Le Journal indépendant pour tous et de tous bords! Le Forum : www.jeunes-politi

Le Journal indépendant pour tous et de tous bords! Le Forum : www.jeunes-politique.forumpro.fr Du 3 Octobre au 8 Novembre Partenaire : www.politeen.forumhope.com Faites passer le lien! Numéro 11 ACTUALITE INTERNATIONALE L’Amérique d’Obama en question.……………………………………………………………..…page 3 La PAC illustrée par la crise du lait ( partie 1 ).……………………………………………….…..page 5 FRANCE La réforme des collectivités locales……………………………………………………………….page 9 Nostalgie du XIXe siècle……………………………………………………………………....…page 12 HISTOIRE Il y a 20 ans : La chute du Mur……………………………………………………………..……page 14 Rédacteur en chef et mise en page : Remus et Mouton Rouge Rédacteurs Troska ; Mouton Rouge ; Remus ; Kybuto ; La Chouette ; Révolte www.jeunes-politique.forumpro.fr L‘affaire a fait grand bruit ! Le Courrier international, comme beaucoup d’autres journaux, en a fait sa première page, les meilleurs analystes politiques sont montés aux créneaux, les pays européens s’en sont régalés. Un tour de passe-passe a fait tomber cette histoire hors du champ médiatique, mais il est tout de même nécessaire de ne pas l’oublier. Car il se pourrait bien qu’on entende parler de son protagoniste principal encore longtemps. Jean Sarkozy, cadet des fils du Président, est beau, grand, blond etc… bref tout le contraire de son père, mais il partage avec lui son plus vilain défaut : son opportunisme politique. Né et habitant à Neuilly, petite bourgade paisible et luxueuse de la banlieue parisienne, depuis toujours, il en est du haut de ses vingt deux ans, le maitre incontesté. Ce dernier n’hésitera d’ailleurs pas à se retourner contre son partenaire de campagne, David Martinon, pour mieux garantir son succès électoral ! Comme quoi le Prince Jean à commencé tôt dans le milieu ! Mais si Jean n'est pas (encore) connu pour ses performances politiques, il n'en a pas moins occupé à plusieurs reprises le terrain médiatique… Et notamment avec la justice. En 2007 ce dernier est mené en correctionnel après avoir percuté avec son scooter, à la Concorde, une BMW en 2005. Face à certaines pressions, c’est l’assureur du chauffeur qui doit lui-même réaliser une enquête pour attester que c’était bien le Prince Jean qui conduisait le scooter ce jour là. Remarquons que ce même scooter a mobilisé les meilleurs services spéciaux de police ainsi que divers tests ADN quand celui-ci a été volé. La police fait vraiment bien son travail. Mais tout ceci est sans compter le formidable parcours scolaire de Jean. Car il veut faire comme papa, et pas qu’un peu ! Comme le président, il fait du droit. Et pas dans n’importe quelle université, la Sorbonne s’il vous plait ! Actuellement en deuxième année de licence, avec un an de retard sur ses camarades, Jean ne semble pas vraiment briller… mais ce n’est pas grave, papa a raté Science Po. Mais tout ça est sans compter l’ascension fulgurante que le « Fiston à Piston » a savamment exécutée ces mois derniers. En passe de devenir président de l’Epad, c'est-à-dire pour faire simple le petit baron du premier quartier d’affaire européen : la Défense, Jean à finalement renoncé face à la cohue médiatique et populaire que ce formidable « abus de pouvoir » suscita. Pourtant il le méritait bien, à vingt deux ans et avec une licence ratée en droit, le jeune homme aurait pu parfaitement remplir avec brillo ces responsabilités… en plus il s’était coupé les cheveux pour l’occasion. Remus PAGE 1 EDITORIAL Le Coup d’gueule du mois. eux qui me suivent le savent. La mélodie des abandonnées est mon jeu. Les marginaux, les chômeurs, les impécunieux, les révolutionnaires, les humiliés, les opprimés, les laissés-pour- compte, les bannis, les tôlards, les handicapés et tout les oubliés de la société rouleau compresseur, mes modèles. Je me plais à les écouter, la voix tremblante d’émotions exprimant l’incompréhension, l’injustice, ou l’infecte saumure du monde où nous sommes. Leurs drôles de vies chahutées par l’oppression poussent des cris de rage, des cris d’incertitude, des cris de révolte. Les élites poussent notre monde à l’agonie, quand au peuple il préfère se laisser bercer, se laisser gouverner à la place de prendre ses responsabilités. Aujourd’hui, je vous le dit, cela suffit ! Nous nous sommes toujours pliés aux contraintes fixées par nos oppresseurs, qu’il soit Etat, Capitalisme ou Religion. « O Gentilshommes, la vie est courte. Si nous vivons, nous vivons pour marcher sur la tête des rois ». Ces mots au combien sensés de William Shakespeare nous tracent la voie, libérons nous enfin de toutes ces chaines pendant à nos cou si chétifs. Avez-vous peur du changement ? Croyez-vous encore aux sornettes des oppresseurs ? Refusez-vous de vous délivrer des préjugés ? La transformation des consciences et de l’organisation sociétale portent des risques. Qu’importe, se borner à évoluer ainsi et à ce