1 Le moment paranoïaque (le déferlement totalitaire) face à la dialectique du m

1 Le moment paranoïaque (le déferlement totalitaire) face à la dialectique du maître et de l’esclave 31 Août 2020 Par Ariane BILHERAN Maîtres et esclaves dans l’Antiquité Nota Bene : cette lettre peut être reproduite ou transférée partiellement ou en totalité, avec la mention de la source internet : http://www.arianebilheran.com/post/le-moment-paranoiaque-vs-deferlement-totalitaire- face-a-la-dialectique-du-maitre-et-de-l-esclave Et de son auteur Ariane Bilheran, normalienne, psychologue, docteur en psychopathologie. « Dans le monde réellement renversé, le vrai est un moment du faux. » Guy Debord, La société du spectacle, 1967. 2 Introduction Depuis le début de cette « pandémie », je n’avais écrit qu’un bref article sur « le totalitarisme sanitaire », ayant besoin moi-même d’y voir suffisamment clair avec du recul pour me prononcer. Néanmoins, nous pouvons reconnaître, à un niveau mondial, avec quelques nuances selon les pays, la griffe d’une contagion délirante paranoïaque qui chaque jour montre davantage son visage odieux. J’ai raccourci cet article car il y a trop à dire, et je voudrais déjà qu’il paraisse rapidement. Rappelons-nous que le délire paranoïaque fonctionne sur la persécution, l’interprétation et la tyrannie de l’idéal. La persécution est au cœur de ce qui est divulgué : l’autre est en puissance mon ennemi, car il est en puissance un malade qui va me contaminer. Cet ennemi peut être invisible, et même au sein de l’intime et de la famille. Cette persécution entraîne méfiance, peur et culpabilité (ceux qui dénoncent le bien-fondé de mesures arbitraires dogmatiques totalement arbitraires et parfois confinant à l’absurde sont désignés comme coupables). L’interprétation est également au cœur du processus : selon l’interprétation de vos paroles, de vos actes, vous serez considéré comme un ennemi du système et censuré (la censure bat son plein sur les réseaux sociaux). Selon l’interprétation de symptômes (très généralistes au demeurant), vous serez classés dans les pestiférés qu’il ne faut pas fréquenter. L’idéal est celui de « sauver l’humanité de la maladie », quel qu’en soit le prix à payer : • Effondrement économique (perte de ressources, désespoir, insécurité…) • Famines (des millions de personnes pour l’Amérique du sud) • Clivages sociaux entraînant une dégradation majeure du climat social, de l’agressivité et de l’insécurité • Délaissement des plus vulnérables voire leur euthanasie (personnes âgées) • Etc. Et quels qu’en soient les moyens : • Mensonges • Techniques de propagande grossières et influenceurs de masse • Censures du peuple, de nombreux médecins et experts scientifiques • Violences policières • Enfermement généralisé et assignation à résidence (l’individu étant traité comme un criminel en puissance) • Chute libre des droits humains fondamentaux • Éradication de la conscience humaine, du consentement • Maltraitances sur les familles, et en particulier les enfants • Etc. Malheureusement, ce n’est pas la première fois que nous aurions à affronter une tyrannie pseudo-scientifique, où nous est dictée une idéologie visant à modeler nos comportements, nos pensées, nos paroles et nos actes, nous encourageant à devenir délateurs de nos propres voisins et organisant le fichage et le traçage des individus (voir ce poste à la CPAM par exemple). 3 Rappelons que, à supposer que le premier principe soit vrai (un virus très dangereux menace la survie de l’espèce), ce dont l’on peut partiellement ou totalement douter, il ne saurait justifier en aucun cas que la fin justifie les moyens, car comme l’avait magistralement analysé Hegel, un être humain n’est pas un moyen : il est une fin. Ainsi, les logiques quantitatives (sacrifions les vieux pour laisser place aux jeunes), les logiques divisantes (séparons les parents des enfants dans les familles) et totalitaires (mise en quarantaine, menaces, répression totalement disproportionnée…) sont des logiques déshumanisantes ôtant l’être humain de ses droits, et le transformant en numéro sans besoin, désir, ni conscience, que l’on ballotera au gré des formulations politiques (ex. : confine/confine pas) dont il est démontré qu’elles peuvent donc être brutales, mensongères, et sans aucun esprit de débat, de concertation, de dialogue et d’échanges ni avec le peuple ni avec les experts médicaux et scientifiques au sein desquels le soutien aux politiques menées semble loin de faire l’unanimité. « Dans le doute abstiens-toi », est-ce vraiment cette sagesse d’Hippocrate que nous nous voyons appliquer depuis des mois ? Les politiques mondiales menées sur pression de l’OMS se sont permises de mettre l’humanité à l’arrêt, de stopper le mouvement de la vie du jour au lendemain, en encourageant des méthodes