Publicité QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37 , RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER -

Publicité QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37 , RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 7239 LUNDI 23 MAI 2016 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1,30 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290 LIBERTE LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER Des armes de guerre saisies à Alger et à El-Oued P .8 LE RÉSEAU OPÈRE ENTRE LA LIBYE ET L’ALGÉRIE L’EXÉCUTIF ASSISTE PASSIF AUX GRAVES DÉRIVES DE HAMID GRINE ET D’ABDESLAM BOUCHOUAREB APS Les Seychelles, une formalité pour les Verts ! La cabale du gouvernement contre Rebrab Supplément Sport L’EN EN STAGE AVANT LE RENDEZ- VOUS DU 2 JUIN P .13 à 17 Ce grand roi numide est une source d'inspiration pour les jeunes générations P .9 ANNABA : COLLOQUE “JUGURTHA AFFRONTE ROME” AF F.513 FORUM D’AFFAIRES ALGÉRO-BRITANNIQUE Issad Rebrab empêché de participer par Bouchouareb ÉVICTION DE CEVITAL ET DE SON PATRON ISSAD REBRAB COMMENTÉE PAR DES PARTICIPANTS “Un acte de sagesse” pour certains, bouche cousue pour d’autres… MÉLANGE ENTRE LES AFFAIRES ET LA POLITIQUE Les omissions volontaires de Saâdani UN COLLECTIF DE JOURNALISTES D’ORAN PASSE À L’ACTION Dépôt de plainte contre la commission d’octroi des cartes professionnelles P .6 Lire P.2/3/4 ION NAL L AL AL AL AL AL AL AL AL AL L AL L D’I I ’I I ’I INF NF N ORMATION. 37 nes P .9 2 LIBERTE L’actualité en question ÉVICTION DE CEVITAL ET DE SON PATRON ISSAD REBRAB COMMENTÉE PAR DES PARTICIPANTS “Un acte de sagesse” pour certains, bouche cousue pour d’autres... E mpêché, sans aucune explication, par le mi- nistre de l’Industrie et des Mines, Abdeslam Bouchouareb, de prendre part au Forum d’affaires algéro-britannique, ou- vert hier à l’hôtel El-Aurassi d’Alger, le capitaine de l’industrie nationale, Issad Rebrab, a néanmoins surpris tout le monde par son déplacement au même hôtel pour la signature, dans le même cadre, d’un contrat entre son groupe et le groupe britan- nique Clark Energy. Il a tellement surpris qu’il a été en- suite violemment empêché par le premier responsable de l’hôtel, en l’occurrence le P-DG Abdelkader Lamri, de terminer un point de presse qu’il avait entamé juste après la signature de ce contrat. Accompa- gné de quelques-uns de ses subal- ternes, notamment le directeur com- mercial et le chef de sécurité, M. Lamri, certainement sur injonction, a fait irruption dans le restaurant si- tué au même niveau, (E), de l’hôtel où se tenait dans le même temps le forum, pour intimer l’ordre, de ma- nière très peu respectueuse et très peu élégante, à M. Rebrab d’arrêter de “faire une conférence dans un restaurant !”. Se présentant plutôt dans la peau d’un barbouse, M. Lamri a, malgré le calme affiché par M. Rebrab, vite perdu son sang-froid pour hausser le ton contre celui-là même qui, se rappelle le personnel de l’hôtel, figu- rait, jusque-là, parmi les meilleurs clients d’El-Aurassi. Un comporte- ment, pour le moins, indigne d’un responsable respectable de cet éta- blissement étoilé. “Ce n’est pas ici qu’on tient des conférences de presse M. Rebrab. Si vous voulez parler à la presse, allez dans un autre lieu et faites votre conférence”, recomman- de le patron de l’hôtel en ajoutant à l’endroit d’Issad Rebrab : “Je vous res- pecte, mais ce n’est pas comme ça”. Face à ce discours discourtois, M. Re- brab est resté de marbre avant d’in- viter, en gentleman, et ses partenaires britanniques et les représentants des médias présents à passer à table pour déjeuner calmement. Impertur- bable, le patron de Cevital a vite compris que le comportement du premier responsable d’El-Aurassi et ses subalternes répondait, en fait, à des injonctions venant d’en haut, plus exactement du ministre de l’In- dustrie et des Mines, qui avait déjà, la veille, saisi, via le secrétaire géné- ral du ministère, l’ambassadeur du Royaume-Uni à Alger, Son Excellen- ce M. Andrew Noble, pour interdi- re à M. Rebrab de participer à ce fo- rum d’affaires. Un empêchement dont M. Rebrab était déjà informé la veille de la bouche même de l’ambassadeur qui l’avait reçu. Bouchouareb, unique responsable du conflit “J’ai été reçu, hier, (avant-hier, Ndlr), par Monsieur l’ambassadeur en pré- sence du ministre du Budget et du re- présentant du Premier ministre bri- tanniques et il m’avait alors expliqué, choqué, qu’il venait d’être saisi par le secrétaire général du ministère de l’In- dustrie et des Mines pour exiger de lui de m’exclure de ce forum”, a souli- gné M. Rebrab, lors de son point de presse interrompu. “Il m’a appris qu’il a été touché par le secrétaire