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A 3,00€ mercredi 5 mai 2021 le figaro - N° 23 857 - www.lefigaro.fr - France métropolitaine uniquement AND : 3,20 € - BEL : 3 € - CH : 4,20 FS - CAN : 5,70 $C - D : 3,60 € - A : 3,60 € - ESP : 3,20 € - Canaries : 3,20 € - GB : 2,90 £ - GR : 3,40 € - DOM : 3,20 € - ITA : 3,30 € LUX : 3 € - NL : 3,40 € - PORT.CONT : 3,30 € - MAR : 23 DH - TUN : 4,40 DT - ZONE CFA : 2.400 CFA ISSN 0182.5852 NOEL CELIS/AFP - HANNAH ASSOULINE/OPALE - Première édition Réponses à la question de mardi : Le Parti LR doit-il présenter sa propre liste en Paca après l’accord Muselier-LREM ? TOTAL DE VOTANTS : 156 198 Votez aujourd’hui sur lefigaro.fr Souhaitez-vous que le port du masque à l’extérieur ne soit plus obligatoire cet été ? OUI 62 % NON 38 % @ FIGARO OUI FIGARO NON juSTicE Les éoliennes, mauvaise affaire des propriétaires PAGE 10 cOViD-19 Pfizer teste un comprimé à avaler dès les premiers symptômes PAGE 11 fOOTbALL Thomas Tuchel, le blues à Paris et le bonheur à Chelsea PAGE 12 ENTREPRiSE Le divorce surprise de Bill et Melinda Gates PAGE 23 DéfENSE Nouveau succès commercial pour le Rafale PAGE 24 MuSiquE Crosby, Stills, Nash et Young rééditent leur album événement « Déjà vu » PAGE 30 éDITORIaL par Étienne de Montety edemontety@lefigaro.fr n Quelle physionomie politique en Provence- alpes-Côte d’azur ? n Un grand entretien avec Patrice Gueniffey n La chronique de Bertille Bayart PAGES 15 à 17 chaMps lIbRes Systèmes de stockage automatisés mecalux.fr 0 810 18 19 20 Service gratuit + prix d'un appel local 3’:HIKKLA=]UXUUW:?k@p@a@f@a"; M 00108 - 505 - F: 3,00 E è L’eMpeReUR des FRaNçaIs Reste UNe FIgURe cONtROVeRsÉe daNs La cLasse pOLItIqUe è UN dÉbat hIstORIOgRaphIqUe qUI a ÉVOLUÉ è UNe hIstOIRe à tRaNsMettRe, pas à « dÉcONstRUIRe » pAGes 2, 3, 16 et l’édItORIAl Malgré la crise sanitaire, les entreprises ont prévu d’em- baucher 2,71 millions de per- sonnes en 2021, soit davanta- ge qu’en 2019, l’année précédant l’apparition du Covid. Selon l’étude annuelle de Pôle emploi sur les besoins de main-d’œuvre, il existe une forte demande pour des postes dans l’agriculture, ainsi que dans les services à la personne, dans la santé ou dans la restauration. PAGE 20 Emploi : les secteurs qui vont recruter dans les prochains mois Le président de la région s’est expliqué devant Christian Jacob et le comité stratégique de LR. Il les a assurés de sa loyauté, avant de publier un communiqué encore flou sur la constitution de sa liste pour le scrutin des 20 et 27 juin. PAGES 4, 5 ET 15 STEPHANE DE SAKUTIN/AFP Sous la pression des Républicains, Muselier lâche du lest C ommémorer n’est pas célé- brer »… Ce distinguo byzantin, brandi par l’Élysée pour signi- fier qu’Emmanuel Macron re- cherchait la plus juste - la plus neutre ? - façon d’aborder le cas Napoléon Bonaparte, a de quoi surprendre. Le général victorieux, le Premier Consul, l’Empereur, fait partie de l’histoire de France, et de quelle manière ! Que l’on songe simplement à ce que fut la vie de ce petit officier corse devenu le maître de l’Europe par son génie militaire, son énergie et son audace, alliant sa famille aux plus prestigieuses monarchies européennes. « César et Alexandre avaient un successeur », écrit Stendhal dès les pre- miers mots de La Chartreuse de Parme. Code civil, Conseil d’État, Légion d’hon- neur, lycée, gendarmerie…, la dette de la France à son égard est immense. A-t-il commis des crimes ? Hélas, l’escla- vage en est un, comme la mort du duc d’En- ghien, inutile et brutale, qui lui fut long- temps reprochée par les historiens. Des erreurs, des fautes ? Sûrement. Est-ce pour cela qu’il faudrait le rejeter dans les ténè- bres, à l’aune des seuls canons contempo- rains de l’« antiracisme » et du « féminis- me » ? « Qu’on aille chercher dans l’histoire et que l’on compare », lance-t-il dans le Mémo- rial de Sainte-Hélène. Avec Jeanne d’Arc, de Gaulle, Napoléon fait partie de nos figures universellement con- nues. Si à Paris de belles âmes s’émeuvent, le monde entier reste fasciné par ce destin. Il faut donc le commémorer, oui, le célébrer, évidemment. Cela n’empêche pas le tra- vail critique des histo- riens. Parmi tant de mérites, retenons-en un : avoir hissé un pays au-dessus de lui-mê- me, et ce durablement. La France des XIXe et XXe lui doit une