Université Mohamed Premier Faculté es Sciences Juridiques Economiques et Social

Université Mohamed Premier Faculté es Sciences Juridiques Economiques et Sociales Oujda Master: Management es Ressources Humaines et Dynamique des Territoires Réalisé par : Encadré par : Année universitaire : 2011/2012 1 Théorie de l’agence Plan du travail Introduction I. Fondateurs 1. Micheal C. Jensen 2. William H. Meckling II. Origines et fondement de la théorie de l’agence 1. Les origines de la théorie de l’agence 2. Les fondements de la théorie de l’agence III. Apports et limites de la théorie de l’agence 1. Les apports 2. Les limites Conclusion 1 Théorie de l’agence Introduction Dans la théorie économique, l’entreprise, agent économique central, a longtemps été réduite à un agent individuel qui à un ultime objectif : la maximisation du profit. Cette réflexion classique a totalement négligé la firme, et l'organisation interne de la firme est supposée n'avoir aucun effet sur la décision; le comportement n'est influencé que par les conditions du marché. En outre la firme est censée évoluer dans un environnement sans incertitude où les agents possèdent une information parfaite sur l'état de la demande et sur les coûts. Cependant, ces hypothèses ne peuvent se réunir sur le marché. En revanche, plusieurs travaux se sont préoccupés d'expliquer l'importance de la firme on la considérant comme un nœud de contrats, c'est-à-dire un ensemble de contrats qui régissent les relations au sein de la firme. M. Jensen et W. Meckling définissent une relation d'agence comme « un contrat par lequel une ou plusieurs personnes (le principal) engagent une autre personne (l'agent) pour accomplir quelques services en leur nom, impliquant la délégation d'une partie de l'autorité de prise de décision à l'agent. »1 La théorie de l’agence examine les relations d’agence et les coûts y afférents. La relation d’agence est une relation entre un principal et un agent, donc toute relation entre deux individus dans laquelle la relation de l’un (principal) dépend de l’action de l’autre (agent). • La personne qui délègue à un autre le droit de décider à sa place = le principal ou le mandant • Celui agira au nom du principal = l’agent ou le mandataire; le mandataire = celui qui a reçu un mandat pour agir au mieux des intérêts du mandant ou donneur d’ordre. • L’agent : les dirigeants qui gèrent, contrôlent au quotidien l’activité de la firme et prennent les décisions y compris les décisions stratégiques. 1 M. JENSEN ET W. MECKLING 1976, Theory of the firm: managerial behaviour, agency cost, and ownership structure, Journal of Financial Economic pp. 305-360 J 1 Théorie de l’agence Dans la théorie de l’agence, l’entreprise se compose d’un ensemble d’individus qui ont des relations contractuelles. Elle s’intéresse donc principalement au système de relations contractuelles qui unissent les individus au sein d’une entreprise. De ce fait, la question qui se pose est la suivante : Quelle est la contribution de la théorie de l’agence à la théorie managériale ? 1 Théorie de l’agence I. Fondateurs 1. Michael Cole Jensen Michael Cole Jensen Il est né le 30 novembre 1939 à Rochester (Minnesota), est un économiste américain. Il a principalement travaillé sur les thématiques liées à la finance et à la théorie de la firme, principalement, la théorie de l'agence. Il est professeur émérite à l'université Harvard et travaille également pour Monitor Group, un cabinet de conseil. Il commence ses études en économie à Macalester College et les poursuit à l'université de Chicago. Il y obtient un MBA en 1964 et un Ph.D. en 1968. Il travaille en particulier alors avec Merton Miller (Prix Nobel d'économie 1990). Ses études achevées et jusqu'en 2000, il est professeur de finance à la Harvard Business School. Il enseigna également jusqu'en 1988 à l'université un Ph.D. en 1968. Il travaille en particulier alors avec Merton Miller (Prix Nobel d'économie 1990).de Rochester. En 2000, il prit sa retraite académique et rejoint le cabinet de conseil Monitor Group. Il a été président de l'American Finance Association en 1992 et siège à l'American Academy of Arts and Sciences depuis 1996. Jensen est également le fondateur du Journal of Financial Economics, qui a créé un Jensen Prize en son honneur. 1 Théorie de l’agence 2. William H.Meckling William H.Meckling Est un économiste Américain décédé en mai1998 en Californie, à l’âge de 76ans.  MBA en Economie de l'Université de Denver en 1947;  Doctorat honorifique en sciences sociales de l'Université Francisco en 1980; Au cours de sa carrière, Meckling servi sur les facultés de l'Université de Denver, l'Université Butler, et l'Université de Californie à Los Angeles ; Doyen de l'École seconde Simon «Graduate School of Management » Connu par son travail avec Jensen dans l’article « Théorie de la firme: Le comportement des gestionnaires, des coûts de l'Agence et la structure de propriété » 1976 l’un des articles d'économie les plus cités ces trente dernières années. 