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Comment procéder pour le télé-travail ? 1) Lire le cours (ci-dessous) 2) Consul

Comment procéder pour le télé-travail ? 1) Lire le cours (ci-dessous) 2) Consulter les renvois surlignés en jaune, et le cas échéant faire les questions demandées 3) Rendre le travail surligné en turquoise dans l'Espace élèves de Pronote : nous mettrons ce travail à faire dans le cahier de texte et vous pourrez alors le rendre en le déposant sur l'Espace Elèves, où nous pourrons le ramasser et voir qui l'a rendu ou non. Si vous voulez, voici une vidéo tutoriel : https://www.index-education.com/fr/tutoriels-video-pronote-1777-95-rendre-un-travail-sur-l-espace- eleves.php A l'issue de ce cours, nous vous proposerons un travail type bac, qui sera l'occasion de revoir ensemble la méthodologie des épreuves. Ensuite nous utiliserons l'actualité pour réinvestir les notions apprises sur la monnaie : comment l'Etat compte-t-il financer les conséquences économiques du confinement généralisé ? Quel rôle la BCE va-t-elle être amenée à jouer ? Ensuite nous poursuivrons avec le chapitre sur l'opinion publique, toujours en lien avec l'actualité, assez riche en ce moment pour une analyse en SES, vous l'aurez compris... Cours (veuillez trouver le plan du cours dans un document ci-joint) : II) Quels sont les déterminants du vote ? (correspond également au 2 du cours de M. Sarkissian, nos plans sont similaires) On appelle déterminants du vote les facteurs qui expliquent le taux de participation électorale (déf° dans le plan de cours + p. 259) mais aussi le choix de vote (pour quel parti/candidat voter). La plupart des sujets de bac sur ce chapitre portent sur cette question. Ces facteurs sont classés en deux catégories : les variables lourdes (A), qui varient lentement dans le temps et sont liées à la structure de la société française ; les variables intermittentes (B) qui peuvent varier rapidement d'une élection à l'autre. A) Les variables lourdes Il s'agit des facteurs qui déterminent la participation et le vote et qui dépendent de tendances lourdes de la société, c'est à dire de facteurs structurels qui varient peu d'une élection à l'autre : la structure par âge, sexe, PCS (professions et catégories socioprofessionnelles) de la population, mais aussi l'influence de la famille (socialisation politique). Ces variables permettent donc de prévoir plus ou moins le résultat des élections. • L'influence familiale : doc 2 p. 260 déjà vu en cours. Corrigé des questions : 4) Les parents peuvent emmener leurs enfants avec eux quand ils votent pour les initier, leur donner une première expérience du vote (socialisation par imitation, cf. chapitre 2 sur la socialisation) 5) La participation électorale est plus forte chez les personnes en couple car les conjoints peuvent s’encourager mutuellement à aller voter (devoir civique), effet d'entraînement ce qu’on ne retrouve pas chez les célibataires. 6) Ce document montre que le vote n’est pas une affaire strictement individuelle car : – le taux de participation dépend notamment du statut familial (couple ou célibataire) – le statut familial influence nos comportements d'adultes : le doc. précise qu'« un enfant de famille monoparentale est plus souvent abstentionniste qu'un enfant vivant avec ses deux parents » (il y a 8 points d'abstention en plus). On voit ici le poids de la socialisation primaire tout au long de la vie. – Nos choix politiques sont influencés par notre famille : la fillette sur la photo a-t-elle été avec sa mère dans l'isoloir ? Sait-elle pour quel candidat sa mère vote ? Cela influence sont choix futur, tout comme les discussions familiales en matière politique (socialisation par imprégnation). Plus largement, nos comportements politiques en matière de vote (participation, choix politique) sont influencés par les catégories auxquelles nous appartenons : • L'âge, le sexe, les PCS : quelle influence sur le vote ? Répondre aux questions des docs 2, 3 et 4 sur la fiche de sondages de l'Ifop et les rendre sur l'Espace élèves (en photo ou en traitement de texte ou pdf). B) Les variables contextuelles/intermittentes Elles peuvent varier rapidement d'une élection à l'autre, et expliquent que les Français, à quelques années d'écart, ne votent pas de la même manière, et s'abstiennent également plus ou moins. Ces variables sont l'actualité, le lieu de résidence, la personnalité des candidats, les opinions individuelles personnelles (sujettes à changements). Doc. 4 p . 263 : questions à rendre sur l'Espace élèves Synthèse du II – L'exemple des déterminants de l'abstention : 1) Variables lourdes : • le degré d’intégration sociale : la participation électorale découle de la participation sociale. Plus on est intégré à la société (cf. le chapitre sur le lien social), plus la participation électorale est élevée. Autrement dit, les sociologues mesurent une forte corrélation entre le degré de précarité et le comportement abstentionniste. L’exclusion sociale entretient un sentiment d’éloignement et de distance par rapport au champ politique et nourrit un abstentionnisme structurel lié aux prédispositions sociologiques des individus. On parle d’abstentionnisme sociologique ou « hors jeu » pour désigner le comportement des abstentionnistes peu intéressés par la politique et cumulant des difficultés d’insertion. • L'abstention par conviction : l’abstention peut revêtir les formes d’un acte motivé. Il s'agit, pour des personnes bien intégrées socialement, d'exprimer une protestation à l’encontre de la classe politique, une sanction pour les candidats ou un refus de choisir entre eux. Il entend peser sur les résultats de l’élection, envoyer un signe fort à l’ensemble de la classe politique et ainsi influer sur ce que les candidats peuvent proposer. On parle d'abstentionnisme « dans le jeu », généralement issu de personnes plus diplômées, davantage intéressées par la politique, dotées d’un fort sentiment de compétence politique. C'est une forme d’abstentionnisme politisé. 2) Variables intermittentes, contextuelles L’abstention tient aussi à des variables plus contextuelles, comme le degré d’importance attribué à une élection (locale ou nationale), la concurrence plus ou moins forte entre les partis politiques en compétition, l’enjeu plus ou moins complexe d’un scrutin, la multiplication ou l’absence récente de consultations électorales, le mode de scrutin (proportionnel ou majoritaire), etc. Question à rendre sur cette synthèse : 1) Pourquoi, d'après vous, le mode de scrutin peut-il influencer la participation électorale, c'est à dire influencer plus ou moins les citoyens à aller voter ? 2) Quel(s) paragraphe(s) de cette synthèse les documents 1, 2 et 3 de la page 263 illustrent-ils respectivement ? Travail à faire et à rendre sur le II) : 1) Quel a été le taux d'abstention au premier des élections municipales dimanche dernier ? (donnez votre source) 2) Ce taux d'abstention est-il habituel pour ce type d'élection ? Justifiez votre réponse avec un document du livre. 3) Comment peut-on expliquer ce taux ? (Une dizaine de lignes. Utilisez le vocabulaire scientifique précis vu dans ce II). uploads/Politique/ cours 8 .pdf