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www.lamarseillaise.fr <:HIMRTC=^UVVUZ:?a@d@d@k@k> 27929 - 330 - 1,10 E Gard LUNDI 30 MARS 2015 - 1 € - N° 21361 LUNDI 30 MARS 2015 - 1,10 € - N° 21361 ASSEMBLÉE Le projet de loi « santé » est annoncé Les députés commencent l'examen du texte mardi. La gauche devrait se rassembler alors qu ela droite annonce un tir de barrage. PAGE 23 TUNISIE Succès de la marche contre le terrorisme Une importante foule et les dirigeants étrangers ont manifesté en réaction à l'attentat du musée du Bardo. PAGE 24 AFP FOOTBALL Les Bleus repassent au Vert Après sa défaite jeudi contre le Brésil au stade de France (1-3), l'équipe de France s'est imposée contre le Danemark à Saint-Etienne (2-0), en match amical. PAGES SPORTS AFP AFP GARD w LA DROITE VA DIRIGER DEUX TIERS DES DÉPARTEMENTS : Large victoire de l'UMP-UDI pour le second tour des élections départementales au plan national. Défaite marquante du PS en Corrèze. Le PCF conserve le Val-de-Marne. P. 2 À 6 w GARD : Avec 11 sièges sur 23, la gauche sortante est toujours majoritaire. Le FN remporte deux siège tandis que Christian bastid conserve le canton de Nîmes 2. PAGE 7 LA GAUCHE RÉSISTE Départementales LE FAIT DU JOUR 2  lundi 30 mars 2015 La Marseillaise FDJ A Var à Gard Scrutin. Le pouvoir socialiste, incarné par François Hollande et Manuel Valls, enregistre une quatrième défaite consécutive de l’exécutif. LA DROITE CONTRÔLE DEUX TIERS DES DÉPARTEMENTS n La droite a remporté une large victoire au second tour des élections départementales, en contrôlant désormais environ deux départements sur trois. Le pouvoir socialiste, incarné par François Hollande et Manuel Valls, enregistre une quatrième défaite consécutive de l’exécutif pour un scrutin intermédiaire, après les municipales, euro- péennes, sénatoriales et avant le dernier test pré-présidentielle de 2017, celui des régionales en décembre. La droite l’emporterait largement avec 65 à 71 départements, contre 27 à 35 pour la gauche, selon les projections d’Ipsos, Ifop et CSA. Le FN plaçait ses principaux es- poirs dans le Vaucluse et l’Aisne, ne contrôlera en définitive aucun département. Jusqu’à présent, la gauche détenait 61 départements et la droite 40. Cela ramène la gauche, qui dé- tenait une majorité de départe- ments depuis 2004, à des niveaux proches des scrutins cantonaux de 1992 (23 départements), 1994 (24) voire de 1988 (29). Le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis y voit cependant « un recul d’implantation sans être une débâcle ». Au total, la droite remporterait de 1 125 à 1 155 cantons (sur 2 054), contre 746 à 776 à la gauche et 44 à 54 au Front national, selon une projection CSA. Symbole de la défaite, même si elle était plutôt attendue : la Cor- rèze, terre d’élection du président François Hollande, a basculé à droite. De la même manière, cette dernière conquiert bien d’autres départements (Voir page sui- vante). Quant au Parti communiste fran- çais, s’il perd l’Allier, il conserve le Val-de-Marne. La Lozère, en revanche, a basculé à gauche. Depuis Matignon, Manuel Valls a rapidement reconnu une vic- toire « incontestable » de la droite républicaine et le « net recul » d’une gauche « trop dispersée » à son goût. Le Premier ministre, qui a mené la campagne contre le « danger mortel » du FN, note « la marque d’un bouleversement du- rable de notre paysage politique ». « Jamais notre famille politique n’avait gagné autant de dépar- tements », a assuré d’une mine réjouie le président de l’UMP Ni- colas Sarkozy . Pour son rival en vue de 2017, Alain Juppé, ce résultat est « une victoire de la stratégie d’al- liance UMP-UDI-MoDem » qu’il prône. Le « choix » « d’addition- ner les différences » entre l’UDI et l’UMP permet de « construire l’alternance », a renchéri le pa- tron de l’UDI, Jean-Christophe Lagarde. Reste à « construire » un vote « d’adhésion » en faveur de l’opposition, selon le président du MoDem François Bayrou. Marine Le Pen s’est quant à elle félicitée d’une « forte augmenta- tion des scores » du FN dans les départements, « étape cruciale sur le chemin du pouvoir », faute de pouvoir annoncer le gain d’un département. Une des leçons du 1er tour di- manche dernier avait été la confirmation d’un avènement du tripartisme en France, avec un FN à un nouveau sommet de 25,2%, dans les talons de l’UMP- UDI (28,7%) et du PS (21,5% aux binômes comptant au moins un socialiste). Ce deuxième tour sera suivi d’un troisième jeudi, lorsque les conseillers départementaux fraîchement élus désigneront les présidents des départements, un