Chapitre 2 : Les régimes politiques : Modes de gouvernement. Différents des règ

Chapitre 2 : Les régimes politiques : Modes de gouvernement. Différents des règles constitutionnelles, valeurs, fonctionnement. Cette notion est au cœur de la réflexion politique Penseurs politique comme Aristote ou Montesquieu. 20ème : régimes politiques s’imposent. - Reconnaissance des partis - Affirmation des droits fondamentaux Régimes totalitaires, en opposition avec la démocratie alors qu’ils y puisent leur essence même. Section 1 – Les classifications traditionnelles : Grandes bases de la démocratie Constitution américaine Equilibre différent des pouvoirs A- Aristote : -340 av JC, La politique Typologie des différents régimes. Analyse différente de la constitution= classer les bons et les mauvais régimes. Intérêt général et justice pour tous différent de l’intérêt des gouvernants. Recherche moralisatrice. Classement des 6 régimes différents : Bon régime : • Un : Royauté • Plusieurs : Aristocratie • Tous : Policie = Compromis entre les plus riches et les plus compétents/population assemblée. Régime corrompu • Un : Tyrannie • Plusieurs : Oligarchie • Tous : Démocratie ou démagogie = pouvoir multitude inculte. Le meilleur pour Aristote est l’aristocratie puisque c’est une élite éclairée qui gouverne sur l’ensemble de la population. Elite compétence pas élite de savants. République des Savants. En revanche, peut sombrer dans l’oligarchie quand il y’a un intérêt personnel. Dans un bon régime, organisation des fonctions : - Délibération sur les affaires communes. Fonction législative - Régler ce qui concerne magistrature Fonction exécutive - Rendre justice Aristote pensait à trois pouvoirs, mais différent de Montesquieu qui lui voulait la séparation des pouvoirs. Révolution + occupation organes différents. Démocratie peut perdurer. B) Montesquieu S’inspire modèle britannique. Aristocrate bordelais. Chambre des Lords, pouvoir considérable contrôle et jugement action exécutif. S’inspire de Locke. Pouvoir fédératif = pratiquer démocratie internationale. Pouvoir ne mène pas à l’absolutisme. 3 formes : - Monarchie : Despotisme, monarque décide de gouverner selon crainte et pas l’honneur. Lien entre valeurs étiques et pouvoir. - Aristocratie : oligarchie, modération, pulsions, passions, recherche jouissance personnelle. - Démocratie : despotisme / démagogie. Question liberté centrale. Mise en place de limitation : « Il faut que le pouvoir arrête le pouvoir » Séparation en morceaux distincts, chacun pouvant se contrôler = équilibre. Ex : Checks and Balances. Organisation du territoire en état fédéral=divisé en 50 états. Limitation possible d’une zone forte qui s’impose = meltin’pot, esprit d’un état qui fonctionne différent des centres communautaires. Liens entre les formes constitutionnelles et principes de chaque régime. Mode du gouvernement repose sur certaines valeurs. Lien entre dimension affective et institutionnelle. 2 formes de républiques : - Démocratie : peuple entier qui exerce le pouvoir - Aristocratie : gouvernement d’une partie du peuple. Monarchie : 1 seul gouverne, prince source législative. Fragilité d’un homme. Despotisme : Obligation et obéissance, annonce des régimes totalitaires. C) Rousseau : 1762 : contrat social - Démocratie : petits états pauvres, niveau de vie semblable Tout le peuple gouverne, petit état= libre participation Pas de groupe riche qui gouverne. Ecrit une constitution pour la Suisse, forte structure communautaire. + Constitution pour la Corse - Monarchie : Etats riches et grands Pouvoir dangereux, tyrannie - Aristocratie : Etats moyens Vision double. Naturelle = peuple simple, compétences et capacités De sang= pas de titre de naissance. Liens entre géographie et régimes politiques. Approche moraliste. Section 2 – Les régimes pluralistes : A) Qu’est-ce que la démocratie ? Exigence d’une pluralité d’opinion. Inhérent fonctionnement démocratie, acceptation différente. Election libre et liberté expression opinion = partis. Essai de définition : Demos= peuple Cratos=pouvoir Grec : gouvernement de tous Lincoln : « La démocratie est le gouvernement du peuple, pour le peuple et par le peuple » Gouvernement du peuple : - Sur le peuple - Par le peuple Gouvernement par et pour le peuple : Exercice direct responsabilité gouvernement par le peuple. Complexité de la mise en œuvre (Churchill) Démocratie directe : Décision collective. Choix stratégiques. 2 types de problèmes : psychologiques et techniques Comment faire participer tout le monde ? Pas envie d’être à l’origine, régime paresseux, pas d’impôts ? Envie de responsabilité = démocratie représentative Gouverner = être responsable. Démocratie représentative : Peuple désigne représentants lorsque les décisions sont prises par les élus. Technique démocratie directe : referendum Domination de la représentation : en France. Mandat qui lie république et citoyens, élections donc principe indiscutable. Renvoie à trois formes de pouvoir, Max Weber : - Pouvoir charismatique, capacité de séduction - Pouvoir traditionnel, incarne la tradition - Pouvoir légal rationnel, élection Charisme : Adolf Hitler, De Gaulle Personnalités qui fusionnent les trois pouvoirs. Les mandats : • Représentatif : indique élu libre agir une fois l’élection. • Impératif : Obligation de l’élu à se conformer au désir des électeurs. Ex : 1986 = coordinations étudiantes. 