Desarrollo de los temas TEMA 25 Conceptualización y articulación del discurso.

Desarrollo de los temas TEMA 25 Conceptualización y articulación del discurso. Conceptualisation et articulation du discours. F R A N C É S elaborado por EL EQUIPO DE PROFESORES DEL CENTRO DOCUMENTACIÓN 25.2 CEDE FRANCÉS CENTRO DOCUMENTACIÓN DE ESTUDIOS Y OPOSICIONES - C/ CARTAGENA, 129 – 28002 MADRID www.cede.es − e-mail: oposiciones@cede.es − TEL.: 91 564 42 94 0. INTRODUCTION 1. LE CONCEPT DE DISCOURS A. ÉVOLUTION DE LA NOTION B. LE POINT DE VUE DE LA PRAGMATIQUE C. DICHOTOMIES AUTOUR DU TERME DE DISCOURS 2. ARTICULATION DU DISCOURS OU MISE EN TEXTE A. MACRO-STRUCTURE ET MICRO-STRUCTURE a) Macrostructure : le principe de cohérence textuelle b) La cohésion ou connexité B. CONTEXTE ET CO-TEXTE C. SÉQUENCES TEXTUELLES D. CONNECTEURS ET ORGANISATEURS TEXTUELS E. LES MARQUES DE LA SUBJECTIVITÉ 3. ANNEXES - Biographie de G.Guillaume, Maingueneau, Harris - Article : psychomécanique du langage et rééducation orthophonique - Les règles de cohérence - Exercice pratique sur les séquences textuelles 4. BIBLIOGRAPHIE ET RÉFÉRENCES WEB FRANCÉS CEDE 25.3 CENTRO DOCUMENTACIÓN DE ESTUDIOS Y OPOSICIONES - C/ CARTAGENA, 129 – 28002 MADRID www.cede.es − e-mail: oposiciones@cede.es − TEL.: 91 564 42 94 Sujet complexe, d’autant plus que la linguistique du discours est en pleine évolution, ainsi que la terminologie employée par les spécialistes du moment Sujets en rapport : le 3, le 15, le 27 & le 28. 0. INTRODUCTION La définition donnée par les dictionnaires du terme conceptualisation fait référence à « la représentation mentale que l’on a de quelque chose ». La première partie de ce sujet porte donc sur le concept de discours. Il existe un grand nombre d’acceptions associées à ce terme, assez proches les unes des autres, d’autant plus que ce concept éveille un grand intérêt chez les linguistes depuis une vingtaine d’années et que le domaine de l’analyse de discours est en pleine évolution actuellement. Cette notion avait déjà été mise en avant par G. Guillaume1, et a connu un essor fulgurant avec le déclin du structuralisme et la montée des courants pragmatiques. Ces courants considèrent que parler, c’est “faire” quelque chose. L’acte de langage, lorsqu’il a lieu, aboutit à un résultat, auquel Guillaume a donné le nom de discours. Ce n’est qu’une des nombreuses acceptions que ce terme possède actuellement, comme nous le verrons dans le développement de ce sujet. 1. LE CONCEPT DE DISCOURS Quelques théoriciens de l’analyse de discours Jean-Michel Adam Mikhaïl Bakhtine Roland Barthes Émile Benveniste Oswald Ducrot Michel Foucault G.Guillaume Roman Jakobson Dominique Maingueneau Michel Pêcheux T.A. Van Dijk A. ÉVOLUTION DE LA NOTION DE DISCOURS2 Il semble qu'il n'y ait pas de mot plus polysémique que “discours” dans le champ de la linguistique. En effet, ce terme connaît non seulement des emplois variés mais aussi des délimitations assez floues. De cette pluralité de définitions, il se dégage chez tous les auteurs que le discours désigne toute réalisation orale ou écrite par un sujet, de la dimension de la 1 Voir biographie de Guillaume et article sur son travail en annexe. 2 D’après : www.infoamerica.org/teoria_articulos/discurso 25.4 CEDE FRANCÉS CENTRO DOCUMENTACIÓN DE ESTUDIOS Y OPOSICIONES - C/ CARTAGENA, 129 – 28002 MADRID www.cede.es − e-mail: oposiciones@cede.es − TEL.: 91 564 42 94 phrase ou au-delà (succession de phrases: texte) et ainsi que son contexte. Pour Michel Arrivé : ‹‹le discours peut être conçu comme une extension de la linguistique, ou comme symptôme d'une difficulté interne de la linguistique (particulièrement dans le domaine du sens), rendant nécessaire le recours à d'autres disciplines››. La question du discours n’est pas énoncée dans le cours de linguistique de Ferdinand de Saussure qui circonscrit le domaine de la linguistique comme une étude de la langue, elle- même définie comme un “système de signes”. Sa théorie repose sur une opposition langue/parole et la recherche en linguistique s’oriente vers l’étude du système de la langue par opposition aux manifestations individuelles de la parole. La première mise en cause de l’opposition saussurienne qui réhabilite la parole apparaît en 1909 chez Charles Bally, dans son traité de stylistique. Celui-ci expose les principes d’une linguistique de la parole qui ouvre la voie de la recherche sur la relation entretenue par le sujet parlant, son discours et le contexte. Chez Guillaume3, on trouve la notion de l’acte de discours, qui tend à apporter plus de précisions sur la place du sujet parlant ; mais cette théorie ne dépasse pas celle de Saussure. Chez les formalistes russes, par contre, se développe à partir de 1915 une recherche sur les structures narratives de la littérature orale et écrite. En 1928, on découvre, dans Morphologie du conte de Propp, l’ambition de