Le fils de Chakib Khelil cité pour la première fois P .6 NOUVEAU SCANDALE DE CO

Le fils de Chakib Khelil cité pour la première fois P .6 NOUVEAU SCANDALE DE CORRUPTION LIÉ À LA SOCIÉTÉ SAIPEM QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37 , RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 7293 MERCREDI 27 JUILLET 2016 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1,30 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290 LIBERTE LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER Rebrab nie son implication et se réserve le droit de saisir la justice P .6 IL DÉMENT CATÉGORIQUEMENT L’ARTICLE DU JOURNAL “LE MONDE” SPONSOR TITRE DE LA CAF ET PARTENAIRE DU FOOTBALL AFRICAIN Total s’engage dans les compétitions sportives P .13 Ces postes interdits aux binationaux PREMIER MINISTRE, MINISTRE, PRÉSIDENTS DE L’APN ET DU SÉNAT, GOUVERNEUR DE LA BANQUE D’ALGÉRIE ET FONCTIONS MILITAIRES APS ADHÉSION DU MAROC À L’UA Les précisions de la Commission africaine P .15 M’BOLHI, GHEZZAL, BENTALEB, BELKALEM, BELKAROUI, BELFODIL... Ces internationaux face à l’incertitude ! P .19 ELLE SE TIENDRA EN MARGE DU FORUM DE L’ÉNERGIE PRÉVU DU 26 AU 28 SEPTEMBRE Réunion informelle de l’Opep à Alger P .7 Le RCD accuse la majorité de violer les lois P .4 GESTION DE L’APW DE TIZI OUZOU “Le pouvoir veut définir la cartographie électorale” P .4 MOHAMED DOUIBI, SG D’ENNAHDA, À “LIBERTÉ” ILS ONT TENTÉ DE REJOINDRE LE SIÈGE DU PARLEMENT La marche des gardes communaux empêchée ATTAQUE DE L’ÉGLISE DE SAINT-ÉTIENNE-DU-ROUVRAY Le président Bouteflika condamne l’acte terroriste P .8 P .24 P .3 L e président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a appe- lé, hier, lors du Conseil des ministres, les autorités concer- nées par la sécurité routière à dili- genter l’application de l’avant-pro- jet de loi modifiant et complétant la loi relative à l’organisation de la sé- curité et de la police de la circulation routière dès son adoption par le Parlement. Selon le communiqué rendu pu- blic par la présidence de la Répu- blique, cet avant-projet de loi pré- conise des mesures répressives des délits et contraventions liées à la cir- culation routière, comme il est pro- posé le durcissement des classifica- tions et des sanctions des délits et contraventions liées aux accidents de la route. En ce sens, l’introduction du systè- me de permis de conduire à points permettant le traitement instantané des infractions, constitue le cœur de cette loi qui se veut plutôt répressi- ve devant la persistance du nombre d’accidents de la route, avec leur lourd bilan notamment en vies hu- maines. Raison pour laquelle, le chef de l’É- tat a justifié son application d’ur- gence dès son adoption par le Par- lement. Intervenant après l’adoption de ce texte, M. Bouteflika a appelé les services de sécurité routière à re- doubler d’efforts, notamment, du- rant cette saison estivale, pour ap- pliquer avec rigueur la législation pertinente, dans le but de faire reculer le fléau des accidents de la route. Cela va sans dire, ce texte de loi pré- conise également des mesures pré- ventives, avec notamment le ren- forcement de la formation et de la qualification des conducteurs, en particulier les conducteurs profes- sionnels, l’amélioration du contrô- le technique et de sécurité routière et la mise en place d’organes natio- naux de prévention et de coordina- tion dans le domaine de la sécurité routière. Concrètement, les nouvelles dispo- sitions adoptées dans le cadre de la révision du code de la route de- vraient contribuer à réduire l’in- tervention humaine dans le pro- cessus de constat des infractions. Ainsi, avec le permis à points, il est attendu des augmentations de la valeur des amendes aux infractions à l’origine des accidents, notam- ment celles classées au 4e degré, pour se situer entre 5 000 et 7 000 DA. Aussi, il sera procédé à la mise en place d’urgence de la délégation na- tionale à la sécurité routière pour remplacer le Centre national de prévention et la sécurité routière (CNPSR), d’ici à fin 2016, et ce, pour une application efficace des décisions du gouvernement pour endiguer “le terrorisme routier”. Selon le même communiqué, cette mesure devra garantir “l’efficacité de la politique routière à travers l’im- plication de l’ensemble des acteurs concernés par la sécurité sur les routes et que la délégation sera gé- néralisée au niveau local pour uni- formiser la politique nationale de sé- curité routière à travers les 48 wi- layas”. Pour rappel, 1 919 personnes sont décédées et 21 290 autres ont été blessées dans des accidents de la rou- te enregistrés au 1er semestre 2016. En 2015, les accidents de la route ont fait 4 610 morts, dont plus de 1 500 âgés de moins de 30 ans, soit près de 34%. Les jeunes représentent 41% du nombre