processus épineux là où les majo- rités sont relatives. Sur un plan national, contraire- ment aux municipales, où il avait dû se séparer de Jean-Marc Ay- rault, François Hollande n’entend pas cette fois-ci tirer de fortes conséquences politiques. « On ne peut pas remanier à chaque dé- faite », ironise un de ses proches... Un remaniement, plus ou moins de façade d’ailleurs, qui ferait entrer au gouvernement écolo- gistes et frondeurs en vue des régionales de décembre et de la présidentielle, semble donc exclu dans l’immédiat. D’autant que le président, convaincu d’une prochaine embellie économique, n’entend pas changer le « cap » de sa politique et file vers une cinquième défaite. MICHEL DEL PICCHIA n Un Français sur deux environ a boudé les urnes dimanche, au second tour des élections départementales, une abstention forte qui, sans atteindre le record des cantonales de 2011, a pesé dans ce scrutin. L’abstention devrait s’élever de 49,8% à 51%, selon quatre instituts de sondages. Plus de 40,6 millions d’inscrits étaient comptabilisés dans les 1 905 cantons restant à pourvoir. Ni Paris ni Lyon (où les fonctions des conseils départementaux sont exercées par d’autres organes), ni une partie des outremer n’étaient concernés. Ces taux sont nettement inférieurs aux chiffres constatés par le ministère de l’Intérieur lors des cantonales de 2011 (55,29% au second tour). Si ces niveaux apparaissent égaux, voire supérieurs à celui de dimanche dernier (49,83%), les configurations étaient très différentes au premier et au second tour (duels, triangulaires...). Après un premier tour marqué par une abstention importante (49,83%), quoique plus faible qu’anticipé, la gauche cette fois rassemblée tablait sur un sursaut de ses électeurs pour éviter la perte de plus de la moitié des 61 départements qu’elle administre. « Est-ce qu’ils se sont levés ce matin ? », a lancé François Hollande, avant de voter dimanche dans son fief corrézien de Tulle. Comme au premier tour, ce sont les départements plus ruraux qui ont voté le plus, alors que la région parisienne fermait la marche. Le profil des abstentionnistes est resté similaire : plus souvent jeunes (73% d’abstention chez les 18-24 ans, 59% chez les 25-34 ans), employés (58%), ouvriers (53%). Repères Le succès de son camp donne des ailes à Sarkozy qui annonce que « rien n’arrêtera l’alternance ». AFP Du neuf à gauche, sans attendre Editorial n Comme on s’y attendait, la droite sort gagnante de ces Départementales. La gauche est en échec et le FN, s’il n’arrive pas à remporter de département, maintient son implantation. Sans oublier la forte abstention qui démontre un rejet des politiques menées. Au final, force est de constater que c’est un message national qui est sorti des urnes. Il en revient désormais à celles et ceux qui conduisent ces politiques d’en tirer toutes les conséquences. Et le gouvernement en premier lieu. Manuel Valls s’obstinera-t-il ou changera-t-il de cap ? Quant à la majorité PS (ou ce qu’il en reste) au Parlement, saura- t-elle se faire entendre pour empêcher que l’orientation social-libérale ne s’aggrave ? Poser la question c’est y répondre. C’est tout sauf se tromper d’élection. Le moment est venu de gagner dans les esprits le fait qu’il y a une alternative de gauche au social-libéralisme à construire et que ni l’UMP ni le FN ne sont les éternels échappatoires. Pour ce faire, il s’agira aussi de ne pas tomber dans le piège tendu par certains au PS, unitaires pour deux dans les discours, mais qui justifient leur argumentaire pour le rassemblement à gauche, au danger FN et à l’élimination dès le 1er tour . C’est plutôt d’un nouveau pacte à gauche sur des valeurs, des pratiques et des propositions nouvelles que le peuple a besoin. L’épouvantail de l’extrême droite pour tenter de ramener des suffrages a soi n’a jamais payé. La preuve. SÉBASTIEN MADAU 3 Départementales LE FAIT DU JOUR La Marseillaise lundi 30 mars 2015 FDJ B VAR À GARD n Il était le symbole des départements symboliques. Observé en étalon de la sanction infligée à l’équipe gouverne- mentale : l’union de la droite a arraché dimanche la Corrèze, fief du président François Hollande. L’union de la droite y a emporté au moins 11 des 19 cantons du département. Sous la bannière « Corrèze demain », ceux- là avaient déjà enlevé dès le premier tour quatre cantons, contre zéro pour les candi- dats de gauche. Les appels des socialistes à l’union de la gauche et des écologistes pour faire barrage uploads/Politique/ edition-gard-du-lundi-30-mars.pdf

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