Conseils, lexique et sources La généalogie facile Nous tenons ici à remercier t

Conseils, lexique et sources La généalogie facile Nous tenons ici à remercier très sincèrement Jean-Pierre Uguen, Président du Cercle Généalogique de Languedoc, pour son autorisation à reproduire les précieux conseils dispensés aux heureux adhérents de son association. Nous remercions également Michel Guigal, président de la SAGA, pour ses conseils et Robert Pontier pour son aimable autorisation à reproduire ses travaux, publiés dans “Origines Ardéchoises”, bulletin de la Société des Amateurs de Généalogie de l’Ardèche. Crédits photo : René Garcia qui nous a fait, une fois de plus, bénéficier de son talent Remerciements http://perso.wanadoo.fr/ cerclegenealogiquedelanguedoc http://www.geneardeche.org/saga • ABC de la Généalogie • Définition et but de la généalogie • Méthodologie • Classement des renseignements • Etat civil et registres paroissiaux • Autres sources • Dépôts d'archives & bibliothèques • Institutions régionales de l'Ancien Régime • Abréviations généalogiques conventionnelles • Lexique : termes généalogiques et notariaux • Bibliographie : Ouvrages généraux, généalogiques, spécialisés Sommaire ABC de la généalogie Définition et buts a Généalogie est la science qui a pour objet la recherche de l’origine et de la filiation des familles, ainsi que l’étude de leur mode de vie. Les préoccupations généalogiques sont très anciennes et universelles. En France, jusqu’à la Révolution, elles furent l’apanage exclusif de la Noblesse, mais depuis près d’un quart de siècle la Généalogie s’est démocratisée. Tout le monde a des ancêtres, qu’ils aient été rois ou paysans. La pratique de la généalogie ne requérant aucun diplôme est donc à la portée de chacun, elle ne demande que patience, rigueur et méthode. Le travail du généalogiste comprend trois stades : • la recherche de ses ancêtres, ou généalogie ascendante ; • l’étude de leur descendance et des branches collatérales ; • la rédaction d’une monographie familiale. Un généalogiste se doit de faire œuvre d’historien. Toute généalogie qui se borne à aligner une longue liste de noms et de dates est aussi fastidieuse à lire et aussi dénuée d’intérêt qu’une page de Bottin. Il convient donc d’habiller ce froid squelette par la recherche des faits marquants qui jalonnent toute existence si humble soit-elle, que l’on découvrira au travers des minutes notariales notamment, mais également dans les autres sources des Archives Départementales, ainsi que dans les autres dépôts : Archives Communales, Nationales, etc. Le but ultime étant la communication du fruit de ses recherches. Rares sont cependant les généalogies qui atteignent ce stade, et le moindre grief que les Archivistes nourrissent contre les généalogistes est d’occuper de nombreuses places dans leurs salles de lecture, de consulter des masses de documents, sans que le moindre témoignage imprimé ou manuscrit vienne justifier leurs travaux. Nous ne saurions donc trop insister sur la nécessité pour nos confrères de couronner leur travaux par une publication. ABC de la généalogie Méthodologie vant toute recherche, il importe de rassembler le maximum de renseignements préalables sur la famille étudiée et pour ce faire : 1°/ de fouiller meubles et placards, malles du grenier, etc, afin de regrouper tous les documents que l’on peut posséder : livrets de famille (depuis 1884), livrets militaires, avis de décès, faire- part de mariage ou de naissance, photographies jaunies par le temps, lettres, titres de propriété, contrats de mariage et tous autres actes notariés, etc.; 2°/ d’interroger parents, grands-parents, oncles et tantes survivants, cousins, ou amis, enfin voisins des disparus. Il est important de savoir écouter, de laisser l’interlocuteur évoquer ses souvenirs et d’aiguiller ceux-ci vers l’ancêtre recherché ; on feuillettera avec lui les anciens albums de photographies pour identifier les personnages, connaître les lieux où les photos ont été prises, et en quelle occasion ; 3°/ d’aller visiter les tombes familiales, celles-ci indiquent souvent les noms et prénoms de chacun de leurs occupants avec le millésime de leur naissance et de leur décès. La documentation ainsi recueillie qui couvrira parfois deux, trois, générations sera le point de départ de futures investigations. Sous peine de graves déconvenues les recherches doivent être effectuées méthodiquement en partant de faits et dates connus et vérifiés, et cela génération après génération. Le principe de base de la recherche généalogique est simple : il convient de retrouver la date et le lieu de naissance, de mariage et de décès de chaque ancêtre, puis d’obtenir la copie de chacun de ces actes. En partant