rythme nous mènera inévitablement à notre perte. J’entends les réfractaires, les réactionnaires, les crédules bavant de façon éhontés leurs mépris à la venue d’un mouvement social. Ils crachent sur leurs frères par peur du lendemain, blêmissent à l’idée de quitter un temps soit peu leur confort et l’anesthésie qu’ils aiment tant. Ami, ne vois-tu pas qu’ici, nos libertés possèdent les bleus de Rodney King. Rejoins nous, affronte le monde avec toute la dignité que livre un homme luttant debout. Plus puissant qu’un spartiate pendant la dure bataille des Thermophiles, tu combattras l’esclavagisme économique et étatique. Camarade, le monde est à nous, qu’attendons-nous pour le prendre ? Révolte La Citation du mois. C « On en est où avec l’uranium pour l’Iran ? » Hugo Chavez, Président du Venezuela. PAGE 2 DIVERS L’Amérique d’Obama : socialisme ou civilisation ? ’état de grâce du Président Barack Obama, occupant la Maison Blanche depuis moins d’un an, semble prendre fin. Les images historiques du premier président américain noir, acclamé comme un messie par une foule d’adulateurs hystériques, laissent place à celles d’une Amérique profonde qui descend dans la rue. Inquiète et laissée pour compte par l’administration démocrate. Le sauvetage de banques irresponsables, les plans de relance coûteux et la réforme du système de santé font d’Obama le porteur d’un socialisme à peine déguisé, en rupture avec le modèle traditionnel américain. Baignant dans l’idéologie social-démocrate, toujours sous le charme du grand gourou Obama, les commentateurs européens, notamment français, ne manquent pas de dénigrer cette résistance populaire, comme une réaction extrémiste de l’opposition républicaine. Jusqu’ici, les Français et une grande partie des Européens se sont plu à haïr le Président Bush. En effet, il est indéniable que sa politique fut catastrophique, tant au niveau national qu’au niveau international. A l’échec économique se sont rajouté les désastres diplomatiques et militaires, notamment en Afghanistan et en Irak. Obama doit gérer ces fiascos qui plombent les perspectives américaines. Le retrait des troupes américaines d’Irak promis lors des élections suit son cours, abandonnant progressivement un pays en proie à la guerre civile. L’effort de guerre est progressivement redirigé vers l’Afghanistan où l’OTAN est aux prises avec les Talibans depuis 2001. La reprise du dialogue avec le monde musulman, indiqué par Obama lors de son discours du Caire devrait contribuer à apaiser les tensions avec l’Occident. Cependant, il serait injuste de passer sous silence les aspects positifs des mandats de George W. Bush. On en parle très peu, mais le Président Bush a mené une véritable politique morale au sein de la société américaine. Ses positions intransigeantes contre des dérives telles que l’euthanasie, l’avortement, les manipulations génétiques ou encore le « mariage homosexuel » ont permis aux Etats- Unis d’exister aussi comme puissance de civilisation. Non au sens de champion expansionniste de la démocratie, comme le voient les néoconservateurs, mais comme la force de l’Occident chrétien face au délitement de la morale et de la société. La volonté de s’opposer à l’Islam conquérant confirme ce statut, même si elle s’est traduite de manière brutale et maladroite diplomatiquement. Ses aspects courageux de la politique américaine sont remis en question par Obama, qui semble parti pour suivre la voie de la social-démocratie progressiste à l’européenne. L’inquiétude des Américains est dans ce cas tout à fait fondée. Les Etats-Unis sont, depuis leur création, porteurs d’un modèle de société L PAGE 3 ACTUALITE INTERNATIONALE PAGE 4 ACTUALITE INTERNATIONALE libéral basé sur la liberté individuelle, la responsabilité, la libre entreprise, tempéré par un profond sentiment religieux. La politique d’Obama, tendant vers un Etat plus présent, interventionniste à la fois dans l’économie et la société est perçu comme l’arrivée du socialisme en Amérique et donc une menace pour les libertés. De plus, les positions « progressistes » d’Obama, en faveur des couples homosexuels et de l’euthanasie par exemple, tout comme les compromis vis-à-vis de l’Islam posent un cas de conscience pour la société américaine. C’est la défense des libertés et des valeurs si chères aux Américains qui est l’enjeu de l’opposition républicaine face à l’administration démocrate. Et ceux-ci n’ont pas envie de les voir disparaître comme elles ont été abandonnées en Europe. La Chouette La PAC illustrée par la crise du lait (Episode 1) (Explication: les exemples de la crise du lait sont écrit en violet.) En 1960, la sécurité alimentaire européenne n’est autonome qu’à 80%. En moins de 10 ans, l'autonomie européenne a dépassée uploads/Politique/ ojp-11-obama-pac-amp-crise-du-lait-reforme-des-collectivites-t-chute-du-mur.pdf

  • 12
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager