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C e n’est pas nous qui l’inventons par espérance putschiste fan- tasmeuse puisqu’il vous suffira de le vérifier à Versailles, Paris, Béziers ou ailleurs : Philippe De Villiers rassemble désormais des salles combles, dix plus nombreuses que lorsqu’il présidait son MPF à 5%... Sa solitude politique ? Foutaises de cy- niques ! Si Villiers n’a plus aucun mandat et aucune intention d’en briguer à nouveau, c’est très bien ainsi, cela le laisse disponible pour le coup de force ! Il y a deux ans déjà, le Lys Noir écrivait publiquement à Philippe De Villiers, à cette époque encore Député européen, afin de le convaincre de mesurer à quel point nous avions besoin de lui dans la perspective d’un véritable «déménagement» de François Hol- lande, ce non-président inespéré qui nous fait cependant perdre tellement de temps, tant d’entreprises et d’énergie nationale... Il n’était pourtant pas nécessaire de convaincre Philippe De Villiers puisque, de- puis, il a envoyé tous les signes que nous at- tendions jusqu’à l’interview du 8 août dernier accordée au Figaro; et jusqu’à l’en- tretien filmé, si «street crédible», avec Pou- tine qui n’en a jamais fait autant pour Fran- çois Hollande que le russe méprise manifes- tement physiquement comme toute la France le fait à la façon d’un unanimisme national. Notre petit bedonnant à cul de poule qui dé- fonce les portes ouvertes en zozotant douce- ment vers les «chjieunes» est une honte collective dont nous avons du mal à nous re- mettre chaque fois à la télé, tandis que Philippe de Villiers, ce n’est pas la même chose... C’est un «mac», un cador... La tragédie lui a retiré tout ce qu’il avait de convenu, tout ce qu’il avait hérité de sa classe sociale, tout ce qu’il y avait de trop bien élevé en lui. De Villiers a vu le tragique en face. Il a hurlé à la mort face à la pleine lune... Il ne rigole plus... C’est un loup des steppes dés- ormais, mais un loup de chez nous puisqu’il a carburé au Ricard remobilisateur. Cette transfiguration, toute l’extrême droite l’at- tendait sans le savoir, elle qui n’a aucun autre rassembleur recensé que Roland Hélie... (Salut Roland ! Que devient Serge ? ndlr) En tout cas, la totalité des royalistes a pris conscience, en quelques conférences-cause- ries, que Villiers était sur le point de revenir sur un vieux cheval et que cette monture fa- tiguée, ben c’est nous tous : les royalistes ! Périodique à 21 000 exemplaires - Numéro 13 - leslysnoirs@gmail.com - Mobile : 06 62 66 82 48 L’homme providentiel, c’est lui... Villiers ou rien Dossier : Vers le coup de force des véhicules utilitaires 2 Idées Editorial I l ya déjà deux ans, le Lys NOir adressait à Philippe de Villiers une lettre ouverte dans laquelle nous n’avons rien à retirer.. pas un mot... Cette lettre, datée du printemps 2013, disait : «Cher Philippe De Villiers, le Lys Noir vous est acquis. Il ne l’a pas toujours été. Pour cela il aura fallu que l’on nous dise que vous en étiez venu à hurler dans le parc de votre propriété. Seul, abandonné de tous. Persécuté par les chiens de presse, trahi par la majorité conservatrice du Conseil Général de la Vendée, discrètement renié par les trois quarts des militants MPF partis chez Dupont-Aignan trouver un leader moins neu- rasthénique, moins touché au flanc... Cher Philippe De Villiers... votre cancer de l’oeil, l’affaire qui outragea votre famille, l’exil du fils prodigue si désireux que vous arrêtiez de faire mille choses pour les autres que lui seul, la trahison de Retailleau, la rumeur que la souffrance vous avait abattu.. Tout cela nous a fait réfléchir sur vous et abandonner les apriori faciles, les jugements rapides que l’on portent tous sur les homme politiques en vue et auxquels, comme par l’ef- fet d’un sport national, on ne trouve jamais aucune grâce... Cher Philippe De Villiers, nous nous sommes alors dit que la souffrance ne vous avait pas choisi par hasard.. alors nous nous sommes mis à vous guetter.. Avions-nous des nou- velles de vous ? Parfois, des retours qui n’en étaient pas vraiment et puis plus rien.. Vous écriviez un grand livre et nous ne le savions pas... Vous vous étiez mis en communion avec Charette et nous l’ignorions. Cher Philippe De Villiers, c’est au moment où vous pensiez que la honte vous suivrait désormais comme une odeur de chat... que nous nous sommes mis à vous aimer, nous les royalistes, nous qui avions tant désespéré de vous, nous qui avions tant fait la fine bouche devant votre parcours si exceptionnel chez un homme qui n’avait pratiquement rien lâché, rien renié dans le fond... Cher Philippe