des renseignements fournis par ceux-ci, de faire de même pour les parents de l’ancêtre étudié, en remontant ainsi le fil des générations passées. Comment procéder ? Partant de l’acte de décès d’un aïeul que nous appellerons Paul, mort en 1934 à l’âge de 75 ans, une simple soustraction donnera l’année de sa naissance : 1859, mais selon que le défunt avait 75 ans révolus ou était dans sa soixante-quinzième année l’acte de naissance sera à rechercher aussi bien en 1858 qu’en 1860. En fait il sera bon de prévoir une marge de sécurité de deux à trois ans qui devra être beaucoup plus étendue lorsqu’on abordera le XVIIIe siècle, les âges indiqués au décès étant très souvent sujet à caution et un écart de cinq ans et plus entre l’âge indiqué et l’âge réel n’étant pas rare. À partir de l’âge des père et mère de Paul indiqué dans l’acte de naissance de ce dernier on recherchera l’acte de mariage des époux en tenant compte de l’âge légal de nuptialité. Fixé sous l’Ancien Régime par le Droit Canon, il était de 12 ans pour les filles et de 14 ans pour les garçons. Relevé lors de la Révolution à 13 ans pour les filles et 15 ans pour les garçons il est depuis l’introduction du Code Civil respectivement de 15 et 18 ans. Conduite des recherches L’acte de mariage des parents de Paul permettra de connaître assez facilement les dates de décès de leurs parents respectifs. Selon qu’ils étaient décédés lors de ce mariage, leur mort se situe entre ce moment et l’année de naissance de leur dernier enfant connu, ou si ils étaient vivants, entre l’année du dit mariage et le moment ou chacun d’eux aurait eu cent ans, les centenaires étant fort rares. Lorsque aucun document ne permet d’établir avec certitude l’âge des parents, il convient d’évaluer celui-ci : l’âge moyen au mariage étant de 25 ans, les parents ont généralement aux alentours de cinquante ans lors du mariage de leurs enfants ; Si la date approximative d’un acte d’état civil est assez facile à établir par déduction, il est par contre plus difficile de suivre ses ancêtres à travers leurs déplacements. Le plus souvent un acte de mariage pourra être trouvé au lieu de naissance ou de baptême de l’épouse, mais à condition que les parents de celle-ci n’aient pas depuis lors déménagé. Lorsqu’il en est ainsi la filière est rompue. Si la rupture se produit à une époque couverte par les tables décennales de l’état civil, une lecture méthodique de celles du canton et au besoin des cantons voisins devrait permettre avec un peu de chance de retrouver la piste des disparus, mais ce travail fastidieux n’apporte pas toujours des résultats et l’inexistence de tables avant 1802 le rend impossible pour la période antérieure. Le seul moyen de renouer le fil des générations réside alors dans l’exploitation des renseignements relatifs aux branches collatérales. Dans de nombreux actes en effet apparaissent frères et sœurs, oncles ou tantes, cousins ou parrains ou marraines. Toutes les indications concernant cette parentèle devront être soigneusement relevées, car elles permettront bien souvent d’établir le lien avec la génération antérieure. Classement des renseignements ABC de la généalogie u fur et à mesure des recherches les renseignements afflueront toujours plus nombreux. Pour ne pas être submergé par leur avalanche et éviter de recommencer une recherche déjà effectuée il est indispensable de procéder avec ordre et méthode, de constituer un dossier pour chaque couple, de remplir des fiches individuelles ou familiales, enfin de dresser un tableau et une table d’ascendance. Mais avant cela chaque ancêtre devra être doté d’un numéro qui facilite son repérage au milieu de tous les autres. Inventé en 1676 par l’espagnol Jérôme de Sosa et repris au XIXe siècle par Von Stradonitz, ce système de numérotation est aujourd’hui universellement reconnu et adopté par tous les généalogistes. Selon son principe, le numéro 1 est toujours attribué au probant c’est-à-dire au généalogiste lui-même — homme ou femme — ou au personnage dont il établit la généalogie. Le numéro 2 sera le père et le numéro 3 la mère. Les numéros 4 seront le grand-père paternel, 5 la grand- mère paternelle, 6 le grand-père maternel et 7 son épouse, 8 le bisaïeul paternel, et ainsi de suite. Un certain nombre de constantes peuvent donc être constatées : - les hommes ont toujours un numéro pair ; - leurs épouses ont toujours un numéro impair ; - le numéro du père est toujours double du numéro de son fils ou de sa fille ; - le numéro de la mère est égal au numéro du père + 1, il est aussi le double + 1 du numéro de son fils et de sa fille ; - le numéro des enfants uploads/Philosophie/abc-de-la-genealogie-pdf.pdf

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