Résumé de la vie et demie : L'histoire de La vie et demie se situe quelque part
Résumé de la vie et demie : L'histoire de La vie et demie se situe quelque part sur le continent africain. On est en Katalamanasie, pays imaginaire d'Afrique ayant pour capitale Yourma. La vie et demie s'ouvre sur l'exécution barbare de Martial et s'enchaîne sur des meurtres sans fin. Martial résiste, mais de quelle façon ! Un couteau de cuisine, un revolver, deux chargeurs de pistolet mitrailleur, un sabre, divers poisons mêlés au champagne ne parviendront pas à en finir avec lui, car Martial ne veut pas mourir de cette mort. Dès lors, son ombre restera, au-delà du corps et marquera les choses et les êtres de son empreinte indélébile. De génération en génération des « Guides providentiels », sa fille Chaïdana, poursuivra la lutte en se prostituant avec les dignitaires du régime, les tuant les uns après les autres. Elle tue successivement les ministres et les officiers du régime qu'il invitait dans sa chambre n° 38 de l'hôtel « La vie et demie ». Le Guide providentiel a beau créer des expéditions chargées de mettre la main sur cette fille mettant à mort grâce à son sexe et au champagne. Chaïdana demeure insoupçonnée et insaisissable grâce à sa ruse de falsifier les pièces d'identité qu'elle porte sur elle. Avant de mourir, elle met au monde des triplets : deux garçons et une fille qui naissent de la « gifle intérieure » qu'elle reçut de son père Martial. La gifle intérieure est la façon dont Martial viole sa fille étant endormie. Les deux garçons moururent très tôt. Seule restait Chaïdana qui, grâce à sa beauté de fée, ne tarda pas à attirer les grands monarques de la Katalamanasie. Son union avec Jean Oscar-Coeur-de père donna un fils du nom de Patatra. Chaïdana - aux - gros cheveux devenue ensuite Chaïdana - à - la grosse - viande fut chassée par son maître de Katalamanasie et se fixa au Darmellia, son pays d'origine. Patatra qui avait succédé à son père ayant comme nom de règne Jean-Coeur-de Pierre donnant naissance à une génération de deux milles Jean, trente d'entre eux rejoignirent leur grand-mère au Darmellia et s'y installèrent. Ils travaillèrent durement pour développer leur pays. Le Darmellia connut alors une prospérité dans plusieurs domaines. Les Katalamanasiens n'en furent pas contents, ce qui poussa d'ailleurs le guide qui régnait en ce moment là à déclarer la guerre au Darmellia en vue de l'annexer à la Katalamanasie s'appuyant sur ses troupes nombreuses et d'autres en provenance de la puissance étrangère qui fournissait les guides. La Katalamanasie n'essuya que des échecs retentissants sur tous les fronts. La ville de Yourma qui avait changé de nom et devenu Félix-ville fut incendiée par Jean Calcium. Les habitants, les animaux et les plantes furent carbonisés. La guerre devait se terminer par la destruction de la ville de Yourma et la chute totale de la dictature de la Katalamanasie. La Vie et demie commence par la guerre et se clôt par la guerre, c'est-à-dire que l'histoire recommence à zéro. Rythme et style du récit : Quand l'histoire commence dans La Vie et demie, deux parcours narratifs se construisent à partir d'une même quête bien précisée à savoir le pouvoir politique, domine la vie politique et économique. Le premier parcours est celui de Ramoussa et son groupe, tandis que le second est celui de Marbiana ABENDOTI dit Martial, lui aussi avec son groupe. Le parcours de Ramoussa, sans être trop large, est suivi dès l'abord par Ramousa lui-même qui est le guide providentiel, puis par ses successeurs au trône ayant un même objet comme nous l'avons montré, c'est-à-dire conquérir la vie politique et économique de la République fictive de la Katalamanasie. Dans cette entreprise, Ramoussa et ses successeurs sont soutenus par la puissance étrangère qui vient souvent pour régler les conflits entre les prétendants au trône présidentiel en Katalamanasie. Pour se maintenir au pouvoir, Ramoussa et son groupe usent de la dictature et de la violence pour freiner quiconque tenterait d'entrer dans son circuit. C'est pour cette raison d'ailleurs que le roman s'ouvre sur un meurtre ignoble c'est-à-dire l'exécution barbare de Martial et s'enchaîne sur d'autres meurtres sans fin : « Voici, l'homme, dit le lieutenant [...] le guide providentiel lui ordonna d'attendre un instant [...] s'approchant des neuf loques humaines que le lieutenant avait poussées devant lui en criant son amer « voici l'homme », le Guide Providentiel eut un sourire très simple avant de venir enfoncer le couteau de table qui lui servait à déchirer un gros morceau de la