors se produisit un phénomène étrange: “Vous exigez des preuves d’identité ! Vous serez satisfait : Je vais vous en fournir.” Nous avions tous la sensation qu’il allait se passer quelque chose de grave. Les dames étaient en proie à une vive émotion. L’entité exigea alors de chacun de nous le serment de ne rien révéler de ce qui allait suivre. Quand nous l’eûmes prêté, elle nous donna les preuves demandées. Pour ma part donc, je crois que l’entité qui discutait si âprement avec moi était véritablement Jeanne, et je regrettai de l’avoir poussé à bout. Elle nous dit alors un secret d’une telle importance que nous ne pourrions le divulguer quand même notre parole n’y serait pas engagée. Abbé J. - A. Petit 2 COMMUNICATION Mes amis, mes frères, ces instructions ont pour but de vous signaler la marche des évènements qui suivront cette épouvantable guerre. Effroyable destruction de chair humaine, cris d’angoisse et de désespoir, désolation générale : ce sera lamentable (1) (1) Précédemment Jeanne d’Arc avait décrit les principales phases de la prochaine guerre franco-allemande et ses résultats. Déclaration brusque au moment où l’on ne s’y attend pas en France, invasion en masse, occupation complète de deux départements et de quelques villes et d’un troisième, recul de nos troupes de couverture. Au lieu de diriger les troupes de renfort sur la ligne de combat, le gouvernement français les concentre en arrière pour rompre ce courant d’invasions qui semble avoir la capitale pour objectif. Bataille acharnée. L'ennemi se divise en trois corps d’armée, les français l’imitent. Les deux premiers corps sont fort malmenés et l’un d’eux très compromis par suite d’un mouvement tournant, mais l’imprudence de quelques chefs français nous attire un revers sérieux, et il faut que leurs collègues volent à leur secours pour les dégager. Toutes ces manœuvres sont dirigées invisiblement par Jeanne d’Arc et d’autres chefs désincarnés qui assistent nos généraux. A la fin, l’armée ennemie est rompue. Une partie est rejetée au-delà des Vosges ou nos soldats la poursuivent, l’autre se réfugie en Belgique, qu’elle traite en pays conquis. Protestation du gouvernement belge, intervention d’autres puissances, écrasement final de l’ennemi et effondrement de l’empire allemand. Telles sont les grandes lignes de cette lutte effrayante, sans égale dans l’histoire. J’en ai donné le récit, l’an dernier, dans la Vie Nouvelle à titre purement documentaire, sans engager ma responsabilité sauf sur un point : La paysanne qui m’a remis cette communication n’a reçu qu’une instruction très sommaire, et un pareil plan n’a jamais pu sortir de son cerveau. Qui vivra verra. Les clameurs générales sont inutiles, ce qu’il faut, c’est essayer de comprendre quelles sont les causes qui ont provoquées ce désastre. Les causes premières sont d’ordre moral. On ne croit plus à l’action invisible de la Providence, on ne voit en tout que le côté matériel. Chacun ne vit que pour soi, peu importe le prochain : il n’existe que pour être dépouillé au profit du plus fort ou du plus adroit, et c’est de toute logique, puisqu'après la vie c’est le néant. Jouissons donc, puisque le reste n’est rien. De là des excès de toute nature : ils sont arrivés à leur comble, on ne peut plus rien ajouter. Mais on a compté sans quelqu’un, et ce quelqu’un est Dieu. Mes frères, mes amis, comprenez bien ce mot : Dieu. La divinité a une valeur réelle, et n’est point un fantôme de l’imagination. Qu’on le veuille ou non, elle seule est la clef de tout, et elle donnera bientôt des preuves irréfragables de sa justice, en intervenant clairement dans les affaires de ce monde. Je n’entrerai pas dans de hautes considérations. Je m’adresse aux simples, aux ignorants, et je me mets à leur portée. Je laisse les savants se perdre dans la contemplation de leur propre génie. Ils sont nombreux et à divers titres ceux qui se croient infaillibles. Parce qu’ils ont eu, dès leur jeunesse, une idée fausse de la divinité et qu’ils l’ont appropriée à leur 3 mentalité, il se considèrent comme très instruits, et ne savent pas le premier mot de la question. Ils sont butés dans leur croyance et refusent non seulement d’admettre, mais même d’écouter simplement ce qu’on pourrait leur dire. Toute discussions est inutile. Mais parce qu’ils repoussent obstinément la lumière, il ne reste qu’un moyen de les sauver malgré eux. Les lois de la justice immanente s’en chargent, et personne ne peut y échapper. Dans la période terrible que nous allons traverser, ceux qui chercheront leur appui en Dieu ne seront pas atteints, les autres ne sauront à qui s’adresser. Lorsque le signe de la grande évolution religieuse apparaîtra, ils se révolteront encore et refuseront de changer leur manière de voir, mais plus ils s’obstineront, plus le fardeau deviendra pesant. Leurs frères, au contraire, seront dans la paix et n’auront d’autre souci que d’éclairer les hommes de bonne volonté. C’est surtout dans le peuple qu’on les rencontrera. Beaucoup se réveilleront comme d’un lourd sommeil et ouvriront avec joie les yeux à la lumière. Les conséquences de ces deux états d’esprit différents ne se feront pas attendre et elles seront fatales. L’humanité sera divisée en deux camps. Les uns auront la force divine en partage, les autres tomberont sous le coup de la justice. Comprenez bien ce n’est que la justice divine, et estimez là à sa juste valeur. Elle n’est pas boiteuse est incertaine comme la justice humaine, mais elle se manifeste sous des formes différentes, selon la nature des fautes que l’on à commises, des actes que l’on a accomplis contre les lois générales qui gouvernent le monde. Chacun reçoit le fruit de son travail. C’est pourquoi ceux qui se seront acharnés à repousser les lois divines ressentiront les effets de cette justice. Tous leurs actes, leurs pensées même seront pour eux des causes d’affliction. Ils endureront ce qu’ils voulaient faire souffrir à d’autres, quand même leur mauvaise intention n’aurait pas été mise à exécution, car rien n’est caché devant Dieu. Si tout se terminait à la vie, ce serait encore tolérable, mais quels nouveaux systèmes plus douloureux leur réserve la vie d’outre-tombe ! La volonté divine est de sauver ses enfants, et les maux même qui nous arrivent n’ont pas d’autres but. Ils seraient néanmoins trop souvent sans profit. Si Dieu ne suscitait en même temps des hérauts pour proclamer devant le monde ces hautes vérités. * ** Ces hérauts seront des médiums, c’est à dire des personnes inspirées, et de toute part s’élèveront des voix puissantes proclamant la rénovation de la terre. Une ère nouvelle se lève sur le monde. Les vieilles croyances surchargées de détails fantaisistes ou de pratiques stériles vont sombrer, pour faire place à la vérité, à la bonté, à l’humilité, à la charité morale, à la fraternité universelle. Qu’elle est belle cette perspective de l’avenir ou les hommes s’aimeront et s’entraideront les uns les autres, se considèreront tous comme uploads/Philosophie/ revue-spirite-1914-juillet-jehanne-d-x27-arc-communication-medianimique.pdf