Politique d'Aristote (3e éd. rev. et corr.) / trad. en français d'après le text

Politique d'Aristote (3e éd. rev. et corr.) / trad. en français d'après le texte collationné sur les manuscrits et les [...] Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Aristote (0384-0322 av. J.-C.). Politique d'Aristote (3e éd. rev. et corr.) / trad. en français d'après le texte collationné sur les manuscrits et les éd. principales par J. Barthélemy- Saint-Hilaire,.... 1874. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. 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POLI T 1 QUE D'ARISTOTE BARTHELEMY-S AIN T-H1LA IRE LIBRAIRIE PHILOSOPHIQUE DE LADRA.NGE 4),mjESAt~T-AXDRË-DES-AKTS,41 TRADUITE EN FRANÇAIS DÉPUTE À i/ASSËMULHH NADON~LK Membre de t~uxtttut (Académie des Sciences morales et politiques.1 TROISIÈME ÉDITION Revue et corrigée. –0-<M~ PARIS MDCCCLXXIY J..VINCENT l D'ARISTOTE POLITIQUE M!!<T-DEXiS. )MP)UMEME CH. LAMBEP.T, t7, RCE UE PARFs. DE 1848. A LA MEMOIRE DE MON AMI PAGNERRE APRÈS V)NGT-C)NO ANS JE LUI DÉDIE DE NOUVEAU CE L~VRE DONT LES THÈOHŒS PROFONDES ONT ÉTÉ SOUVENT L'OMET DE NOS ENTRETIENS ET DE NOS MÉDITATIONS MÊME AU MILIEU DE NOS LABEURS PATRIOTIQUES AU GOUVERNEMENT PROV[SO)RE ET A LA COMMISSION DU POUVOIR EXÉCUTIF PREFACE. La Déclaration des Droits de l'homme et du citoyen est le résumé de toute la science politique. Utilité et méthode de cette science. Platon; vérité et grandeur de sa politique à la fois rationnelle et historique; ses erreurs.–Aristote; sa méthode presque entièrement historique ses défauts et ses mérites. Montesquieu sa méthode est plus historique encore que celle d'Aristote; l'Esprit des Lois; ses lacunes et sa grandeur. Polybe. Cieéron. Machiavel. Hobbes. Spinosa. Rousseau. Conclusion; devoirs de la science politique. Post-scriptum de la troisième édition. La révolution française a marqué dans le destin des sociétés, et dans l'histoire de la science poli- tique, une ère nouvelle. La Déclaration des Droits de l'homme et du citoyen a rappelé aux peuples, et même aux philosophes, quelles sont les véri- tables bases de l'ordre social et c'est d'elle que l'on peut dire avec toute justice qu' « elle a pré- senté à la nature humaine ses titres perdus dans la plus grande partie de la terre D.Ea proclamant que le but de toute association politique est la conser- PRÉFACE. II vation des droits naturels et imprescriptibles de l'homme, et que l'ignorance, l'oubli ou le mépris de ces droits sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des gouvernements, la Constituante a fait plus encore peut-être qu'elle n'a cru elle prétendait stipuler pour le genre hu- main, au nom du peuple français elle a en outre stipulé pour la science, au nom de la vérité. La politique a pu ne pas tenir grand compte d'une sorte de dissertation philosophique mise en tête d'une constitution éphémère. Tout absorbée dans les intérêts et les préoccupations du mo- ment, la politique n'a pas le temps de remonter aux principes. Comme elle ne songe qu'aux con- séquences et aux applications, elle n'a pas toujours su voir que c'est de ces droits reconnus et pro- clamés que la Révolution tirait non-seulement sa légitimité, mais encore sa puissance; qu'ils étalent les fondements de l'ordre nouveau tout entier, la source intarissable de laquelle devaient sortir et découler toutes les institutions nécessaires à son organisation et à sa durée; et que ce sont ces droits qui donnent à la société française, prise dans son ensemble, une supériorité incontestable sur toutes les sociétés contemporaines, ses imitatrices au moins autant que ses rivales. La politique em- ploiera bien des siècles de travaux en Europe et PRÉFACE. II I dans le reste du monde, avant d'avoir tiré de la Déclaration des Droits tous les fruits qu'elle recèle et les hommes d'État, malgré le dédain qu'ils affec- tent souvent pour ces théories, ne font cependant rien de sérieux que par elles et pour elles. Mais l'histoire, qui sait à quel prix furent ache- tées ces conquêtes de la raison et de la justice, en connaît mieux toute la valeur. A ses yeux, la Décla- ration des Droits résume quarante siècles d'efforts et de luttes, de même qu'elle prépare des siècles plus longs encore de progrès et d'espérance. La Constituante en a su plus que tous les sages qui l'avaient précédée, parce qu'elle a pu mettre à profit leurs leçons. Les sociétés ont ignoré bien longtemps ces conditions légitimes de leur vie et de leur bonheur; les législateurs ne les ont entre- vues qu'obscurément; la philosophie même ne les a pas toujours comprises, et les religions les plus saintes n'ont pas su les consacrer. Mais les efforts des nations, des législateurs, des philo- sophes et des religions n'ont pas été stériles; et, après une bien longue attente, il s'est trouvé un peuple capable de recueillir cet héritage et digne de le féconder. La philosophie qui applaudit sans réserve à ce code éternel des sociétés, est heu- reuse de le recevoir tout fait des mains de la grande assemblée qu'elle seule anima. Elle n'a rien à y PRÉFACE. !V ajouter, rien à en retrancher; et c'est du haut de cet impérissable monument qu'elle doit porter ses regards, et sur le passé qui contribua à l'élever, et sur l'avenir qui ne l'ébranlera pas. A la splendeur de cette lumière, il n'est plus possible de s'égarer. S'il est vrai que la nature de l'homme ait des droits inaliénables, l'homme ne doit point les perdre dans la société, qui est sa vraie fin et sa perfection. La société, quelle que soit la forme politique qu'elle se donne, c'est-à- dire son gouvernement, doit, dans la mesure où elle connaît ces.drolts, les respecter et les garantir, en eux-mêmes d'abord, et ensuite dans toutes les conséquences légitimes qu'ils entraînent. La meil- leure société sera celle qui assurera le plus com- plètement le libre exercice de ces droits le meilleur gouvernement, celui qui saura le mieux les déve- lopper et les maintenir dans les citoyens le poli- tique le plus habile, celui qui les suivra et les appliquera le mieux. A cette large et équitable mesure, on peut apprécier sans erreur, et les sociétés passées, et les gouvernements qui les ont régies, et même les œuvres des philosophes. Platon et Aristote, Montesquieu et Rousseau, peu- vent comparaître devant ce tribunal dont ils invo- quèrent souvent la juridiction sans en bien voir toute l'étendue les sociétés antiques et les sociétés PRÉFACE. v modernes peuvent y être également jugées; les hommes d'État et les législateurs de tous les temps, le paganisme et la religion chrétienne, s'y peuvent présenter tour à tour. La nature humaine, se connaissant enfin après tant d'études et tant d'épreuves, peut leur demander à tous ce qu'ils ont fait pour elle; car c'est elle seule que tous durent avoir en vue, puisqu'ils se sont chargés de la conduire et de l'améliorer, au milieu de tous les obstacles et de toutes les souffrances que la Provi- dence suscite à la sagesse des hommes et à leur courage. Parmi ces travaux de genres si divers, tous dignes de la reconnaissance de l'humanité, ceux qui méritent le plus d'attention sont ceux des phi- losophes. D'abord, ils ont contribué au résultat commun; et leur part, qui uploads/Politique/ aristote-politique.pdf

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