manipulatrices au chantage, à la culpabilité, et à la peur, qui ne sont pas des méthodes politiques convenables, et que nous ne devons pas accepter. A tout le moins pouvons-nous également rajouter que le manque d’équilibre et de mesure, de tempérance et de bienveillance a présidé à ces différentes politiques, avec des couleurs locales variées selon les pays. 4 I - Le moment paranoïaque Ce que j’appelle le « moment paranoïaque » est celui de la décompensation de la folie au sein du réel, ce à quoi nous sommes en train d’assister, avec une extension de la contagion délirante fonctionnant à l’illusion collective de masse, et sur ce mécanisme, je renvoie à mon article spécialement consacré à la contagion délirante. Les psychopathes et paranoïaques qui dirigent le monde (et ne sont pas nos gouvernants mais la petite poignée qui tire les ficelles chez ces milliardaires qui, avec leurs milliards, pourraient par exemple éradiquer la faim dans le monde et ne le font pas) nous persécutent depuis longtemps « pour notre bien », parce qu’ils nous vivent, nous les peuples, comme une menace pour eux. Ah bon, les dirigeants comploteraient contre les peuples ? Mais c’est vieux comme la nuit des temps ! Platon dans La République disait bien de nous méfier de ceux qui briguent le pouvoir, en avertissant qu’il ne faudrait surtout pas le leur donner… mais le donner aux philosophes qui, du fait de leur sagesse, n’en voudraient d’ailleurs pas ! Or là, nous sommes passés cette année à un autre stade, celui du harcèlement direct des peuples, qui prend différents visages caricaturaux sans nuances. La paranoïa ne manie pas les nuances dans son approche du réel, rappelons-le, c’est assez binaire noir/blanc, et inversé : le noir est qualifié de blanc, et le blanc, de noir. 1° Les méthodes harceleuses Ces méthodes harceleuses, je vais en énumérer quelques-unes : 1° Le choc traumatique Ce choc a été créé par l’annonce sans aucun ménagement d’un fléau terrible s’abattant sur la planète, avec l’interdiction d’analyser ne serait-ce qu’un peu à froid ce qui se passe, 5 l’interdiction de tout dialogue, et la transmission de messages de terreur, messages de comptabilité mortifère, martelée à chaque instant par les médias canaux des politiques, aux populations, sans aucun filtre, ni débat contradictoire, ni nuance ou mesure. Ce choc a été majoré par le confinement, la perte des repères brutale et sans crier gare, la privation soudaine des libertés, la perte d’emplois pour beaucoup dans le monde et la famine dans de nombreux endroits de la terre. Toute une propagande de masse s’est mise à l’œuvre, avec des « influenceurs » (des acteurs de crise déclarant qu’ils avaient eu le COVID). De façon étrange, cette maladie s’est au départ curieusement transmise chez les riches, les stars et les miss beauté, des « experts » médiatiques dont il a été mis en lumière un degré de corruption et de financements pour certains… La société contractualisée pour cela par l’OMS est basée à Londres et s’appelle Hill+Knowlton Strategies. Il est dit qu’elle s’est également illustrée dans la propagande de guerre pour soutenir l’intervention militaire américaine au Vietnam, mais sans remonter jusque-là, une petite visite sur le site internet de cette société reste très instructive. Il semblerait donc que toute la politique mondiale sur la « pandémie » ait été orchestrée par une communication matraquant des slogans visant à une manipulation de masse, tout en faisant taire les voix divergentes. Ceci, le Dr Pascal Sacré le mentionne dans un article visant à interroger les faits, rappelant que ces organismes mondiaux comme l’OMS ont été déjà pris la main dans le sac de divers scandales, et préconisant de : « créer des comités composés de scientifiques renommés, compétents et honnêtes, réellement indépendant, afin de conseiller les gouvernements sans que leurs décisions ne soient influencées par l’industrie ou les divers lobbys, oui, serait possible. Ce ne serait ni inconcevable, ni naïf. C’est au peuple de l’exiger. » Le peuple doit effectivement défendre ses intérêts ! Ce docteur conclut : « Nous devrions partir en guerre, non pas contre un virus, mais contre la malhonnêteté, la corruption, le mensonge et l’immoralité qui poussent les personnes qui devraient nous protéger à ruiner nos santés au nom de leur profit. » Ce martelage jour et nuit des chiffres et des thèmes de mort ressemble à des méthodes clairement sectaires. Je rappelle que « secte » signifie « couper », et c’est bien ce qui s’est passé : nous avons été « coupés » de nos proches, de notre travail pour la plupart, de la possibilité de voyager, de la possibilité de nous rassembler, de la possibilité de nous exprimer, de notre vie sociale uploads/Politique/ breve-31-08-2020.pdf

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