MERCREDI 14 AOÛT 2013 - 07 CHOUEL 1434 - N° 5692 - PRIX: ALGÉRIE : 15 DA - FRAN
MERCREDI 14 AOÛT 2013 - 07 CHOUEL 1434 - N° 5692 - PRIX: ALGÉRIE : 15 DA - FRANCE : 1,30 EURO - ISSN 1111-2166 Le Quotidien D'ORAN Edition Nationale d'Information LE PARC AUTOMOBILE ALGÉRIEN COMPTE PRÈS DE CINQ MILLIONS DE VOITURES LE DÉBUT DE LA FIN D'UNE ÉPOQUE ? HALILHODZIC INSISTE SUR LA VICTOIRE Ce soir à 20h30 Algérie-Guinée KHELIL, UN AMÉRICAIN Un symbole d'une fin de règne NOUVELLES MANIFESTATIONS DES PRO-MORSI, LA POLICE EN STAND-BY Egypte Skikda Collision entre un camion et une voiture, cinq morts P . 4 Les inquiétudes des pilotes d'Air Algérie Sécurité des vols BIEN TRANQUILLE P . 5 P . 5 P . 2 L'OPTIMISME DE KSENTINI Extradition de Chakib Khelil P . 2 P . 3 P . 4 P . 17 Ph.: AFP Ph.: AFP ditions». Selon lui, les résultats de l’enquête «constituent un impor- tant acquis pour la justice algé- rienne, car révélant l’existence d’un véritable réseau internatio- nal de corruption dont les ramifi- cations s’étendent à quatre conti- nents». Des juristes font remar- quer cependant que des mesures conservatoires d’interdiction de sortie du territoire de Chakib Khe- lil auraient pu être prises à temps pour garder l’ancien ministre à la disposition de la justice. Les infor- mations et les soupçons de corrup- tion étaient suffisamment étayés depuis le début de l’année pour l’envisager sans porter atteinte au principe de la présomption d’inno- cence. Dans ce domaine, il est dif- ficile de ne pas observer que la jus- tice algérienne n’a pas pris en compte le risque, plus que proba- ble, que l’homme quitte le pays sans retour. C’est bien ce qu’il a fait. Le procureur Zermati a expliqué que malgré les perquisitions effec- tuées au domicile de l’ancien mi- nistre, mais que ce dernier «n’était pas inculpé au moment où ses do- miciles étaient fouillés». FORMELLEMENT EN FUITE L ’absence de mesure conserva- toire, même si Khelil n’était pas officiellement inculpé, l’aura incité à partir. Khelil ne pouvait igno- rer qu’une perquisition à son do- micile était un signe suffisant. Per- sonne n’est surpris d’apprendre qu’il a répondu à des convoca- tions par l’envoi d’un certificat médical, le 13 mai dernier. Le fait que Chakib Khelil ne soit pas venu assister à l’enterrement de sa mère, le 21 mai dernier, était un signal qu’un acte judiciaire con- servatoire a été raté. Le mandat international lancé contre Chakib Khelil n’est exécutoire que s’il se trouve présent dans un pays lié par des accords d’extradition avec l’Algérie. Ce n’est pas le cas avec les Etats-Unis où, selon toute pro- babilité, Khelil et sa famille se trouvent. La probabilité que les Etats-Unis l’extradent vers l’Algé- rie est nulle : l’ancien ministre al- gérien de l’Energie est un citoyen américain. Aux yeux de la justice algérienne, Chakib Khelil est for- mellement en fuite. Au plan poli- tique, cet épisode peu glorieux et sordide est un symbole d’une si- tuation de fin de règne. Il est le symbole d’un système où ceux qui exercent le pouvoir le font sans contrôle et presque sans crainte. Une illustration de plus de la dan- gerosité du système algérien. Pour l’heure, Khelil est un Américain bien tranquille ! Ou presque ! E V E N E M E N T 02 Le Quotidien d'Oran Mercredi 14 août 2013 L es discussions enta- mées fin juillet à Washington entre né- gociateurs palesti- niens et israéliens pour ten- ter de mettre fin au conflit doivent normalement repren- dre ce jour mercredi. L ’ambiance qui entoure cette reprise n’autorise pas l’optimisme. Les autorités de Tel-Aviv ont en effet plombé celle- ci en annonçant dimanche la publication d’un appel d’offres pour la construction de plus d’un millier de logements dans les colonies de Cis- jordanie et à Jérusalem-Est. Une annonce qui montre selon l’un des négociateurs palestiniens, Mohammed Chtayyeh, que l’Etat sioniste n’est pas «sérieux» sur les négociations de paix. Il était d’avance clair que les Israéliens ne te- naient pas à la reprise de négociations de paix et n’ont accepté d’aller à Washington que pour ne pas infliger un camouflet à la Maison Blan- che et au département d’Etat américain qui se sont démenés pour ramener les deux parties en conflit à la table des négociations. Toutes les provocations étaient donc à envisager de leur part pour faire capoter le dialogue engagé à leur cœur défendant. Leur annonce de dimanche entre assurément dans ce registre. Le gouver- nement de Tel-Aviv en attend à l’évidence qu’el- le suscite la colère de l’Autorité palestinienne l’entraînant à se retirer du processus des négo- ciations, ce dont il tirerait argument que l’arrêt ainsi intervenu n’est pas le fait d’Israël mais de la partie palestinienne. Il est vrai que l’annonce israélienne met en mau- vaise posture le président