Troublant ? ...1% ont voté pour Renaud-Philippe Garner ou Joseph Richards... 97
Troublant ? ...1% ont voté pour Renaud-Philippe Garner ou Joseph Richards... 97% des étudiants n’ont pas voté lors des dernières élections partielles de la FÉUO... 2% ont élu Dean Haldenby comme Président de la FÉUO Édition du 17 mars 2008 volume LXXV No. 21 p.2, 19 Actualités Andréanne Baribeau Céline Basto actualites@larotonde.ca le 17 mars 2008 actualites@larotonde.ca 2 • www.larotonde.ca ÉLECTIONS » FÉUO 650 étudiants parlent pour 30 000 Le Conseil d’administration a trois nouveaux membres La course au Conseil d’administra- tion a reçu nettement moins d’at- tention que les présidentielles. Sans surprise, Mélissa Borduas, Michael Brown et Jonathan Weber ont tous les trois remporté leur siège par ac- clamation pour les facultés de scien- ces de la santé, de common law et de génie, respectivement. Le taux de participation dans les facultés de sciences de la santé et de common law ont été légèrement au-dessus de la moyenne, une des rares réussites de cette élection partielle. Étudiants en droit apathiques? La palme d’or revient donc à la Fa- culté de droit, où les étudiants des deux sections ont voté en plus grand nombre. En droit civil, plus de 8% des étudiants se sont prévalus de leur droit de vote. En common law, ce nombre est un peu plus bas, à 5%, mais est bien au-delà du reste de peloton. La Faculté de médecine est restée fi dèle à sa réputation, en ayant le plus faible taux de participation de ces élections. Seulement une per- sonne sur les 1500 éligibles à voter a choisi d’exercer son droit. Controverse évitable Ironiquement, toute cette his- toire aurait pu être évitée si Dean Haldenby avait passé son test de bilinguisme au mois de janvier dernier. Haldenby était le seul candidat à l’époque et aurait vrai- semblablement remporté l’élec- tion sans devoir se soummettre à des questions sur la légitimité de sa victoire. Il a finalement passé son test de bilinguisme pour pouvoir se pré- senter aux élections partielles. Samedi, Haldenby a réaffirmé qu’il ne voyait pas de raison va- lable pour devoir se soummetre à un autre vote mais qu’il allait mettre en place des balises pour empêcher que la Fédération étu- diante soit confrontée de nouveau à une telle situation. Nouvellement élu, Dean Haldenby (à droite), succèdera à Pam Hrick (à gauche) au poste de président de la FÉUO dès mai prochain. Environ 150 étudiants et employés de la FÉUO étaient rassemblés au bar 1848 le soir du 13 mars dernier pour une compétition de Campus Idol. Photo par Jason Chiu. Wassim Garzouzi La Fédération étudiante de l’Univer- sité d’Ottawa a fi nalement trouvé son nouveau président. Dean Haldenby, vice-président aux fi nances, a recolté près de 60% du vote, battant ainsi ses deux rivaux, Renaud-Philippe Garner et Joseph Wesley Richards II, qui ont obtenu respectivement 25% et 16% des voix. Haldenby en- trera donc en fonctions le 1er mai pro- chain, succédant ainsi à Pam Hrick. Malgré une victoire décisive de Haldenby, le principal sujet de conversation parmi les organisa- teurs et participants était le faible taux de participation. Sur près de 30 000 membres, seulement 1100 ont exercé leur droit de vote, re- présentant une proportion de 3,7%. C’était le plus faible taux de partici- pation enregistré dans une élection présidentielle de la Fédération étu- diante (FÉUO) depuis sa création en 1974. Au total, moins de 700 person- nes ont voté pour Haldenby, soit à peu près 2% du corps étudiant to- tal. « C’est une victoire éphémère. J’ai mené une campagne forte et visible et j’ai tout fait pour faire sor- tir le vote. Mais il faut reconnaître qu’on peut faire mieux », admettait Haldenby. Interrogé sur les rai- sons de ce résultat humiliant pour le syndicat étudiant, il n’avait pas la langue de bois. « Nous sommes tous responsables, y compris moi- même. L’exécutif de cette année n’a pas fait ce qu’il pouvait pour les élections. L’équipe de promotion n’a pas été à la mesure. Mais ça ne donne rien de critiquer mainte- nant. » Contrairement aux élections générales, aucun membre de l’exé- cutif n’a pris part à la promotion des élections. « C’était pour éviter des accusations de confl it d’intérêts », explique Haldenby. « C’était leur choix. » Le président élu a également poin- té du doigt le journal anglophone du campus : « Je ne veux pas critiquer le Fulcrum, mais ça n’a pas aidé qu’ils ne parlent pas de nos élections dans le journal précédant les élections. » Nick Taylor-Vaisey, chef de pupitre de la section Actualités, a eu du mal à saisir ce reproche : « Il y avait bel et bien un article