viande vendu aux quatre saisons [...] Le Guide Providentiel enfonça le couteau de table dans l'un puis dans l'autre œil, il en sortit une gelée noirâtre, qui coula sur les joues et dont les deux larmes se rejoignirent dans la plaie de la gorge. La loque-père continuait à respirer comme un homme qui vient de finir l'acte [...] Le Guide providentiel fit chercher son propre PM où pendait un petit paquet fleuri de peau de tigre et de trois plumes de colibri. Il planta le canon de l'armée au milieu de front de la logue-père [...] Il tira un chargeur. Il tira un deuxième chargeur à l'endroit exact où il devinait le cœur de la loque- père » (V.D. : 11-14). A côté de ce parcours dictatorial de Ramoussa et son groupe se greffe un autre qui complète, mais différent du premier. Il s'agit, en fait, de celui d'un groupe de personnages représenté par MARBIANA ABENDOTI dit Martial. Ce groupe de Martial, comme nous l'observons dans La Vie et demie, veut opposer une justice sociale à la dictature du Guide. Dans cette entreprise, il s'appuie sur la volonté du peuple. Ce dernier se mobilise pour soutenir Martial afin d'assiéger le pouvoir politique des guides. Tout au début, Martial réagit contre le pouvoir établi en Katalamanasie. Il est déclaré ennemi national par Obramousando Mbi. Ce guide se réserve le droit de le tuer comme il le fait toujours, mais Martial refuse de mourir, car il continue à exister après sa mort physique. Il revient souvent pour déranger le guide et lui rappeler que le peuple est assez rassasié de son pouvoir oppressif. Par la suite, Martial sera aidé dans son projet par sa fille Chaïdana qui va se prostituer afin de pouvoir trouver l'occasion d'empoisonner les hauts dirigeants de la Katalamanasie et les éliminer tous. Quand celle-ci est tuée, elle se transforma en une femme rebelle « Chaïdana-aux-gros-cheveux. Celle-ci se transforme à son tour en une petite tigresse qui se dit petite fille de Chaïdana la première. Et plus tard, le combat va se poursuivre et il sera repris par les groupes de Jean de la Série C. Ce combat de Martial qui continue sans relâche même après sa mort, n'est pas un fait de hasard, mais une action symbolique et significative pour les pays où règne la dictature, car Martial selon Josias SEMUJANGA : « En refusant de mourir par le couteau ou par l'une des armes à feu que lui présente le guide providentiel [...] symbolise la Rébellion à laquelle aucune dictature ne peut venir à bout, car toute la descendance de Martial continuera à lutter contre la dictature, de Chaïdana (sa fille) à Chaïdana aux-gros-cheveux (sa petite fille) jusqu'aux Trente Jean de la série C (ses arrière-petits-fils) ». Il est bien clair que ce parcours narratif de Martial s'inscrit dans le cadre d'établir une équité entre le peuple comme nous le remarquons toujours avec SEMUJANGA qui affirme que : « Derrière le programme narratif de Martial se lit en filigrane l'idéologie marxiste d'une société sans classe. Martial et plus tard sa fille Chaïdana luttent pour leur survie pour assurer le respect de la vie du peuple et pour faire face à la bestialité causée par le pouvoir coercitif du Guide providentiel ». Ainsi, retenons pour clore ce point que nous remarquons deux parcours narratif dans La Vie et demie, qui se complètent et ont une même quête à savoir le pouvoir politique ; ces deux parcours sont suivis de différents personnages dans le même récit. Nous comptons alors éclaircir et compléter cette démonstration par une autre étude des personnages qui va permettre de mieux saisir la portée du récit au niveau de l'histoire narrée. Les personnages régissent l'univers de l'action dans la mesure où ils créent et conduisent l'histoire du récit jusqu'au dénouement. Quelques clés de citation : « La Vie et demie, ça s'appelle écrire par étourderie. Oui. Moi qui vous parle de l'absurdité de l'absurde, moi qui inaugure l'absurdité du désespoir, … à une époque où l’homme est plus que jamais résolu à tuer la vie, comment voulez-vous que je parle sinon en chair-mots–de-passe ? … Et à l’intention des amateurs de la couleur locale qui m’accuseraient d’être cruellement tropical et d’ajouter de l’eau au moulin déjà inondé des racistes, je tiens à préciser que La Vie et demie fait ces taches que la vie seulement fait…». -Dès lors, l’horreur triomphe. La violence morale et physique éclate dans des combats sans merci effectués par uploads/Politique/ dissertation-sur-une-vie-et-demie.pdf
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- Publié le Dec 11, 2021
- Catégorie Politics / Politiq...
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