ARISTOTE TRADUCTIONS ET ÉTUDES COLLECTION PUBLIÉE PAR L'INSTITUT SUPÉRIEUR DE P
ARISTOTE TRADUCTIONS ET ÉTUDES COLLECTION PUBLIÉE PAR L'INSTITUT SUPÉRIEUR DE PHILOSOPHIE DE L'UNIVERSITÉ DE LOUVAIN INTRODUCTION A LA Physique Aristotélicienne PAR Auguste MANSION CHARGÉ DE COURS A L'UNIVERSITÉ DE LOUVAIN 1913 LOUVAIN INSTITUT Supérieur de Philosophie 1, rue des Flamands, 1 PARIS Librairie Félix alcan 108, Boulevard St-Germain, 108 THE wr STUOIES -£ îflN2 Monseigneur DEPLOIGE PRÉSIDENT DE L'INSTITUT SUPÉRIEUR DE PHILOSOPHIE Hommage respectueux et reconnaissant. LISTE BIBLIOGRAPHIQUE GÉNÉRALE I. — Textes d'Aristote. ARISTOTELIS Opéra odidit Academia regia Borussica (Berol. 831-1870). Vol. I-II. Aristoteles Graece ex rec. Imm. Bekkeri, 1831. Vol III. Aristoteles Latine interpretibus variis, 1831. Vol. "IV. Scholia in Aristotelevi collegit Ciirist.-Aug. Brandis, 1836. Vol. V. Aristotelis, qui ferebantur, tibrorum frag?ne7ita collegit V. Rose. Scholiorimi in Aristoteleni suiyplementum (H. Usener). Index Arisiotelicus éd. H. Bonitz, 1870. ARISTOTELIS Opéra omnia Graece et Laliw, cura Indice nomi- num et rerumabsoliitissimo. Parisiisedd. Firmin-Djdot et soc. (Vol. I- V, 1848-1874, cur. F. Dïbner, C. Bussemaker, Ae. Heitz). ARISTOTELIS Oryanon Graece éd. Tu. Waitz, 'l vol. Lipsiae. 1844-1846. — 'Physica rec. C. Prantl. Lipsiae, 1879. ARISTOTLE'S Physics, Book VII, collated by R. Shute (Anec- dota OxonieDsia. Classical séries. Vol. I. — Part. III). Oxford, 1882. ARISTOTELES' Acht Burher Physik. Griechisch u. Deutsch v. Dr. c. Prantl. Leipzig, 1854. 'ARISTOTELIS de Caelo et de Generatione et Corruptione rec. C. Prantl. Lipsiae, 1881. ARISTOTELES' Vier Biicher iiber das Hinimelgebdude und zicei Bûcher icber Entstehen und Vergehen. Griechisch und Deutsch von Dr. C-iPRANTL. Leipzig, 1857. 'ARISTOTLE, De Anima with Translation, Introduction and Notes, by R. D. Hicks. Cambridge, 1907. * Sauf indication contraire, les citations ont été faites d'après cette édition ; pour les traités dont il n'est pas renseigné d'édition spéciale, suivant l'édition Be kker. B Ml Mil LISTE BIBLIOGRAPHIQUE GENKIULE. ARISTOTE, Traité de V Ame, traduit et annote par G. Rodier, 2 vol. Paris, 1900. ARISTOTKLIS de Anima libri m rec. Guil. Biehl. Lipsiae, 1884. — * Par va Naturalia rec. Guil. Bii::hl. Lipsiae, 1898. ~ * De Anim,alihus Historia. Text. rec. Léon. Dittmeyer. Lipsiae. 1907. — * De Pariibus Aiiimalium, libri quattuor ex rec. Bernh. Lang- KAVEL. Lipsiae, 1868. — ' Mctaphysicn rec. W. Christ. Nova impress. Lipsiae, 1906. — Metaphi/sica rec. et enarr. H. Bonitz. 2 vol. Bonnae, 1848-1849. Die Metaplii/sih des Aristoteles. Griindtext. Uebersetzung unrt Commentar von Dr. Albert Schwegler. 4 vol. Tlibingen, 1847-1848. ARISTOTELIS, qui ferebanlur, librorum fragm.enta, coll V. Rose. Lipsiae, 1«S6 IL — Commentaires anciens. CommenLaria in Aristotelem Graeca, édita consilio et auctori- tate Academiae litterarum regiae Borussicae (Berol). III, 2. x\lexandri Aphrodisiensis in Meteora, éd. M. Hayduck (1899) V, 2. Themistii in Phjjsica paraphrasis, éd. H. Schenkl (1900). IX-X. Simplicii in Physica, éd. H. Diels (1882-1895). XII, 2. Olympiodori in Meteora, éd. W. Stuve (1900). XIV, 1. Joannis Philoponi in Meteora, éd. M. Hayduck (1901). XVI-XVII. Joannis Philoponi m Physica, éd. H. Vitelli (1887- 1888). Sancti Thomae Aquinatis Opéra Omnia jussu impensaque Leonis XIII. P. M. édita. Romae. Tom. I. — Commeniaria in Aristotelis Libros Péri Ilerme- neiaset Posleriorum Analyticorum cwm synopsibus et annotatio- nibus Fr. 