On comprend que Macky mette le coude sur des dossiers compromettants pour ses a
On comprend que Macky mette le coude sur des dossiers compromettants pour ses amis, mais on comprend moins qu'il continue de nous parler de bonne gouvernance, même la tête baissée Le président-politicien avait déjà donné le ton. Un ami me rappelle une réponse qu'il a donnée à une question du journaliste français Vincent Hervouet, lors d'une interview parue dans le numéro 1 du Trimestriel ''Pouvoir d'Afrique'' (novembre - décembre 2014 / janvier 2015). Le journaliste lui fait d'abord la remarque suivante : ''Mais la vie politique est faite de de loyauté, de mensonges, de trahisons''. Il répond : ''Exact, mais il y a aussi beaucoup de loyauté. Des gens qui s'engagent et qui prennent la loyauté comme valeur cardinale, cela existe.'' Loyauté, valeur cardinale ! Ces mots ont-ils vraiment un sens pour lui ? Y croit-il vraiment ? Si oui, s'entourerait-il de renégats connus grâce aux réseaux sociaux, des hommes et des femmes sans foi ni loi ? Ce qui intéresse par-dessus tout notre président-politicien chez les individus, ce n'est certainement pas la vertu, mais le gain électoral qu'il peut en tirer. Les mensonges, les reniements, les trahisons ne le dérangent pas le moins du monde, lui qui bénit publiquement la détestable transhumance et qui l'érige en méthode de gouvernement. Lui qui jette par-dessus bord tous ses engagements, et sans état d'âme. Pour revenir à la question que lui avait posée le journaliste français, c'est celle- ci : '' A l'inverse, la faute pour laquelle vous avez de l'indulgence ?'', il fit cette réponse qui en surprendra plus d'un, surtout parmi ceux et celles qui lui accordent encore tant soit peu de crédit : ''Je peux pardonner la faiblesse de ceux à qui il arrive de profiter des situations. Leur cupidité ou leur incapacité à résister à la tentation les amène à mentir et à trahir la confiance. Cela, je peux le pardonner.'' Enorme ! Il avait donc donné le ton de ce que serait sa gouvernance depuis novembre 2014, sans doute bien avant. Cette réponse n'était pas tombée dans l'oreille d'un sourd. On comprend aujourd'hui la gloutonnerie dont font montre les gestionnaires de deniers publics qui s'en donnent à coeur joie à leur dilapidation, sùrs qu'ils sont de bénéficier de la ''magnanimité'' du président- politicien. On comprend mieux qu'il mette le coude sur des dossiers compromettants pour ses amis. Ce qu'on comprend moins, c'est qu'il continue de nous parler de bonne gouvernance, même la tête baissée. Ce qu'on comprend moins, c'est son acharnement sur Khalifa Sall et ses collaborateurs. Pourquoi ne leur a-t-il pas pardonné ? Je ne les défends pas : je prends le président-politicien au mot. J'invite mes compatriotes à relire sa réponse à la question du journaliste français. ''Pardonner la faiblesse de ceux à qui il arrive de profiter des situations'' ! Leur pardonner '' leur cupidité ou leur incapacité à résister à la tentation (qui) les amène à mentir et à trahir la confiance'' ! Quelle énormité ! Quelle autre faute va-t-il alors sanctionner ? Une telle déclaration dans la bouche de quelqu'un qui s'engageait solennellement à mettre en œuvre, une fois élu, une politique ''sobre, vertueuse et transparente'' ! Imagine-t-on un seul instant cette déclaration dans la bouche d'un chef d'Etat ou de gouvernement d'un pays sérieux, d'une grande démocratie ? On ne l'entend même pas dans celles des moins mauvais chefs d'Etat africains. Nous découvrons de jour en jour le vrai visage du président-politicien qui nous gouverne. Cet homme a trahi tous ses engagements. Il garantit l'impunité à la cupidité, au mensonge, à la trahison. Cinq ans avec lui comme Président de la République, ce sera déjà trop. Il ne doit pas être réélu. Et le 30 juillet prochain déjà, le peuple doit se rebiffer. En particulier, l'opposition doit dépasser ses clivages, ses ego, et constituer une forte coalition pour nous éviter le scénario-catastrophe d'un Bennoo Bokk yaakar qui rafle la majorité des députés. Elle porterait alors une lourde responsabilité et porterait un terrible préjudice à la Nation entière. Un ou deux députés par liste individuelle, c'est maigre, c'est une misère par rapport à l'intérêt supérieur de la Nation. De la part de votre compatriote Mody Niang inPartager C O M M EN TA IR ES ( 1 2 ) Ajouter un commentaire Les commentaires à caractère publicitaire ne sont pas autorisés ! Siradj - 10/04/2017 - 10h 44 MERCi! Perso je pense que le president politicien voulait nous promettre "mauvaise gouvernance" et non bonne gourvernance ou