25 avril montée du populisme en Europe Histoire des idées politiques depuis le
25 avril montée du populisme en Europe Histoire des idées politiques depuis le 18ème siècle Politique de la femme habile qui cherche à gouverner son mari. Le mot de politique a envahi le vocabulaire commun. C’est un terme qu’on a tendance à employer sans y réfléchir. Ces mots de politiques comme le mot de guerre sont des mots qu’on emploi sans y réfléchir. Le mot de politique est synonyme dans ce cas de gestion, d’organisation. Lorsqu’on parle de politique il est question d’organisation. La gestion et l’organisation ne sont pas forcément politique. Qu’est ce qui est politique dans la politique ? C’est pour Weber la relation de pouvoir. La politique implique une relation de pouvoir. Cette relation de pouvoir est fondée sur la subordination ou l’obéissance de certains à d’autres. Le pouvoir est aussi fondé sur l’autorité ou encore la persuasion rationnelle. Nous entendrons par politique l’ensemble des efforts que l’on fait en vue de participer au pouvoir ou d’influence la répartition du pouvoir. La politique est un domaine de l’action humaine où il est question de la participation ou de la répartition du pouvoir. S’il fallait dire ce qu’est l’histoire des idées politiques, alors on pourrait dire que c’est une tentative de caractériser ou de comprendre cette notion de pouvoir. On pourrait prendre comme fil rouge de ce cours la période du pouvoir. La question du pouvoir recouvre en réalité une autre question qui est celle de l’Etat. S’il fallait trouver un fil rouge à une réalité politique depuis le 18ème siècle ce serait une notion d’Etat, car l’Etat exerce le pouvoir, détient le pouvoir politique. A partir de l’Etat, il est possible de penser la liberté, l’obéissance, la loi, l’autorité, la violence, l’égalité. L’idée politique est une idée qui décrit la manière dont les hommes agissent et vivent politiquement. Les historiens de la pensée politique cherchent d’abord à connaitre la politique, et pour connaitre la politique il essaye de la décrire. Une idée politique n’a pas qu’une vocation descriptive, mais aussi la manière dont les hommes devraient vivre. Les idées politiques sont à la fois prescriptives et descriptives. Par exemple Rousseau explique selon sa théorie dans le contrat social comment les hommes devraient être gouvernés. Il y a plusieurs manières de prescrire. Il y a la critique sociale, politique. L’auteur qui vient à l’esprit quand on parle de critique politique, c’est Marx. Il fait dans ses premiers travaux une approche critique de la conception philosophique d’ Hegel. Marx développe les rapports de pouvoir pour montrer la réalité de la domination des forts sur les faibles. Sur la base de cette critique de la domination Marx propose une autre forme de société dans laquelle le prolétariat aurait pris le pouvoir. C’est une étape vers l’ordre communiste. C’est l’horizon de pensée de Marx. Dans la prescription, il y a une dimension critique et aussi utopique. L’utopie est un lieu autre dans lequel le penseur veut nous amener, en l’occurrence c’est l’autre société. Marx fonde cette autre société sur l’égalité. Pour savoir ce qu’est une idée politique, il faut aussi s’interroger sur la manière dont les idées circulent et la façon dont elles sont produites. L’idée politique est véhicule par des supports très variés. On pense à Rousseau et Marx, mais en réalité les idées politiques sont véhiculés sous d’autres formes par exemple celle des discours politiques. Les idées politiques sont produites partout dans la société mais pas seulement par les grands auteurs. Elles sont produites par ceux qui sont au pouvoir, l’opposition, les acteurs sociaux (syndicats, l’ONG). Les idées politiques ne sont pas l’apanage des auteurs. D’ailleurs on peut considérer que l’art, la littérature, la sculpture expriment des idées politiques comme Picasso, guerre d’Espagne. Donc les idées politiques sont vastes et hétérogènes. La discipline des idées politiques : est ce qu’on est sociologue, historien quand on fait de l’histoire des idées politiques ? En fait les auteurs des idées politiques font tout cela ensemble. Comment écrire l’histoire des idées politiques ? Chevalier (Jean jacques) considère les idées politiques comme ce qui va au-delà des évènements. Les idées politiques et l’histoire des idées politiques doivent être distinguées. La tentative de JJ Chevalier est de se demander comment les idées se répondent les unes aux autres, comment Marx et Hegel peuvent être confronté, ou Anna Harendt et Léon Strauss. C’est un discours ininterrompu entre les grands auteurs. Jean Touchard était professeur à Science politique et il a écrit une histoire des idées politiques, qui reprend la division histoire des idées politiques depuis le 18ème