'V\\. M. Zigliara O. P., S. R. E. Cardinalis. Romae. 1882. Tom. II. — Commeniaria in octo Libros Physicorwin Aristo- telis, cura et studio Fratrum ord. Praed. Romae, 1884. Tom. III. — Com'inentaria in Libros Aristotelis de Caelo et Mundo, de Generatione et Corruptione et Meteorologicorum, cura et studio Fratrum ord. Praed. Romae, 1886. LISTE BIBLIOGRAPHIQUE GÉNÉRALE. IX Doctoi'is An^^elici Divi Thomae Aquinatis Opéra Omnia, studio et labore S E. Fretté. Parisiis, 1876. Vol. XXIV-XXV. In XII libros Metaphysicorum Commentaria. Divi Tiiomae Aquinatis Co'tntnentaria in Très Libros dP Anima. Loiivaia Inst. siip. de Philosophie, 1901. III. — Traductions et Commentaires modernes. Voir ilans la première section les traductions et les commentaires joints à ime édition du texte. O. Hamelin. a ristote. Physique, II. Traduction et Commentaire. Paris, 1907. G. Colle. La Métaphysique, Livre /*''. Traduction et Commen- taire. (Aristote. Traductions et Etudes, collection publiée par l'Institut sup. de Philosophie de l'Université deLouvain.)Louvain et Paris, 1912. J. Laminne. Le traité Péri Ilermeneias dC Aristote. Traduction et Commentaire. Bruxelles, 1901. The Works of Aristotle transîated into English (Oxford). The Parva Naturalia, by J. I. Beare and G. R. T. Ross. 1908. De Partibus Animalium, by W. Ogle. 1911. De Generatione Animalium, by A. Platt. 1910. Metaphysica, by W. D. Ross. 1908. Aristotle on his Predecessors, being the first book of his Meta physics, transîated with introduction and notes by A. E. Taylor. Chicago, 1907. Aristoieles' Metapjhysik, ubersetzt von H. Boxitz (hrsg. v. E. Wellmann). Berlin, 1890. Aristoteles" Nikomachische Ethik, Ubersetzt von Dr. E. Rolfes (Philosophische Bibliothek, Band 5). Leipzig, 1911. Les renseignements bibliographiques relatifs à des points spéciaux sont donnés à leur place au courant de l'ouvrage. Voir la table des noms à la iin du volume INTRODUCTION A LA PHYSIQUE ARISTOTÉLICIENNE CHAPITRE PREMIER. OBJET ET SOURCES DE CETTE INTRODUCTION. La science ou la philosophie physique comprend dans la terminologie aristotélicienne un domaine extrêmement vaste; elle déborde de toutes façons les cadres de la physique moderne; elle étudie, il est vrai, d'une manière rudimentaire les mêmes phéno- mènes que cette dernière mais ne borne point là sa curiosité : on l'appellerait aujourd'hui une métaphysique des corps ou une phi- losophie du monde matériel. Elle ne dédaigne cependant pas de descendre à la description des faits et de rechercher leurs lois ; par là elle se rapproche de la notion contemporaine de la science; mais les phénomènes dont elle s'occupe ne sont pas limités à un genre particulier. On voudrait pouvoir dire que son champ d'observation se confond avec celui des faits d'ordre physique^ pour autant qu'ils s'opposent à ceux ô' oidre psychique; ici encore l'adjectif physique a un sens trop restreint pour elle, car la science de l'âme a avec elle des rapports si étroits qu'à des titres divers tous les phénomènes 2 CHAPITRE PREMIER. psychologiques tombent sous ses prises. En somme, il n'y a aucun phénomène proprement dit qui ne relève d'elle de quelque façon. Néanmoins ce n'est pas une science universelle ; elle