INTRODUCTION GENERALE Ce travail entre dans le cadre du cours d’éthique et déon

INTRODUCTION GENERALE Ce travail entre dans le cadre du cours d’éthique et déontologie professionnel de deuxième licence en informatique, cette étude est composée deux parties dont la première parle des termes (éthique, morale, déontologie et autres concepts parentés, les trois premiers termes précités ont en commun de faire référence à ce qu’il faut faire ou ne pas faire. Bref, à des règles de conduite, au permis et au défendu, à une certaine notion du bien et du mal. L’étymologie nous est de peu de secours : Morale vient du latin “mores” (la coutume), éthique du grec “the ethe” (les mœurs). La tradition catholique préférait parler de morale ; la tradition protestante D’éthique. Dans le langage actuel, la morale ayant pris un petit goût de vieux, on préfère parler d’éthique, mot qui fait plus moderne, même s’il date d’Aristote. On accepte mal qu’on nous fasse la morale ; on comprend mieux que l’on rappelle des exigences éthiques. Morale, éthique, déontologie et droit. CHAPITRE I : MORALE, ETHIQUE, DEONTOLOGIE, ET CONCEPTS APPARENTES I. LA NOTION D’ETHIQUE I.2.1. Historique En grec, éthique se disait êthikê ou êthika. Le premier mot est un féminin singulier ; le deuxième, un pluriel neutre. « Transcrit en latin, le mot ethica, comme les mots physica, metaphysica, politica, a d’abord gardé sa valeur de pluriel (cf. l’anglais Ethics, Physics, Mataphysics) ; par la suite, il a été traité comme un féminin, et c’est comme féminin qu’il a donné le français : éthique » (Joseph de Finance, Éthique générale, Presses de l’Université Grégorienne, Roma, 1967). La racine des mots êthikê ou êthika, c'est êthos qui revêt quatre significations : Habitude morale, caractère, mœurs. On employait ce mot, par exemple, pour parler du caractère d'une bête ou de ses mœurs, de ses inclinations innées. C'est de ce premier sens du mot êthos que vient le mot éthique. Usages, institutions. Demeure habituelle, domicile (de l’homme et des animaux). Selon Aristote, êthos vient d’éthos, ce dernier mot signifiant habitude, coutume, usage. On employait le mot éthos pour traduire le mot habitude dans les expressions suivantes :  L'habitude devient une seconde nature ;  Faire quelque chose par habitude ;  Avoir l'habitude de ;  S’habituer. I.2.2. Définition L'éthique est une discipline qui cherche à évaluer les conduites humaines par rapport à un système de valeurs, ou des exigences de respect, de promotion de l'humanité. D’après Aristote, l'éthique est la science du bonheur humain, et il énumère les biens qui, à ses yeux, constituent les parties du bonheur humain. Consulter la liste de ces biens dans la Rhétorique, I, 1360 b – 1362 A. On remarquera que la dernière partie du bonheur, c’est la chance : il faut de la chance pour être heureux. NB : L'Éthique a pour centre de préoccupation : l'homme. Elle cherche en permanence ce qui est le meilleur pour la personne. I.3. LA NOTION DE MORALE I.3.1. Historique Quand les moralistes latins ont assimilé la pensée grecque, ils ont conservé le mot êthika en le latinisant. Aussi les commentaires latins de l'éthique d'Aristote sont- ils intitulés des commentaires in libros ethicorum. Puis les Latins ont fabriqué le mot moral, dérivé de mos, moris, qui a les sens d’éthos et d’êthos : a) Quand mos signifie usage ou coutume, il correspond à éthos ou au deuxième sens de êthos ; b) Employé au pluriel, il signifie caractère : C'est le premier sens de êthos– et il signifie morale. On disait scientia moralis, philosophia moralis ou ethica. C'étaient des expressions synonymes. La morale a besoin des autres sciences. Par exemple, la diététique fait des recherches sur les aliments en général et sur les aliments qui conviennent à telle ou telle personne. I.3.2. Définition C'est tout ce qui, dans l'ordre du bien et du mal, se rapporte à des lois, des normes, des impératifs. La morale fait référence à des valeurs communes parfois universelles, elle se transmet par des principes, des règles et des normes. NB : Pour certains penseurs, « morale » et « éthique » ont la même signification : le premier provient d'un mot latin (« mores ») et le second d'un mot grec (« éthos ») qui, tous les deux, signifient « mœurs ». I.4. LA NOTION DE DEONTOLOGIE Le mot déontologie a été fabriqué par le philosophe et jurisconsulte anglais Jérémie Bentham (1748-1832). Chez lui, le mot déontologie est synonyme de morale, comme en fait foi le titre d'un livre qu'il publiait en 1834 : Deontology or Science of Morality. Le mot déontologie vient du grec deon (deontos au génitif), participe présent de dei: il faut, il convient, et de logos: discours, traité, etc. En se référant à l'étymologie du mot, certains vont définir