sur les présidentielles dans le numéro paru avant les élec- tions. Haldenby se réfère au journal qui est sorti au deuxième jour du vote et dans lequel il était diffi cile de traiter de ce sujet. » Pavillon Roger-Guindon invisible Le plus grand symbole de ces élec- tions partielles est probablement le taux de participation au pavillon Roger-Guindon. En tout, seulement neuf étudiants ont voté, écartant ainsi toute infl uence qu’aurait pu avoir le campus satellite sur la prise de décisions l’année prochaine. Éric Savoie, étudiant de troisième année, était révolté : « Je ne sais pas ce qui est pire, que seulement neuf étu- diants aient pris le temps de voter à Roger-Guindon ou qu’il y ait eu des élections et que je ne sois tout sim- plement pas au courant. » Des changements à l’horizon Sylvia Lewis-Havard, directrice gé- nérale des élections, reconnaît les défaillances et assure que le Bureau des élections y remédiera : « En réduisant le nombre d’affi ches per- mises par les candidats, on a indi- rectement réduit la visibilité de ces élections. Le Bureau des élections doit prendre un rôle plus proactif à la promotion de ses élections, on ne peut plus s’attendre à ce que les can- didats fassent la promotion. » Les deux candidats défaits expri- ment aussi un désir de changer la culture électorale à la FÉUO. Sur son site internet, Richards a déclaré qu’un taux de participation aussi faible était « inacceptable » et qu’il avait reçu l’assurance de Haldenby que des changements au processus allaient être implantés dans les pro- chains mois. De son côté, Garner, qui a mené une campagne impres- sionnante malgré une absence d’af- fi che et de bénévoles, a déclaré qu’il comptait lancer une pétition pour exiger un vote au Conseil d’admi- nistration afi n de s’assurer qu’il y ait bel et bien un suivi dans ce dossier. 29 581 Étudiants au premier cycle 41 oui 3 non Michael Brown 650 votes Dean Haldenby 273 votes Renaud- Philippe Garner 177 votes Joseph Wesley Richards II 127oui10 non Mélissa Borduas 48 oui 6 non Jonathan Weber 9 votes Votes à RGN 9 % Droit civil 0.06 % Médecine 3.7 % Participation totale 12.2 % Élections janvier 4% des étudiants de premier cycle se sont prévalus de leur droit de vote aux dernières élections partielles de la FÉUO. Actualités actualites@larotonde.ca le 17 mars 2008 www.larotonde.ca • 3 François-Olivier Dorais Le sujet fut brièvement discuté lors des récents débats électoraux peu animés de la GSAÉD la semaine dernière. L’Université d’Ottawa souffre actuellement d’un manque criant d’espaces de travail pour ses étudiants diplômés, dont le nombre ne devrait pas diminuer d’ici 2010. Devant l’insuffi sance des mesures prises par l’Université, la « Campa- gne sur l’espace étudiant » menée par la GSAÉD n’entend pas jeter l’épon- ge, allant même jusqu’à vouloir tenir un référendum l’an prochain sur la construction éventuelle d’un centre pour les étudiants diplômés sur le site de l’édifi ce renfermant leurs bu- reaux et le café Nostalgica. Lancée à l’automne 2006, la campagne publicitaire « Ça part d’ici », qui vise à augmenter les inscriptions aux cycles supérieurs de l’Université d’Ottawa, connaît des retombées signifi catives. Les statistiques préliminaires du mois d’août 2007 confi rment que 4700 étudiants se sont inscrits aux études supérieures, une augmentation de 15% depuis l’an dernier. L’Univer- sité prévoit que ce chiffre oscillera autour de 6000 étudiants d’ici un ou deux ans. La stratégie Vision 2010 élaborée par l’Université prévoit une hausse d’inscriptions aux cycles supérieurs de 33%. Qui plus est, elle vise, tou- jours selon la même stratégie, une croissance de ses activités de re- cherches pour devenir un chef de fi le dans le domaine. Le tout se combine aussi à la graduation simultanée de la double cohorte, soit l’important nombre d’étudiants ontariens issus de l’élimination de la 13e année en 2003, dont la présence gonfl e arti- fi ciellement la population étudiante aux cycles supérieurs. Pénurie d’espace Devant l’accroissement d’étudiants diplômés, plusieurs Facultés, dont la Faculté des arts, des sciences so- ciales, d’éducation et des sciences de la santé souffrent d’une pénurie d’es- paces de travail. « Le département d’histoire aux études supérieures est passé de 75 à 118 étudiants en l’es- pace de trois ans. De mémoire, il y a à peine 10 places à notre Grad loft au 145 Marion. Avec notre bibliothèque qui uploads/Politique/ la-rotonde-17-mars-2008.pdf
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- Publié le Sep 16, 2022
- Catégorie Politics / Politiq...
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