global des blessés enregistrés lors de la même période, estimés à 55 994 blessés. FARID BELGACEM L e gouvernement en- tend, à travers le nou- veau modèle de crois- sance économique adopté hier en Conseil des ministres, main- tenir la dynamique de croissance tout en préservant la justice sociale. Sur ce point, le modèle comprend des mesures visant à consolider la paix sociale sans surcoûts écono- miques, lit-on dans le communiqué officiel. Ce qui veut dire que l’Exécutif va ré- viser sa politique de subventions. Mais réussira-t-il à bien cibler les couches démunies en décidant de ré- duire les subventions sur les produits alimentaires et énergétiques ? En ce sens, le chef de l’État a rappe- lé lors de la réunion que “l’Algérie en- tend sauvegarder et renforcer la dy- namique de croissance qu’elle a dé- veloppée durant toutes ces dernières années tout en veillant à préserver et à affiner sa politique de justice so- ciale”, lit-on dans le communiqué of- ficiel rendu public hier. Mais, a-t-il les moyens de cette po- litique ? L’Exécutif veut rassurer : “Le nouveau modèle de croissance se fonde sur une politique budgétaire ré- novée selon le texte avec l’améliora- tion de la fiscalité ordinaire et une mobilisation de ressources finan- cières supplémentaires tout en privi- légiant l’investissement à forte valeur ajoutée.” Plus précisément, le modèle écono- mique prévoit une amélioration de la fiscalité ordinaire de sorte qu’el- le puisse couvrir à l’horizon 2019 les dépenses de fonctionnement ainsi que les dépenses incompressibles d’équipements publics. Par ailleurs, la nouvelle politique budgétaire, lit-on, repose sur une ré- duction sensible du déficit du Tré- sor à l’horizon 2019 et sur une mo- bilisation de ressources addition- nelles sur le marché financier local à l’image de l’emprunt obligataire lancé en avril dernier. En ce sens, le nouveau modèle vise à privilégier pour les investissements publics, ceux destinés aux infrastructures générant un effet d’entraînement sur les capacités productives du pays (ports, aéroports…). Il s’agit également d’investir dans les secteurs à forte valeur ajoutée tels que les énergies renouvelables, l’agro-in- dustrie, les services, l’économie nu- mérique et celle du savoir, l’indus- trie en aval des hydrocarbures (pé- trochimie) et les mines. Le nouveau modèle économique table sur une augmentation de la production d’hydrocarbures, une stimulation de la création d’entre- prises par l’amélioration du climat des affaires et l’ouvertures des sec- teurs non stratégiques à l’investis- sement public et privé ainsi que la promotion des exportations hors hydrocarbures. Le communiqué ne définit pas les secteurs non stratégiques ouverts à l’investissement. Cette démarche, lit-on, générera une croissance économique plus soutenue : 3,5% en 2016 et 4% en 2017 selon la présentation faite en Conseil des ministres par le mi- nistre des Finances Hadji Baba Ammi. “Ce nouveau modèle déploie une approche jusqu’en 2019 avec des perspectives à l’horizon 2030, en intégrant un cadrage budgétaire sur les court et moyen termes.” Le communiqué officiel ne nous fournit aucun détail, aucun chiffre contenu dans ce cadrage budgétai- re pluriannuel. Enfin, le texte sou- ligne que l’objectif est d’aboutir, en bout de cycle, à une croissance éco- nomique forte et durable et à des ni- veaux soutenables en matière d’équi- libre des finances publiques. K. REMOUCHE Mercredi 27 juillet 2016 2 LIBERTE L’actualité en question LE NOUVEAU MODÈLE DE CROISSANCE ÉCONOMIQUE ENTÉRINÉ Le gouvernement à l’épreuve de la paix sociale L’Exécutif vise, via ce modèle, à “sauvegarder la croissance et la justice sociale malgré la crise financière”. ÉTAT CIVIL Un avant-projet de loi facilitant les démarches adopté n Un avant-projet de loi relatif à l'état civil, visant à faciliter aux citoyens les démarches auprès des juridictions pour la rectification, le remplacement ou l'annulation d'actes d'état civil, a été adopté hier en Conseil des ministres, a rapporté hier, l’APS. “Cette modification permettra aux citoyens résidant en Algérie ou établis à l'étranger d'introduire leurs demandes de correction des actes d'état civil auprès de toute juridiction à travers le territoire, sans considération du lieu d'établissement ou de transcription de l'acte d'état civil objet de la démarche”, selon le communiqué publié à l'issue de la réunion du Conseil des ministres. Il est précisé que “les demandes de correction pourront être introduites par voie électronique aussi, en vertu de cette modification de l'ordonnance n°70-20 du 19 février 1970, qui participe de la réforme de la justice”. L’APS a rappelé que le ministre de la Justice, garde des Sceaux, uploads/Politique/ 6-7293-159e677b-pdf.pdf

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