R sum du cours d'Intro la Science Po I. Introduction Ce cours pr sente su
R sum du cours d'Intro la Science Po I. Introduction Ce cours pr sente suscinctement les l ments les plus d terminants de la litt rature th orique de la science po. II. objet de la science po. A. La p riode gr co-romaine: une r flexion normative soumise la morale Les premiers essais pour penser le politique dans le monde occidentale remontent aux philosophes grecs. Certe le ph nom ne politiques existainet avant cette poque ou dans d'autres r gions du monde mais aucun fragment de th orisation ne nous est parvenu. Le concept de politique vient du mot grec Polis qui signifient l'ensemble des citoyens qui habitent la ville. - la ville dans ce context a un sens plus large et ce rapproche beaucoup de ce que nous appelons aujourd'hui tat. - de cet ensemble des citoyens taient exclus les esclaves et les trangers. Le mot politique dans la philosophie grecque peut s'entendre de 2 mani res. -il d signe premi rement la connaisance des principes de la gouvernance collective et deuxi mement (le politique) -la pratique du gouvernement ou l'art de diriger les affaires publiques. (la politique) la conception grecque de la politique avait de fortes pr occupation ethiques car le but de la politique tait d' tablir le meilleur gouvernement possible. Ainsi pour Platon (428-347 av. J.-C.), la connaisance politique n'a pas pour but d finir des moyens pour conqu rir ou pour conserver le pouvoir mais de faire r gner la justice une foi en possession du pouvoir. En d'autre temes, il ne se pr occupe pas de savoir comment acqu rir le pouvoir, mais de comment bien s'en servir pour assurer le bien- tre de ses sujets. Il se pr occupe d'avantage de ce qui devrait tre que de ce qui est. Ainsi, dasn la R publique, Platon ne cherche pas identifier les avantafes des diff rents r gimes politiques existant mais tente de d terminer de fa on abstrait ce que cerait un r gime pilitique parfait et conclu en disant que ce dernier serait celui dirig par ceux quji m trisent les principes de la gouvernance collective, les philosophes. Aristote (384 322 av. J. -C.) quant lui per oit la politique comme la science maitresse, celle qui chapeaute toutes les autres champs du savoir. Aristote per oit la politique comme un ph nom ne naturel car l'homme ne cherche pas seulemenet vivre mais bien vivre, et pour ce fait, il se donne une organisation politique. Seolon Aristote, les hommes ne peuvent se suffir eux-m me, ils ne peuvent satisfaire eux-m me tous leurs besoins essentiels. Ils cherchent donc pour assurer leur bien- tre s'associer et la politique est l'art d'assoceir les hommes en communaut et cet activit d'association doit tre au service du bien commun car elle est r ji par le d sir de justice. Pour d finir la soci t juste, Aristote ne proc de pas comme Platon de mani re abstraite pour dire ce que devrait tre la soci t juste, il compare les avantages et inconv nients des diff rensts syst mes politiques existant son poque (monarchie, aristocratie, tyrannie) afin de dire lequel de ces syst mes produit les meilleurs r sultats. Ciceron (106 43 av J.-C.) dans la Rome antique prolonge l'oeuvre des penseurs grecs en y introduisant un nouveau lement, le droit. Les romains utilisent le treme res publica pour d signer la vie politique, ce qui signifie "la chose publique", "la chose du peuple", et ce peuple d signait non pas un groupe d'homme d fini arbitrairement mais un groupe d'homme associ s les uns aux autres par leur adh sion une m me loi et par une certaine communaut d'int r ts. B. La p riode chr tienne: une reflexion normative soumise la religion SaitnAugustin (354 430) est le contributeur majeur la th orie politique la p riode chr tienn, notamment avec son ouvrage La Cit de Dieu. D'apr s Marcel Pr lot, tout comme pour Ciceron, pour Saint Augustin, le peuple est d fini comme unn agr gat humain mais qui est unie non pas par le droit et l'int r t, mais par ce qu'elle aime. Nous passons d'une conception juridique du politique une conception affective. La p riode chr tienne est n la suite de la chute de l'empire romain qui c da sa supr matie l' glise. Saint Augustin utilise cette v nement pour expliquer le passage du pouvoir de l'Etat au pouvoir de l'Eglise. Saint Thomas d'Acquin (1224 1274) compl tera son raisonnement en affirmant dans son livre Du Royaume que le r gime monarchique est le meilleur r gime politiquee parce qu'il reflet la volont Divine qui souhaite que l'un commande aux multiples. Durant la p riode chr tienne, nous assistons une mutation de l'objet politique qui s' mancipe de son fondement thique que lui conf rait les penseurs de l'antiquit gr co-romaine pour rev tir un fondement th ologique que lui conf re les penseurs de l' poque chr tienne notamment saint Augustin et saint Thomas d'Acquin. C. La p riode de la renaissance et du lib ralisme montrant une r flexion o l'exploitation merge travers le normatif. Le Prince, ouvrage du florentin Machiavel (1469-1527) est consid r comme le point de d part de la pens e politique moderne. Machiavel d li la sciecne politique de ses objectifs ethiques et religieux lui donne pour objet la conqu te et la conservation du pouvoir. IL la cise le d finition de la vie politique en lui donnat conne source du pouvoir non pas la volont divine, mais la strat gie. Il donne ainsi la science politique son objet et sa m thode. Cette d marche politique sera synth tis e dans l'analyse politique. La science politique n'a connu son v ritable ssor qu' partir du XIXe si cle et du d but du XXe si cle travers les oeuvres de Max Weber qui a mit les m canismes de domination au centre de l'analyse politique de premier plan. La cr ation des d partements de science politique dans les universit s am ricaine et la cr ation de l'America Political Science Association permettent cette discipline de s'affirmer et de se d velopper aux Etats-Unis. Elle ne s'affirmera parcontre en Europe qu'au lendemain de la 2e guerre mondiale. I. L'explication politique S'inspire ed 2 types d'approches classique en science sociales. le premier prend la soci t comme point de d part de l'analyse. Et comprend la soci t comme un syst me organique dans lequel chaque individu ou groupe d'individu joue un r le d termin . La finalit de ce syst me consiste assurer le maintien du syst me. La socioalisation constitue le m canisme par lequel chacun acquiert les l ments normatifs de son r le et les int gres dans sa personnalit propre. C'est cette d marche, retrouv chez Durkheim qui est appliqu dans les courants tels que le marxisme, le syst misme et le fonctionalisme pour expliquer les comportements et les faits politiques. Le deuxi me type d'approche part de l'individu, consid r comme un acteur autonome poursuivant ses fins personnelles en raison de sa logique propre ou de ses int r ts priv s. Dans ce syst me l'activit sp cifique de chaque individu est per ue comme le produit de calcul rationnel. Le syst me social est compris comme le r sultat al atoire des transactions sociales d pourvues de principes d'unit en soi. Ainsi, le sens de l'action sociale est-il d duit des logiques individuelles, lesquelles sont variables selon le rapport cout/avantage. C'est approche inspir de la sociologie web rienne qu'on retrouve dans l'analyse interactionniste et constructiviste. A. La tradition Marxiste; inspir de Karl Marx, cette analyse consid re uploads/Politique/ resume-du-cours-d-x27-intro-a-la-science-po.pdf
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- Publié le Mai 04, 2022
- Catégorie Politics / Politiq...
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