4 mois de grève. USA principe du « recall » Rousseau : mandat représentatif différent de la démocratie. Risque d’oligarchie. Mandat impératif innaplicable. B. Les approches de classification des régimes démocratiques Tous les régimes démocratiques se ressemblent si on les compare aux régimes totalitaires. On trouve le respect de la liberté publique ou le libre choix des représentants. Mais malgré tout, il existe des dissemblances entre la France, les US, la GB,… L’approche culturelle : Elle encourage à distinguer les régimes en fonction de variables culturelles telles que l’Histoire, la religion, l’idéologie, etc. En effet, l’histoire est utile pour comprendre la forme d’un régime. La démocratie n’est jamais nouvelle, elle entre dans une histoire qui façonne cette idéologie politique. Ex : - la France est marquée par des épisodes historiques. Le plus important est sans doute la Révolution française, moment fondateur qui marque les clivages politiques. On trouve également l’affaire Dreyfus. - Aux US, on trouve la guerre de sécession avec, également, l’esclavagisme qui joue un rôle sur l’orientation du régime américain. La guerre de sécession a eut différents enjeux. En effet, la Constitution des a. 60 énonçait qu’un noir équivalait à 3/5 d’une personne normale. Les Nordistes étaient pour la mise en place des US. La religion a profondément affecté la façon de concevoir le politique. Les Cathos encouragent la recherche du bien commun garanti par une autorité supérieure : un État fort, interventionniste. C’est le cas de la France. Le protestantisme a sa foi dans la libre confrontation individuelle et de groupes dans la quête du bonheur. Il refuse la soumission du peuple protestant à une autorité. En effet, il est pour un État faible, peu interventionniste avec un faible exécutif. On trouve ce type de régime aux US et en GB. L’Islam explique la complexité à créer un État nation. Cette religion repose sur le principe de communauté des croyants avec une seule base politique et culturelle. Elle s’oppose à la constitution d’un État nation fermé, autonome, bref d’un État distinct de la sphère religieuse. C’est donc difficile de voir des États solides et autonomes politiquement non soumis à la loi religieuse. Cela explique un certain retard dans la formation des États, du développement d’une vie politique autonome. Même les États musulmans laïques ont du mal à se passer de religion (La Syrie ou encore l’Irak de Saddam Hussein). Ces pays pseudo laïques appellent à l’Islam dans leur Constitution. L’idéologie a joué un rôle dans la formation de la vie politique. Les clivages importants en France, en Espagne ou en Italie sont forts et structurent la vie politique. Ex : - Les Bourgeois contre les prolétaires se retrouvent dans la lutte droite/gauche en France. - En Italie, il existe surtout un clivage entre l’Église et l’État. - En GB et aux US, les clivages sont moins importants donc se sont des pays bi partisans. Aux US, on trouve deux grands partis : les démocrates et les républicains. La culture du compromis est plus importante que dans les pays latins où l’affrontement est de rigueur. La géographie : c’est la difficulté en Afghanistan car c’est un pays montagneux. Des structures claniques s’opposent à un pouvoir central. L’approche institutionnelle : Elle distingue les régimes parlementaires, présidentiels, semi présidentiels et d’Assemblée. - les régimes parlementaires : L’exécutif procède du législatif. L’assemblée nationale élit le chef du gouvernement et peut renverser le 1er ministre car celui-ci est nommé par elle. Le chef d’État a un rôle marginal. Il a un rôle de l’unité nationale, d’incarnation de la nation. Ex : Juan Carlos en Espagne ou encore la Reine en Angleterre voire en Belgique avec un fort rôle quant à l’unité du pays. Juan Carlos est un grand roi démocratique. Il est élevé par Franco (mort en 1975) et permet une transition. Le 23 février 1981, en Espagne, il y a un coup d’État où l’assemblée nationale est réunie. Il y a un lieutenant colonel qui tire en l’air. Un seul est resté assis lorsque les députés se couchent tous à terre. L’image est qu’une partie de l’armée pousse à la dictature et l’assemblée (censée représentée la démocratie) se couche devant la force. Juan Carlos va à la Télé en habit militaire et appelle les militaires à stopper ce coup d’État. L’essentiel du pouvoir repose sur l’Assemblée. Le législatif investit l’exécutif. L’Assemblée crée l’exécutif qui uploads/Politique/ chapitre-2-les-regimes-politiques.pdf

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