la déontologie comme une « science des devoirs ». En leur sens premier, éthique, morale et déontologie sont des synonymes. Ils désignent la science de la conduite humaine ; la science qui recherche ce qui convient à l'être humain dans tous les domaines de son activité. Plus d'un siècle après la mort de Bentham, les médecins français se sont donné un Code de déontologie (1947). C'était un recueil des « devoirs » des médecins envers leurs patients et envers leurs confrères. Ce fut le premier Code de déontologie. Maintenant, toutes les professions en ont un. Il faut se garder de dire « code d'éthique » au lieu de « code de déontologie ». Les deux formules ne sont pas synonymes. L'éthique ou la morale, au sens premier de ces termes, évoquent le bien de la personne, tandis qu'un code de déontologie évoque le bien de la profession ; le code de déontologie existe pour la profession. Une profession est « juridiquement » bien exercée si ses membres respectent le code de déontologie qui la régit. I.5. LA NOTION DE LOI OU DROIT Qu’il arrive à l’éthique d’être « confondue avec la morale et la déontologie », Comme dit Chantal Audet, c’est explicable ; mais, quand elle ajoute avec « le Loi », j’éprouve de sérieuses difficultés. Je me demande comment on peut confondre l’éthique ou la morale avec la loi ou droit. Le droit est l’objet de la justice, vertu qui règle nos rapports avec autrui. Or, la vertu de justice n’est qu’une partie de la morale ; il y a aussi le courage (anciennement la force) et la modération (anciennement la tempérance), et toutes les vertus annexes à chacune. CHAPITRE II : ETHIQUE ET L’ADMINISTRATION RESEAU II.1 PREAMBULE Ethique dans l’ingénierie du logiciel sert de vérifier comment installer la moralité dans l’ingénierie du logiciel Les ordinateurs jouent un rôle central de plus en plus important dans le commerce, l’industrie, le gouvernement, le milieu médical, l’éducation, les loisirs et la société dans son ensemble. Les ingénieurs logiciels contribuent par leur participation directe ou leur enseignement à l’analyse, à la spécification, à la conception, au développement, à l’homologation, à l’entretien et à l’essai des systèmes logiciels. Compte tenu du rôle qu’ils jouent dans le développement des systèmes à base de logiciels, les ingénieurs logiciels ont de multiples occasions d’aider ou de causer des torts et d’influencer d’autres personnes à faire de même. Pour nous assurer, dans la mesure du possible, que leurs efforts serviront des fins positives, les ingénieurs logiciels doivent s’engager à faire du génie en logiciel une profession bénéfique et respectée. Dans le cadre de cet engagement, les ingénieurs logiciels doivent adhérer au Code d’éthique et déontologique suivant. Le Code déontologique contient huit principes reliés au comportement et aux décisions prises par les ingénieurs logiciels professionnels, qu’ils soient praticiens, éducateurs, gestionnaires, superviseurs, décideurs ou encore apprentis et étudiants ingénieurs. Les principes identifient les relations éthiques qui régissent les personnes, les groupes et les organisations, ainsi que les obligations principales associées à ces relations. Les articles de chaque principe illustrent quelques-unes des obligations assorties à ces relations. Ces obligations sont fondées sur l’humanisme des ingénieurs logiciels, sur l’attention spéciale qu’ils sont tenus d’accorder aux personnes touchées par leur travail et sur les éléments uniques de la pratique du génie logiciel. Le Code prescrit ces obligations pour quiconque se réclame du titre d’ingénieur logiciel ou aspire à le devenir. Les différentes parties du Code ne doivent pas être utilisées indépendamment les unes des autres pour justifier les erreurs d’omissions et les erreurs intentionnelles. La liste des principes et des articles n’est pas exhaustive. Il ne faut pas voir dans ces dispositions une définition de ce qui constitue une conduite professionnelle acceptable ou inacceptable dans toutes les situations Pratiques. Le Code n’est pas un simple algorithme éthique qui génère des décisions éthiques. Dans certaines situations, les normes peuvent s’opposer l’une à l’autre ou il peut y avoir des tensions avec des normes d’autres sources. Dans de tels cas, l’ingénieur en logiciel doit faire preuve de jugement pour agir de la manière la plus conforme à l’esprit du Code d’éthique ou déontologique, compte tenu des circonstances. On réglera au mieux les tensions éthiques en réfléchissant bien aux principes fondamentaux, plutôt qu’en appliquant aveuglément les règles détaillées. Ces principes devraient amener les ingénieurs logiciels uploads/Philosophie/ tp-ethique-et-critique-essaieyebe.pdf

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