De Villiers, l’amour total des royalistes qui vous était refusé il y a seule- ment cinq ans, devrait vous faire réfléchir. Les chouans sont avec vous ! Ils sont bien dé- cidés à venir vous chercher sous un lit de fer s’il le faut... Les royalistes ont tellement besoin de vous ! Mais ils n’auront pas besoin de le faire puisque vous l’avez fait tout seul, à la faveur d’un discours au parlement européen qui fera date dans l’histoire des décla- rations de guerre.. Ce discours vous l’avez jeté à la face de Hollande comme un gant. Vous aviez ce jour- là une mâchoire crispée comme il faut en avoir une face à l’ennemi absolu.. Vous avez me- nacé le «puissant mou» de la colère du peuple, vous l’avez cloué sur son banc, gêné, idiot, benêt, honteux... Alors nous nous sommes levés d’un seul bond en nous disant que le chef politique parlait à nouveau en vous.... Cher Philippe De Villiers, sortant à peine de la convalescence de votre âme, vous n’avez pourtant jamais été aussi prêt du pouvoir derrière lequel vous courriez d’élections en élec- tions... Mais ce pouvoir, écoutez-nous bien, c’est un coup d’Etat qui vous le donnera... Parfaitement, un coup d’Etat ! Aujourd’hui, dans une France bloquée et inhibée de toutes parts, seul le coup d’Etat ap- paraît comme raisonnable.. seul le coup de sang de quelques officiers téméraires et pa- triotes peut nous sauver.../... ../... Quant au pays, nous avons tous l’habitude de considérer qu’il est gouverné par les sondages, n’est-ce pas ? Alors que se passera-t-il lorsque Hollande et son gouvernement, abandonnés par Montebourg qui pense déjà à quitter une galère qui lui ressemble si peu, seront descendus au dessous de la barre des 15% de satisfaits... Que se passera-t-il quand viendra le choc économique de grande magnitude qui nous est promis par le cours des choses ? Que se passera-t-il quand Mélenchon aura fini d’espérer devenir Premier-Mi- nistre par la méthode douce ? Que se passera-t-il quand la Manif pour Tous continuera encore par-delà l’été et même le suivant et qu’elle sera rejointe par d’immenses mouve- ments sociaux émaillés de descentes de plus en plus fréquentes des katibas de racailles qui se sont déjà rôdées à l’exercice impuni...? Que se passera-t-il lorsque ce sera le début de la fin ? Ce jour-là, beaucoup d’esprits convertis par les événements se tourneront naturellement vers ceux qui avaient raison depuis Maastricht... Et ceux-là verront alors comme une évi- dence urgente le tandem si français que vous formiez déjà avec Jean-Pierre Chevènement, lui le plus républicain de tous, vous le monarchiste... C’est forcément Jean-Pierre Chevennement qui sera président parce que sinon, la gauche ne suivrait pas et nous laisserait vicieusement à l’aventure d’un coup d’état réactionnaire impossible... Mais c’est forcément vous qui seriez Premier-Ministre parce que la droite de la souveraineté et du refus de la fracture anthropologique ne peut s’incarner complètement qu’en vous. Cher Philippe De Villiers, ce n’est pas l’Histoire des couloirs régimistes qui vous attend désormais, c’est celle de la virée de Galerne... Le régime ne vous tenant plus, vous ne tenez plus au régime... Ayant abandonné tout espoir de réussir dans le régime, vous agirez donc contre le régime... C’est une loi humaine. Les pouvoirs finissants n’ont pas de pires enne- mis que les désespérés d’hier ! Ils ne vous ont pas compris, ils ne vous ont pas suivis quand il était encore temps.. Ils vous ont sali... Très bien... Haïssez-les, serrez vos mâchoires... Faites-leurs très mal. Nous savons que Philippe de Villiers a lu cette lettre ouverte avec attention. Son ancien attaché parlementaire au Parlement de Strasbourg nous l’avait fait savoir directement au lendemain de la publication du Lys Noir. N’en disons alors pas davantage. I l y a quelques années, dans les meetings du MPF, Philippe De Villiers avait coutume de dire que «dans le mot souffrance, il y a le mot France...». Il ne croyait pas si bien dire... et ces dernières années lui ont effec- tivement montré que si la France est souvent une souffrance, une vive souffrance peut ramener à la France... Comme cette veille de Noël de 2010, où Phi- lippe De Villiers déclarait de façon stupéfiante à l’hebdomadaire Le Point : " Je suis un mort-vivant depuis le 9 novembre 2006. […] J'ai vécu une tragédie uploads/Politique/ le-lys-noir-pour-le-quot-coup-de-force-avec-philippe-de-villiers-comme-disait-charles-maurras.pdf
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- Publié le Fev 28, 2022
- Catégorie Politics / Politiq...
- Langue French
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