dépasser le principe de l’immanence pour s’intéresser aux vastes ensembles discursifs que sont les textes, afin de rendre compte de l’organisation syntaxique et sémantique d’un texte. Benveniste, qui effectue des recherches sur l’énonciation et la sémiologie de la langue, en partant de la philosophie analytique et en particulier de la théorie des actes de parole de l’anglo-saxon Austin, contribue à introduire dans la linguistique française un thème nouveau, qui représente aujourd’hui ce qu’on appelle communément l’analyse de discours. En partant du mode de fonctionnement de l’énonciation4, Benveniste (1966) oppose le discours à la langue, qui est un ensemble fini relativement stable d'éléments potentiels. Il définit l'énonciation en tant que : « Acte individuel par lequel un locuteur met en fonctionnement le système de la langue; la conversion de la langue en discours. » Le discours, dira-t-il, est cette manifestation de l’énonciation chaque fois que quelqu’un parle. Cette définition de Benveniste semble entretenir un lien avec celle que Jean-Michel Adam (1989) énonce de la manière suivante : 3 Voir biographie et article en annexe. 4 Voir sujet 3. FRANCÉS CEDE 25.5 CENTRO DOCUMENTACIÓN DE ESTUDIOS Y OPOSICIONES - C/ CARTAGENA, 129 – 28002 MADRID www.cede.es − e-mail: oposiciones@cede.es − TEL.: 91 564 42 94 “(…) un discours est un énoncé caractérisable certes par des propriétés textuelles mais surtout comme un acte de discours accompli dans une situation (participants, institutions, lieu, temps)”. La naissance d’une linguistique de l’énonciation apporte un souffle nouveau dans la façon d’aborder le discours. Avec la prise en compte des conditions de production, le discours est désormais défini comme toute production (verbale et non verbale) d'énoncés accompagnés de leurs circonstances de production et d'interprétation. C’est à partir de cette période que l’objet de l’analyse de discours ne consistait plus à rechercher ce que dit le texte, mais la façon dont il le dit. L’instabilité de la notion de discours rend dérisoire toute tentative de donner une définition précise du discours et de l’analyse de discours. On peut dans ce cas expliquer pourquoi le terme de discours recouvre plusieurs acceptions selon les chercheurs ; certains en ont une conception très restreinte, d'autres en font un synonyme de "texte" ou “d'énoncé”. On peut déjà dire que le discours est (1) une unité linguistique de dimension supérieure à la phrase (transphrastique), un message pris globalement. Le terme de “discours” désigne aussi (2) un ensemble d'énoncés de dimension variable produits à partir d'une position sociale ou idéologique ; comme c'est le cas par exemple de la déclaration d'une personnalité politique ou syndicale. Par discours, on envisage aussi (3) la conversation comme type particulier d'énonciation. Si dans un passé récent, le terme de discours ne référait qu’à une production orale, de nos jours, celui-ci recouvre non seulement le discours oral mais aussi le texte écrit ; c'est-à-dire qu'il s'applique aux énoncés oraux et écrits. B. DICHOTOMIES AUTOUR DU TERME DE DISCOURS Le discours entre dans une série d’oppositions classiques. En particulier : • Discours vs phrase. Le discours constitue une unité linguistique constituée d’une succession de phrases. C’est dans cette acception que Z.S. Harris parle d’ « analyse du discours’ » et que certains parlent de « grammaire du discours »; on préfère aujourd’hui parler de ’’linguistique textuelle’’. • Discours vs langue : - La langue définie comme système de valeurs virtuelles s’oppose au discours, à l’usage de la langue dans un contexte particulier, qui filtre ces valeurs et peut en susciter de nouvelles. On est au plus près de l’opposition saussurienne langue/parole: ’’La distinction entre parole ou discours et langue, proposée pour la première fois par F. de Saussure et précisée par moi- même’’, dit A.H. Gardiner. Mais on peut orienter ’’discours’’ plutôt vers la dimension sociale ou plutôt vers la dimension mentale. A.H. Gardiner opte pour la première: le discours est ’’l’utilisation, entre les hommes, de signes sonores articulés, pour communiquer leurs désirs et leurs opinions sur les choses’’. G. Guillaume opte pour la seconde: Dans le discours le physique qu’est la parole en soi se présente effectif, matérialisé, et donc, en ce qui le concerne, sorti de la condition psychique de départ. Au niveau du discours, la parole a pris corps, réalité: elle existe physiquement. Chez É. Benveniste, discours est proche d’’énonciation’’: c’est ’’la 25.6 CEDE FRANCÉS CENTRO DOCUMENTACIÓN DE ESTUDIOS Y OPOSICIONES - C/ CARTAGENA, 129 – 28002 MADRID www.cede.es − e-mail: oposiciones@cede.es − TEL.: 91 564 42 94 langue en tant qu’assumée par l’homme qui uploads/Philosophie/ theme-25-cede-concept-et-articulation-du-discours.pdf

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