siècle et à partir du 18ème. Il dit que pour écrire les idées politiques il faut prendre en compte l’histoire des évènements politique eux-mêmes. L’histoire des idées politiques et les idées politiques doivent être écrit ensemble pour Touchard. Il ne suffit pas d’analyser les systèmes politiques, mais il s’agit de replacer ces systèmes dans un contexte historique, il s’agit de chercher à voir comment ils sont nés. Il s’agit de voir enfin ce qu’il représentait pour les hommes qui vivaient à cette époque. Il ne s’agit pas seulement de s’intéresser à la doctrine des auteurs mais aussi à la façon dont la doctrine s’insère dans le dispositif politique. Touchard nous dit qu’une idée politique a une épaisseur, un poids social. Il faut considérer les idées politiques comme une pyramide à plusieurs étages. Ces étages doivent être pris en compte : - Le premier étage est la doctrine (ou système conceptuel chez Aaron), - le deuxième étage est le système de l’action, - troisième étage est l’étage des symboles, - et le quatrième est l’étage des représentations politique. Les idées politiques sont devenue une discipline anglo- saxonne. L’école de Cambridge est représentée par Skinner et Pocock. Pocock en 1875 publié un ouvrage essentiel : Le moment Machavélien où Pocock s’interroge sur les idées républicaines de la république Florentine. Comment Machiavel et d’autres repensent la pensée des anciens avec une vision nouvelle ? Le moment Machiavélien est le moment où l’idée de république trouve un nouvel essor qui peut être poursuivi jusqu’à la formation des Etats-Unis. Cet ouvrage a été à l’origine du contextualisme, et qui va radicaliser les idées de gens Touchard. Le contextualisme est l’idée que comprendre une idée politique, c’est oublié l’auteur et se concentrer les conditions d’émergences de sa pensée. Pococke et Skinner considère qu’un auteur est d’abord quelqu’un qui répond à la situation politique de son époque. En l’occurrence l’idée est de dire qu’un texte, une œuvre, ce sont d’abord des idées en contexte, on ne peut pas comprendre la pensée d’un machiavel, d’un Rousseau, sans restituer avec précision et finesse les débats politiques dans lesquels ils sont insérés à leur époque. Machiavel sont problèmes est que la cité est mal gouverné, et qu’elle est vulnérable aux attaques militaires. Il faut donc retrouver le sentiment d’attachement à la cité, afin que les citoyens puissent se battre pour leur patrimoine. Le livre de Skinner en 1878. Skinner s’inspire des philosophes du langage et en l’occurrence de Hosting qui est le théoricien des énoncés performatifs. Le livre de Hosting s’appelle quand vous le dites, c’est faire. Skinner nous dit que les textes de la pensée politique sont aussi des énoncés formatifs, car les auteurs lorsqu’ils écrivent leurs livres agissent et produisent quelque chose dans l’action politique. Par exemple Hobbes écrit le Léviathan en pleine guerre civile anglaise et contribue à cette action politique par ce livre. Grotius fait une réflexion en pleine guerre de trente ans. Les auteurs sont parties prenante de la vie politique. Les auteurs expriment leurs intentions en accord avec leurs conventions et les normes langagières de leurs époques. Pour Skinner écrire est intervenir sur la scène politique mais c’est aussi des contraintes langagières liés au vocabulaire de l’époque. Le terme de république a subi des transformations dans le temps. Le problème n’est pas de dire ce que Hobbes pensent, le but est de rendre intelligible la doctrine de Hobbes en fonction de la connaissance que l’on a du contexte historique et des mots employés à l’époque. Cette idée est reprise par un auteur allemand, qui s’appelle Kozelec. Cet auteur pousse plus loin le contextualisme, avec la sémantique historique. C’est écrire les mots qui structurent la vie politique. Le dernier auteur est Léo Strauss, qui prône un retour à la philosophie politique ancienne. Tout a été dit par les grecs et donc on peut reconstituer une intelligence de la politique en lisant dans le détail et ligne à ligne l’œuvre de Platon. Ce qui compte est d’essayer de comprendre la vérité de la chose politique, qui a été formulé par les anciens selon Strauss. Strauss nous dit qu’il faut partir des idées de Platon et d’Aristote et montrer comment elles ont été dévoyées à travers l’histoire. Les idées politiques seraient une longue perte de la pensée politique. Pour Strauss ce qui compte c’est ce que les grands auteurs ont dit, et ils ne sont pas dépendants du contexte historique, ils parlent au-delà du contexte historique. La méthode Straussien met en avant la philosophie. 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- Publié le Apv 14, 2021
- Catégorie Politics / Politiq...
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