a des limites et permet à d'autres branches du savoir d'exister à côté d'elle. On pourra donc noter ses traits distinctifs et déterminer la place qui lui revient dans l'ensemble des connaissances humaines. En un mot, elle doit entrer dans une classification générale des sciences philosophiques, ou même de toutes les sciences, puis- qu'elle n'est pas d'ordre purement philosophique. Aristote nous a-t-il laissé une pareille classification ? — Sans doute, on connaît assez sa division traditionnelle de la philosophie; encore est-il qu'on ne peut en faire usage sans discernement. Évidemment les sources en sont parfaitement connues et en garan- tissent la parfaite authenticité ; il ne s'ensuit pas qu'on puisse sans plus lui accorder une valeur absolue. En effet, elle ne va pas sans soulever des dilTicultés d'ordre historique. Zeller (1), entre autres, en a fait avec assez d'âpreté le procès, pour se rallier à une clas- sification moins logique, mais qui se rapproche davantage du schéma formé par la suite des principaux écrits du Stagirite. Nous ne le suivrons pas dans cette voie. Sans vouloir examiner la valeur de ses critiques, une constatation décisive s'impose à notre examen: Aristote chaque fois, ou à peu près, qu'il parle de la place assi- gnée à la physique dans l'ensemble des sciences, se réfère à la classification traditionnelle. Au point de vue de notre élude, il importe donc fort peu que théoriquement il ait eu une ou plusieurs manières de classifier les diverses branches du savoir, ou même qu'il n'en ait eu aucune qui embrassât l'universalité des sciences ; nous pouvons nous en tenir à la division classique, comme si elle était unique et complète. Elle est d'ailleurs la seule qu'on trouve clairement exprimée dans les ouvrages du maître et il en fait un emploi assez fréquent. Elle se trouve exposée avec le plus de développements au début du livre VI de h Métaphysique ei au passage parallèle du livre X[{!2). {{) Zeller, Die Philosophie der Griochen, il, 2, 3"'e éd., 1879, p. 179-1 80. (2) Metaph., VI (E), 1 ; XI (K), 7. OBJET ET SOURCES. ^ On ne saurait y relever aucune ligne de démarcation permettant de distinguer la science de la philosophie; ces deux termes parais- sent y avoir la même valeur ; on peut à tout le moins en conclure que les « philosophies » ou les branches philosophiques sont des sciences; toute science est-elle réciproquement une partie de la philosophie ? Les mathématiques, qui prennent rang ici dans le domaine philosophique (1), inclineraient à le faire croire mais n'en sont pas une preuve suffisante. Toujours est-il qu'Aristole embrasse dans sa classification tout l'ensemble du savoir humain, qu'il soit représenté par des sciences strictement philosophiques ou par d'autres d'une portée moins universelle. Il part de ce principe que toute pensée est d'ordre pratique, poïélique ou théorique et distingue trois classes correspondantes de sciences. La pensée à son tour appartient à l'une de ces trois catégo- ries d'après l'objet qu'elle envisage ; ainsi elle est poiétique, si elle se porte sur des choses qu'atteint l'activité productrice de uploads/Philosophie/introduction-a-la-physique-aristotelicienne-auguste-mansion.pdf
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- Publié le Jui 29, 2022
- Catégorie Philosophy / Philo...
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