palestinien Mahmoud Abbas et l’autorité qu’il dirige, car elle confirme pour leurs opposants qu’ils ont accepté la re- prise des négociations sans même avoir obtenu Palestine: des négociations mal engagées Kharroubi Habib Le Quotidien Fax Pub: 041.32.69.06 Fax et Rédaction 041.32.51.36 /32.69.06 Président Directeur Général Directeur de la Publication Mohamed Abdou BENABBOU Direction - Administration Rédaction centrale 63, Ave de l'ANP - Oran B.P.N°110 - Oran Tél. 041.32.63.09 32.72.78 / 32.91.34 32.86.66 / 32.86.67 / 32.86.68 119.733 exemp. Tirage du N°5691 INTERNET: http://www.lequotidien-oran.com E-mail : infos@lequotidien-oran.com publicite@lequotidien-oran.com admin@lequotidien-oran.com lequotidiendoran@yahoo.fr D'ORAN D'ORAN D'ORAN D'ORAN D'ORAN Diffusion : Ouest: SEDOR Tél.: 041.58.85.52 Centre: SEDOR - Est: SO.DI. PRESSE - Sud: TDS Edition Nationale d'Information Editée par la SPA ORAN - PRESSE au Capital de 195.923.000,00 DA Imp. : Oran : imprimerie "Le Quotidien d'Oran" Alger : imprimerie "Le Quotidien d'Oran" Constantine : S.I.E. Ouargla: S.I.A. Rédaction Constantinoise Tél. : 031.64.19.81 -Fax : 031.64.19.80 Rédaction Algéroise Tél. : 021. 64.96.39 -Fax : 021. 61.71.57 Pub Tél.: 021. 64.96.44 qu’Israël gèle au moins la poursuite de l’extension des colonies en territoires occu- pés. Outre qu’ils ne tiennent pas à se voir accusés d’être responsables d’un capotage des négociations, les négocia- teurs palestiniens iront à Jérusalem mercredi pour leur second round ne serait-ce que pour obliger l’Etat sioniste à tenir sa promesse de libérer la centaine de prisonniers palestiniens à laquelle il s’est engagé. On le voit donc, l’Autorité palestinienne est contrainte de poursuivre au moins momenta- nément les négociations. Mais rendre possi- ble la libération d’une centaine de leurs com- patriotes ne doit pas faire accepter au prési- dent Mahmoud Abbas et aux négociateurs pa- lestiniens d’être «baladés» d’un lieu à l’autre pour d’hypothétiques accords de paix. A trop vouloir complaire aux Américains qui les pous- sent sans cesse à ne pas se montrer «trop exi- geants» à l’égard d’Israël et à se satisfaire de ce qu’il leur concède, Mahmoud Abbas et les négociateurs palestiniens risquent de renon- cement en renoncement à vider de tout sens l’objectif de création de l’Etat palestinien tel que leur peuple l’envisage et qu’il a été défini par les résolutions internationales. Israël a repris le dialogue avec les Palesti- niens pour enfumer l’opinion internationale et desserrer l’isolement diplomatique dans lequel il se retrouve suite à la persistance de son entêtement dans le déni des droits du peuple palestinien. Le rôle et la stratégie des amis de ce peuple est de continuer à mettre à nu, négociations ou pas, l’incom- patibilité des exigences israéliennes avec la légalité et le droit internationaux. Salem Ferdi L e procureur général, Belka- cem Zeghmati, a affirmé que la justice algérienne n’a pas «suivi» les autres mais a agi, par elle-même, en suivant la procédu- re. Mais au sein de l’opinion publi- que, l’idée est répandue que la jus- tice algérienne ne pouvait plus évi- ter de passer à ce stade en raison de la multiplication des informa- tions scabreuses pour l’ex-ministre en provenance d’Algérie. L ’annon- ce du mandat d’arrêt international contre le «patron» du secteur de l’énergie en Algérie depuis 1999 est intervenue le jour même où la che- ville ouvrière du système de corrup- tion de Saipem, Pietro Varone, se retrouvait face aux juges. Et les at- tendus du juge d’instruction du parquet de Milan en charge du dos- sier sont accablants pour l’ancien ministre. Le système Verone-Bed- jaoui est en fait le système Khelil, le «patron» qui avait le pouvoir d’octroyer des contrats. Et se fai- sait ainsi rétribuer par la compagnie italienne via «le jeune» ou le «neveu du système». Le mandat d’arrêt al- gérien concerne désormais tous ceux qui, selon les actes de la justi- ce italienne, ont profité des commis- sions de 197 millions de dollars per- çus sur sept contrats de 8 milliards d’euros. Un taux de 2,5% qui pa- raît presque «minime» et qui donne à penser que l’on n’est que devant la partie immergée du scandale. La «lenteur» de la justice algérienne devenait un sujet de presse surtout qu’en Italie, les journaux n’en finis- saient pas de donner des détails croustillants. Pietro Varone y expli- que que l’entreprise destinataire des commissions, la «Pearl Partners, et Bedjaoui sont la même chose». Mieux, «Bedjaoui a dit clairement qu’il donnait l’argent au ministre de l’Energie, Khelil», uploads/Politique/ 14082013 1 .pdf
Documents similaires
-
13
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Sep 14, 2022
- Catégorie Politics / Politiq...
- Langue French
- Taille du fichier 3.8691MB