gé- néral du ministère de l’Industrie pour lui dire qu’il est hors de question que Cevital participe au forum, qu’il est hors de question que le logo du groupe figure au niveau de ce forum. Alors que nous avions prévu la signa- ture d’un contrat avec une des très grandes sociétés britanniques chez qui nous avions acquis, auparavant, des centrales électriques”, a-t-il précisé. “Écoutez M. Rebrab, on a un problè- me ! Le ministère de l’Industrie craint un problème concernant votre participation”, lui a dit, relaye-t-il en- core, l’ambassadeur dans le détail. Réponse de M. Rebrab : “Mais, Ex- cellence, on a payé à votre agence de communication le sponsoring et vous nous aviez sollicités et nous avions ré- pondu favorablement. Maintenant, c’est à vous de régler le problème avec notre ministre de l’Industrie.” M. Re- brab aime parler du ministre et non pas du ministère, encore moins du gouvernement, parce qu’il est per- suadé que ce conflit est intimement lié à la personne d’Abdeslam Bou- chouarab. Soit ce même ministre qui était déjà derrière le blocage de cer- tains projets du groupe Cevital. Pas- sons. Dans sa réplique, l’ambassa- deur lui a, souligne-t-il, promis “d’essayer de nouveau” de convaincre M. Bouchouareb pour permettre au groupe Cevital de participer au fo- rum. L’ambassadeur n’a pas manqué d’exprimer sa reconnaissance à la prestation de M. Rebrab et de son groupe industriel lors de la premiè- re édition de ce Forum d’affaires te- nue à Londres en décembre 2014. “Je vais essayer de le (ministre) convaincre pour vous permettre de vous exprimer à la plénière comme vous l’avez si bien fait à Londres”, lui a-t-il, exactement, dit. Les Anglais “choqués” ! M. Rebrab aura vu des “interlocu- teurs choqués” par cette éviction, pour le moins, non productive pour l’économie nationale. Le groupe Ce- vital avait, rappelle M. Rebrab, déjà sponsorisé la 1re édition dudit forum et participé en tant qu’acteur majeur. “Je suis l’auteur de l’idée de lancer ce forum, en 2014. Ceci, sans parler de mon intervention en plénière qui était bien appréciée”, se rappelle-t-il modestement. Le comble, c’est que le groupe Cevi- tal avait pris attache, trois mois au- paravant, avec la société britannique DMA dans l’optique de sponsoriser cette deuxième édition du Forum d’affaires algéro-britannique. “Il y a trois mois, ma directrice en commu- nication a reçu une demande de sponsoring de la société DMA char- gée de l’organisation de ce forum. Évi- demment, nous avons répondu par l’affirmative. Et puis, 15 jours après, le directeur de cette agence de com- munication nous dit : ‘Écoutez, le mi- nistre de l’Industrie refuse que vous nous sponsorisiez et nous demande de vous rembourser le sponsoring et que votre logo ne figure pas sur les affiches au niveau de ce Forum’”, ra- conte, dépité, le patron du premier groupe privé en Algérie. En effet, la société britannique DMA, chargée de l’organisation du sponso- ring, a adressé une lettre datée du 6 mai dernier, dont on détient une co- pie, à la direction de Cevital pour lui faire part de son regret de devoir re- jeter le sponsoring de ce dernier à ce forum auquel s’oppose le ministre de l’Industrie et des Mines. Dans cette lettre, les responsables de la boîte DMA ont, en effet, précisé à la direction de Cevital qu’ils ve- naient d’être contactés par l’ambas- sadeur M. Andrew Noble, pour les informer que, lors d’un entretien té- léphonique, Abdeslam Bouchouareb lui a signifié qu’il ne voulait pas de la présence de Rebrab au forum. Un refus qui n’est d’ailleurs pas du goût des responsables de DMA lesquels, comme écrit dans leur lettre, ont sou- haité la participation de Cevital : “Plus grand groupe privé en Algérie, plus grand embaucheur et exemple le plus pertinent pour projeter une ima- ge de diversification aux investis- seurs britanniques (…)”. FARID ABDELADIM FORUM D’AFFAIRES ALGÉRO-BRITANNIQUE Issad Rebrab empêché de participer par Bouchouareb C’est le P-DG d’El-Aurassi qui est intervenu, en personne, pour interrompre une prise de parole du patron du groupe Cevital, à l’issue de la cérémonie de signature d’un contrat avec un partenaire britannique invité au forum. Billel Zehani/Liberté Le PDG de l’hôtel El-Aurassi est venu en personne pour empêcher M. Rebrab de parler… aux journalistes ! I nterrogés hier, en marge de la cérémonie officielle d’ouverture du Forum d’affaires algéro-britannique, sur le pourquoi de l’éviction du premier opérateur pri- vé national, en l’occurrence le groupe Cevital et son pa- tron Issad Rebrab, la plupart des participants ont fui cet- te question qui, uploads/Politique/ 6-7239-c0e8ccc6-pdf 1 .pdf

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