1 Théorie de l’agence II. Origines et fondements de la théorie de l’agence 1. Origines da la théorie de l’agence La séparation entre la fonction de gestion et la propriété de capital d’une entreprise introduit une source d’incertitude qui peut prendre plusieurs formes. En effet, les dirigeants de l’entreprise peuvent ne pas rechercher la maximisation du profit, mais poursuivre d’autres objectifs. Ce phénomène est possible dans les firmes ou la dilution du capital à pour conséquence l’émergence d’un pouvoir managérial, qui, de fait, impose ses décisions aux propriétaires/actionnaires. Ce phénomène sera mis en lumière, pour la dernière fois, par Berle et Means en 1932. D’autres travaux montreront que les objectifs des dirigeants ne se résument pas à la maximisation du profit. L’apparition de la société anonyme par actions et sa généralisation dans les pays capitalistes ont conduit de nombreux auteurs à souligner la séparation croissante entre propriété et gestion de l’entreprise. L'étude des problèmes liés à la relation d'agence a pour origine les interrogations d'Adam Smith (1776) sur l'inefficacité des sociétés dont la direction était confiée à un agent non-propriétaire. « Les directeurs de ces sortes de compagnies (les sociétés par actions) étant les régisseurs de l'argent d'autrui plutôt que de leur propre argent, on ne peut guère s'attendre à ce qu'ils y apportent cette vigilance exacte et soucieuse que des associés apportent souvent dans le maniement de leurs fonds. Tels les intendants d'un riche particulier, ils sont portés à croire que l'attention sur les petites choses ne conviendrait pas à l'honneur de leurs maîtres et ils se dispensent très aisément de l'avoir. Ainsi, la négligence et la profusion doivent toujours dominer plus ou moins dans l'administration des affaires de la compagnie » 2 A. Berle et G. Means (1932) prolongeront la réflexion en montrant que la séparation entre la propriété et le contrôle conduit à une situation où la divergence des intérêts entre propriétaires et dirigeants est problématique. En effet, les grandes entreprises 2 A. SMITH 1776, Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations, Tome 2 p.401 1 Théorie de l’agence modernes seraient dirigées par des managers qui n'auraient pas de raison d'avoir les mêmes objectifs que les propriétaires du capital. La relation actionnaire/dirigeant est alors présentée comme un cas particulier de la relation d'agence. 2. Les fondements de la théorie de l’agence a. Les hypothèses de la théorie La théorie de l'agence repose sur deux hypothèses comportementales :  La première suppose que les individus cherchent à maximiser leur utilité  La deuxième postule que les individus sont susceptibles de tirer profit de l'incomplétude des contrats. b. Problématique de l’agence La théorie de l’agence définit la problématique de la divergence d’intérêts qui existe entre principal et agent. Souvent, ce dernier sait plus sur la tâche à accomplir que le principal. Donc, le contrat qui lie les deux parties est incomplet, chose qui ne permet pas au principal un contrôle parfait de l’agent. Chaque individu recherche son intérêt personnel, cette recherche peut conduire l’individu à ne pas respecter les engagements contractuels, à la tromperie. Parce qu’ils sont intentionnellement rationnels, les individus préfèrent tricher plutôt que de réaliser un engagement qui leur est défavorable à leur intérêt. Ou bien, ils peuvent profiter de la liberté qui leur est contractuellement accordée pour gérer les affaires de leur mandant dans une logique qui est défavorable à ce dernier. Il s’agit d’une asymétrie d’information entre le principal et l’agent, c'est-à-dire qu’un des deux agents possède plus d’information que l’autre sur les états de la nature. La présence d'asymétries d'information conduit à des problèmes : • D’anti-sélection : ou sélection adverse, apparaît à chaque fois qu’un acteur possède une information que l’autre n’a pas à la signature du contrat. Le principal ignore une caractéristique de l’agent qui a un impact sur l’issue de l’accord entre l’agent et lui, par exemple, dans le domaine de l’emploi, 1 Théorie de l’agence l’individu licencié pour une cause infamante cherchera à dissimuler cette information à son employeur. • De risque moral : l’agent peut ne pas tenir ses engagements, par exemple, en fournissant une prestation de qualité inférieure. Le principal qui anticipe le risque moral peut refuser de contracter. Il peut également se garantir par des uploads/Philosophie/ theorie-de-l-x27-agence.pdf

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