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PDF generated at: Thu, 18 Aug 2011 21:25:32 UTC Les principaux courants de pens•e •conomique Contenus Articles Histoire de la pens€e €conomique 1 Chr€matistique 18 Mercantilisme 20 Physiocratie 34 •cole classique 38 Marxisme €conomique 41 Historicisme 46 Keyn€sianisme 49 Mon€tarisme 60 •cole autrichienne d'€conomie 61 •cole n€oclassique 66 N€okeyn€sianisme 72 •conomie de l'offre 74 Synth‚se n€oclassique 75 Nouvelle €conomie classique 76 R€f€rences Sources et contributeurs de l€article 77 Source des images, licences et contributeurs 78 Licence des articles Licence 79 Histoire de la pens€e €conomique 1 Histoire de la pens€e €conomique La pens€e €conomique peut ƒtre d€coup€e en trois grandes phases : les pr€curseurs (grecs, romains, arabes), les pr€-modernes (Mercantilisme, Physiocratie) et l'€conomie moderne (qui d€bute avec Adam Smith „ la fin du XVIIIe…si†cle). • [‚] les id€es, justes ou fausses, des philosophes de l€€conomie et de la politique ont plus d€importance qu€on ne le pense en g€n€ral. ‡ vrai dire le monde est presque exclusivement men€ par elles. Les hommes d€action qui se croient parfaitement affranchis des influences doctrinales sont d€ordinaire les esclaves de quelque €conomiste pass€. Les illumin€s du pouvoir qui se pr€tendent inspir€s par des voies c€lestes distillent en fait des utopies n€es quelques ann€es plus tˆt dans le cerveau de quelque €crivailleur de Facult€[1] . ‚ John Maynard Keynes, Th€orie g€n€rale de l'emploi, de l'int€r•t et de la monnaie, chapitre 24, 1936 Les pr€curseurs de l'€conomie Le Code d'Hammurabi Code d'Hammurabi L'arch€ologie a montr€ que la pens€e €conomique est tr†s ancienne, comme en t€moignent les lois et les principes €conomiques expos€s dans le code d'Hammurabi (roi de Babylone au XVIIIe…si†cle av.…J.ƒC.). L'‰tat fixe des salaires indicatifs, en fonction de la qualit€ de chaque Šuvre et du travail qu'elle n€cessite (notion de valeur), il r€glemente les emprunts, les locations, il €tablit la responsabilit€ professionnelle... La pens€e €conomique de l'Antiquit€ orientale et grecque La r€flexion €conomique appara‹t d'abord en Gr†ce antique et en Chine antique, l„ ou une production marchande et une €conomie mon€taire semblent avoir €t€ d€velopp€es en premier. Le mot €conomie vient d'ailleurs du grec (de oikos, la maison, notamment en tant qu€unit€ sociale et €conomique, et nomos, l€ordre, la loi). Parmi les penseurs, souvent philosophes, qui se sont int€ress€s „ l€€conomie, Platon et son €l†ve Aristote sont probablement les plus connus. Les philosophes grecs subordonnent l€€conomie „ la politique : c€est l€art d€administrer ses biens ou sa cit€. La science €conomique n€existe pas, au contraire de la science politique, qui se rapporte „ la cit€ et est consid€r€e par bien des Grecs comme la premi†re des sciences. L€€conomie, que l'on envisage uniquement centr€e sur l€individu, est souvent vue de faŒon suspecte, et comme une activit€ servile. On peut observer la place de l€€conomie dans la soci€t€ antique et comment elle €tait perŒue „ ses d€buts „ partir de quatre figures : Thal†s, X€nophon, Platon et Aristote. Thal•s Thal†s de Milet (circa 625 „ 547 av. J.-C.) n€a jamais €crit sur l€€conomie, mais son histoire montre un des premiers exemples de sp€culation €conomique, un corner sur le pressage d'olives. Alors qu€on lui reprochait l€inutilit€ de la philosophie qui ne permettait aucune application avantageuse et que l€on raillait sa pauvret€ constante, il se livra „ diff€rents calculs astronomiques. Ceux-ci lui permirent de pr€voir une p€riode particuli†rement chaude et ensoleill€e, durant laquelle on ferait vraisemblablement une abondante r€colte d€olives. Il loua donc tous les pressoirs „ olives des r€gions de Milet et de Chios „ bas prix, quand ils n€int€ressaient personne. Ses pr€visions se r€v€l†rent exactes, Histoire de la pens€e €conomique 2 et quand advint le moment de la r€colte, la demande en pressoirs se fit extrƒmement importante. Thal†s, qui d€tenait un monopole r€gional, put sous-louer les pressoirs aux conditions qu€il demandait, se plaŒant par l„ „ la tƒte d€une certaine fortune. Si cette anecdote ne r€v†le pas une analyse pouss€e des m€canismes €conomiques, elle les pr€figure en ce qu'elle montre une r€flexion sur des strat€gies financi†res, reposant sur des id€es diffuses de la loi de l'offre et de la demande, ou du monopole et de ses cons€quences. X€nophon X€nophon Il est n€cessaire d€€voquer X€nophon (circa 426 „ 355 av. J.