belle part de son organisa- tion et aussi de son imaginaire historique et littéraire - d’Hugo (« Ce siècle avait deux ans… ») à Aragon (La Semaine sainte). Il lui a légué une certaine idée d’elle-même, qu’on pourrait résumer d’un mot magnifi- que, un mot qui a mauvaise presse aujour- d’hui, mais sur lequel elle a vécu pendant près de deux siècles : la grandeur. ■ L’Empereur et nous La France lui doit une part de son imaginaire « « Sans la liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur » Beaumarchais lefigaro.fr legs de l’Empereur, comme le code civil, le code pénal, le Conseil d’État, la Cour de cassation, la figure du pré- fet, celle du maire, le bacca- lauréat… noncera un discours d’une trentaine de minutes dans lequel il abordera la question très sensible du rétablisse- ment de l’esclavage… et « en même temps » les nombreux nues notamment de la gau- che associative et politique, le chef de l’État a décidé de participer à la journée con- sacrée au bicentenaire de la mort de Napoléon Ier. Il pro- quennat. Ce mercredi, c’est à l’Institut de France, puis aux Invalides, que le prési- dent de la République va re- nouveler l’exercice. Malgré de très fortes pressions, ve- Si « commémorer » n’est pas « célébrer », comme l’assure l’Élysée, cela n’empêche pas Emmanuel Macron de ren- dre nombre d’hommages depuis le début de son quin- ChINe UN PaYS FRaGILISé PaR Le DéCLIN DéMOGRaPhIQUe PAGES 6 ET 7 Macron cherche le ton juste pour commémorer Napoléon Le discours que le chef de l’État doit prononcer pour le bicentenaire de la mort de l’Empereur est très attendu. Il ne veut tomber « ni dans l’hagiographie ni dans la repentance ». eNQUêTe SONIa MaBROUk, RaCheL khaN... CeS PeRSONNaLITéS QUI ReFUSeNT D’êTRe « RaCISéeS » PAGE 14 mercredi 5 mai 2021 le figaro 2 A 2 l'événement arthur berdah £@arthurberdah et françois-xavier bourmaud £@fxbourmaud SI « commémorer » n’est pas « célé- brer », comme l’assure l’Élysée, cela n’empêche pas Emmanuel Macron de rendre hommage à tour de bras depuis le début de son quinquennat. Ce mercredi, c’est à l’Institut de France puis aux Invali- des que le président de la Républi- que va renouveler l’exercice. Mal- gré de très fortes pressions, venues notamment de la gauche associati- ve et politique, le chef de l’État a décidé de participer à la journée consacrée au bicentenaire de la mort de Napoléon Ier. Et de prononcer - après les prises de parole du chancelier Xavier Dar- cos et de l’historien Jean Tulard - un discours d’une trentaine de minu- tes, dont « le mot d’ordre sera celui qu’il s’applique depuis le début de son mandat, que ce soit pour le Rwanda ou la guerre d’Algérie : “regarder l’Histoire en face” ». « Les pro et les anti-Napoléon vont chacun y enten- dre les bouts qui les intéressent », prévient-on au sein de l’exécutif, où l’on assure qu’il ne s’agira « pas d’une hagiographie béate - hors de question - ou d’un déni, mais pas d’une repentance ni d’une lecture anachronique non plus ». Manière d’indiquer qu’Emmanuel Macron abordera à la fois la question très sensible du rétablissement de l’es- clavage… « et en même temps » les nombreux legs de l’Empereur, dont « nous avons hérité et que nous habi- tons encore ». «Le code civil, le code pénal, le Conseil d’État, la Cour de cassation, la figure du préfet, celle du maire, le baccalauréat… », énumère un conseiller du Palais. C’est d’ailleurs précisément pour cette raison que des lycéens ont été invi- tés à participer, au même titre que « diverses autorités militaires » et le premier ministre Jean Castex. « D’une certaine manière, le prési- dent va déconstruire la figure de Na- poléon », ajoute-t-on de même source, assurant que « déconstruire c’est rebâtir ». Et transmettre. Un enjeu d’autant plus important que « la figure de Napoléon parle non seulement à tous les Français, (…) mais aussi au monde entier : à l’étranger, on parle de Jeanne d’Arc, de Gaulle et Napoléon ! » Un tripty- que dont seule la pucelle d’Orléans manque à l’appel depuis 2017, bien que l’ex-ministre de l’Économie se soit rendu dans le chef-lieu du Loi- ret, le 8 mai 2016, lorsqu’il préparait son entrée en campagne. « Président Alain Decaux » Depuis cette date, son mandat lui uploads/Politique/ le-figaro-du-mercredi-5-mai-2021.pdf

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