yavait une faute de frappe sur son discours remplçang mauvaise par bonne.Mais pour eviter tous ces derives il faut qu'il un equilibre des pouvoirs surtout un legislatif porté par l'opposition et des deputes integres loyaux. Et un judiciaire independant du executif avec son budget independant. Thialla - 10/04/2017 - 11h 05 Doyen Mody ! L'opposition c'est aussi le Pds. Il faut savoir pardonner certaines erreurs du passé et comprendre que le Pds aujourd'hui a pris conscience de ses erreurs et veut, avec les compatriotes se rectifier et se mettre au service exclusif du peuple. Vous ne pouvez pas débarquer ce régime en continuant de tirer sur le Pds. Il faut pardonner et dépasser cette haine viscérale que vous avez contre Abdoulaye Wade au point de ne pas comprendre qu'au Pds il reste encore des dignes fils du Sénégal. FA - 10/04/2017 - 12h 20 Les sénégalais qui ne font partie d'aucune chapelle politique et qui ont élu Macky à 65% sont bien conscients qu'ils ont été trahis par ses différents"Wakhwakhète".Il reproduit les mêmes pratiques honnis par les sénégalais.Il veut se convaincre qu'il est sur la bonne voie , ses partisans le lui disent tous les jours;tant mieux pour lui . Madiba Mwalimu - 10/04/2017 - 13h 00 Une politique économique neocolonialiste , népotisme, clanisme sont l'une des principales caractéristiques du pouvoir en place. Mais le peuple souverain trouvera l'opportunité de sanctionner ce mode de gouvernance qui a fini de décevoir des millions de compatriotes. Mouha - 10/04/2017 - 13h 54 J'ai bcp de respect pour le doyen NIANG, mais élire une assemblée avec une opposition cosmopolite ne résout pas le problème. Ceux qui sont dans l'opposition ont la même culture politique que Macky, ils feront exactement la même chose que Macky. A part SONKO tous les autres ont eu à exercer le pouvoir d'une manière ou d'une autre et on sait de quoi ils sont capables. Ezzain - 10/04/2017 - 14h 08 Il faudrait aussi revoir ces directeurs d'agence qui lapident nos ressources comme la Maison de la presse barra ndiaye qui devrait être passée au laser. Pour sortir de son lit et son ignorance, j'ai vu quelque pub à la rts mais c'est marrant de voir le petit dg de cette agence essayer de se faire beaucoup d'importance dans la langue de Molière. Il sera mieux de gérer la presse sans ces ignares avec son personnel pléthorique sans aucune formation. Il parait qu'il s'est entouré de paysans pour l'informer. SALIOU DIENG ZALTAMBA - 10/04/2017 - 16h 12 Merci Pr Mody ,merci pour la r Diabel - 10/04/2017 - 16h 48 En se basant sur la réponse que le président avait faite au journaliste français, vous étiez vous demandé pourquoi n'aurait il pas paredonné Karim Wade (sans le défendre ) Opposition - 10/04/2017 - 18h 57 opposition bololène rassemblez vous pour l’intérêt du peuple de grâce Patrice - 11/04/2017 - 07h 44 M. Niang ce pays va vers la catastrophe et personne ne le souhaite. Nous allons de deception en deception mais demain fera jour.Macky a trahi tout un peuple mais il a perdu mon vote? Je suis meurtri par cette justice corrompue.Lopposition de grace unissez vous pour apporter les reformes n Birou touré - 13/04/2017 - 20h 48 ce pays me désole de plus en plus. je ne suis encore pour personne , mais entendre dire tel est le meilleur c'est un éternel recommencement . essayons plutôt la diversité n'est-ce- de la jaillit la lumière Mor - 15/04/2017 - 13h 20 vous savez quoi on est dans un pays ou tous les politiciens sont des bandits des menteurs ou des voleurs moi je dis que c'est tous les senegalais Le 25 Mars 2012, 65.8% des sénégalais vous ont tourné le dos pour provoquer une autre alternance en faveur de l’ancien président de la cellule des cadres de votre parti. Ce jour, en opposition à la soirée du 19 mars 2000, où vous veniez de débouler la plus grande, la plus vielle et la plus organisée des formations politiques du Sénégal. Je veux dire le parti de Léopold Sédar Senghor, l’homme avec qui vous avez disputé les élections de 1978. Avant d’être président de la République du Sénégal, vous avez été professeur et doyen à la faculté de droit, puis ministre d’Etat dans le gouvernement d’Abdou Diouf. Votre participation aux élections de 1978, 1983, 1988 et 1993 a été sans succès et ce n’est qu’en 2000 que vos efforts ont été couronnés de succès. Les Sénégalais sont tous d’accord que votre magistère a considérablement transformé le uploads/Politique/ lecture-21.pdf
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- Publié le Aoû 07, 2022
- Catégorie Politics / Politiq...
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