-C.), qui comme Platon fut €l†ve de Socrate, „ propos de l€histoire de la pens€e €conomique : non seulement parce qu€il est le premier „ employer ce terme, mais encore parce qu€il y consacrera tout un ouvrage, L€‚conomique (qui consiste en un dialogue entre Socrate et Ischomaque), autour d€un th†me unique, celui de l€administration d€un domaine agricole. On peut ainsi se rendre compte combien dans l€Antiquit€ le terme est li€ „ l€id€e de l€administration domestique ; cependant le dialogue en vient presque „ porter sur des strat€gies d€accroissement des richesses, le p†re d€Ischomaque achetant par exemple des terres „ bas prix pour les revendre bien plus cher apr†s les avoir d€frich€es. En v€rit€, celui qui conna‹t l€art „ ou la science „ de l€€conomie est de facto un bon gestionnaire, et ce dans toute situation. Le bon p†re de famille peut ainsi savoir ce qui est bon pour l€administration d€une cit€. C€est toutefois „ la femme que revient le rˆle de l€entretien de la maison (oikos), de mƒme la politique est l€affaire des hommes, et le travail, r€serv€ aux seuls esclaves. Dans L€‚conomique, Ischomaque enseigne cet art „ sa femme : ce sera le rˆle de celle-ci que d'en faire l'application. Sur la fin de sa vie, X€nophon €crira €galement Les Revenus, ouvrage o• il propose de multiplier les exploitations agricoles et industrielles dans l€Attique, et notamment d€exploiter „ plein rendement les mines d€argent du Laurion. ‡ cette occasion, il aborde (mais de faŒon peu approfondie) des concepts comme ceux de la demande et de la valeur des biens, et du rapport qu€ils entretiennent entre eux. L'Šuvre est un projet politique et €conomique pour toute une r€gion, et tente de d€fendre un point de vue coh€rent. En d€finitive, les ouvrages de X€nophon portent sur la mani†re de g€rer un domaine agricole, et sur l'€conomie domestique (l'expression serait, en grec, tautologique) ; Les Revenus montre cependant bien que ces enseignements sont applicables ailleurs, et place l'€conomie comme art de satisfaire les besoins d€une soci€t€. On peut pour X€nophon extrapoler de l'€tude d'une microentit€ : n'est-ce pas la pr€misse de la micro€conomie ?[r€f.…n€cessaire] Histoire de la pens€e €conomique 3 Platon Platon Platon (428 ou 427 „ 347 ou 346 av. J.-C.), qui „ travers son dialogue La R€publique expose sa vision de l€utopie, se trouve entra‹n€ „ aborder l€€conomie comme gestion des biens et des personnes de la faŒon la plus juste possible dans la cit€ id€ale. Il d€fend ainsi l€id€e d€une soci€t€ divis€e en trois classes (magistrats/philosophes, gardiens et travailleurs/producteurs, en ordre d€croissant) o• le droit de propri€t€ n€est r€serv€ qu€„ la classe inf€rieure des • producteurs ‚ : les autres classes ne doivent pas ƒtre tent€es par le lucre et l€accumulation des richesses. Le philosophe sait que la cit€ est sup€rieure „ l€individu ; pour pr€server l€€quilibre de la cit€ et parvenir au plus haut degr€ de la vertu politique, il est n€cessaire de poser une limitation de la fortune et des biens de chacun, d€autant plus que pour Platon et son €poque la quantit€ totale de richesse est imagin€e comme „ peu pr†s fixe. Il expose de cette faŒon une forme d€organisation sociale bas€e sur la communaut€ des biens et propose mƒme dans Les Lois un partage €galitaire de la terre. L€€conomie platonicienne cherche ainsi „ r€gir la r€partition des ressources, et ce „ une fin politique et philosophique. Moins qu€un art, l€€conomie pour Platon se rapprocherait donc plutˆt de ces savoir-faire d€crits dans Gorgias ; il n'en demeure pas moins que ses tentatives d'organisation d'une cit€ parfaite impliquent souvent des pr€occupations qui sont purement de l'ordre de la science €conomique telle qu'on la conna‹t aujourd'hui. Platon, le premier, s'int€resse strictement au probl†me de la cit€ et de la mani†re dont il faut qu'elle soit r€gie, et ce sur tous les plans. Il tire de son €tude un mod†le social et €conomique bas€ sur le collectivisme „ plusieurs niveaux (biens, femmes, terres) tout en ne remettant pas en cause le principe de l'‰tat (la cit€ de Platon n'est donc pas socialiste). Dans d'autres Šuvres, il confirmera la validit€ du recours „ l'esclavage comme moyen technique. Il critique en revanche de faŒon g€n€rale la volont€ de possession, l'appŽt des richesses, l'esprit de lucre. Aristote Aristote Chez Aristote (circa 384 „ 322 av. J.-C.), on trouve une place beaucoup plus importante consacr€e „ l€€conomie : il s'agit de ce point de vue d'un auteur fondamental dans l'Antiquit€, et qui aura une tr†s grande influence durant toute la p€riode m€di€vale. Aristote montre avec Les €conomiques et l'‚thique ƒ Nicomaque la diff€rence fondamentale entre l'€conomique et la chr€matistique. La chr€matistique (de khr€ma, la richesse, la possession) est l'art de s'enrichir, d€acqu€rir des richesses. Selon Aristote, l'accumulation de la monnaie pour la monnaie est une activit€ contre nature et qui d€shumanise ceux qui s'y livrent : uploads/Politique/ courants-pensee-economiquee2.pdf

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