1 La nouvelle naissance J.N. Darby – Le Messager Evangélique 1871 «Il vous faut

1 La nouvelle naissance J.N. Darby – Le Messager Evangélique 1871 «Il vous faut être nés de nouveau» (Jean 3: 7) Contenu : Chapitre 1 : Qu'est-ce que la nouvelle naissance? Chapitre 2 : La repentance Chapitre 3 : Deux natures. La vieille nature demeure et n'est pas changée Chapitre 4 : Le nouvel homme. La vie éternelle Chapitre 5 : Marchant par l'Esprit Chapitre 6 : «Dans la lumière» — Confession Chapitre 1 : Qu'est-ce que la nouvelle naissance? La Parole de Dieu, au troisième chapitre de l'Evangile de Jean, est profondément solennelle pour chaque pauvre pécheur dans ce monde. «Si quelqu'un n'est né de nouveau, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu» (Jean 3: 3). Elle coupe à leur racine toutes les prétentions, la religion et la propre justice de l'homme. Lecteur, si vous voulez voir Dieu autrement que comme un juste Juge, si vous voulez passer une éternité dans sa présence où il y a abondance de joie, si vous voulez être sauvé d'une éternité de malheur avec les réprouvés, avec le diable et ses anges; «il vous faut être nés de nouveau». Arrêtez-vous, je vous en supplie, et pesez bien cela, car à cette vérité est lié le sort éternel de votre précieuse âme. Qui que vous soyez, dans quelque état ou quelque position que vous vous trouviez aujourd'hui, s'il s'agit du ciel et de ce que vous êtes devant Dieu, vous êtes un pécheur; et à ses yeux, entre tous les hommes, il n'y a pas de différence, vu que tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu». Hommes moraux ou immoraux, — religieux ou profanes, — sobres ou intempérants, — honnêtes gens ou coquins, — jeunes ou vieux, — savants ou ignorants, — riches ou pauvres, — grands de la terre ou gens de bas étage, tous sont égaux devant Dieu, c'est-à-dire «des pécheurs!». Si vous voulez voir Dieu dans la lumière et demeurer avec Lui à jamais, «il vous faut être nés de nouveau». La grâce de Dieu dans l'Evangile apporte le salut à l'homme perdu! (Tite 2: 11). Elle le traite comme tel. C'est là ce qui distingue cette grâce d'avec les dispensations antérieures de Dieu. Celles-ci ne plaçaient pas l'homme sur ce terrain. La loi, par exemple, faisait appel à sa responsabilité: elle s'adressait à lui comme étant capable de faire quelque chose pour son salut. Dieu savait dès le commencement ce qu'il y avait dans le coeur de l'homme et ce qu'était «toute chair»; mais il a donné la loi afin de prouver cette vérité au coeur et à la conscience de l'homme. L'Evangile est introduit «à la fin des temps», c'est-à-dire à la fin des dispensations de Dieu, avant le jugement; il proclame ce grand fait que l'homme est perdu. Beaucoup de gens s'abusent eux-mêmes en pensant qu'ils sont encore dans une position où Dieu les met à l'épreuve comme il a fait avant la proclamation de l'Evangile. Mais il n'en est pas ainsi. Cette partie de l'histoire de l'homme s'est terminée à la croix de Christ, après avoir duré plus de 4000 ans. 2 Lorsque Dieu chassa Adam hors du jardin d'Eden, Il savait ce qu'était l'homme; mais il éprouva toutefois la race déchue, sous diverses dispensations, afin qu'elle fût sans excuse et que sa ruine totale fut clairement démontrée. Ainsi la conscience de chacun devrait fléchir, elle doit fléchir désormais devant le fait que l'homme a été pesé à la balance, plusieurs fois pesé, et qu'il a été trouvé «léger». Pauvre pécheur qui périssez, si seulement vous vous soumettiez à la sentence que Dieu a prononcée sur vous et que vous acceptiez son remède, au lieu d'essayer des moyens que vous suggèrent les pécheurs vos compagnons, moyens qui flattent l'orgueil de votre coeur en vous mettant en activité, en vous poussant à prier, à être religieux, ascétique même, ou à recevoir telle ou telle élucubration de l'imagination si fertile de la pensée humaine. Les uns peut-être vous présentent Christ pour réparer vos manquements, ou comme supplément à vos efforts pour obtenir le salut. D'autres vous disent, — et votre misérable vanité est toute disposée à le croire, — que vous pouvez par vous-mêmes faire votre salut, par votre propre volonté devenir enfant de Dieu, naître de nouveau… Pauvres inventions d'un cerveau humain qui n'a jamais mesuré le péché dans la présence de Dieu, ni compris ce qu'est l'homme devant Lui! C'est une grâce de Dieu d'être amené à accepter clairement, simplement, d'une manière positive le fait que l'homme est perdu sans ressource, incapable par lui-même d'aucun effort vers le bien, «mort dans ses fautes et dans ses pêchés», «sans force», ne recherchant ni Dieu, ni cette sainteté «sans laquelle nul ne verra le Seigneur». — Que Dieu vous l'accorde, cher lecteur, par Celui qui a proclamé le remède afin que tout pécheur en profite. Nous lisons dans l'Evangile que plusieurs crurent en Jésus, contemplant les miracles qu'il faisait: «mais il ne se fiait pas à eux, parce qu'il connaissait tous les hommes, et qu'il n'avait pas besoin qu'on lui rendît témoignage de l'homme: car Lui-même connaissait ce qui était dans l'homme» (Jean 2: 23-25). La même nature qui est en vous maintenant, a contemplé Jésus accomplissant les grands desseins de Dieu et a cru ce qu'elle n'a pu nier; mais une foi de cette nature ne fit jamais entrer une seule âme dans le ciel. Vous dites peut-être avec des milliers de vos semblables: «je crois en Jésus Christ; je crois qu'il est Fils de Dieu, Dieu Lui-même…; je sais qu'il est mort pour les pécheurs, qu'il et ressuscité, monté au ciel…»; et pourtant il est possible que vous soyez encore de ceux auxquels Jésus ne s'est pas révélé jusqu'ici et qui n'ont aucune part avec Lui. Je n'écris pas ceci pour décourager les âmes, surtout pas celles qui auraient la plus petite parcelle de vraie foi en Jésus. Dieu m'en préserve. Mais le désir de mon coeur est d'amener le formaliste, l'indifférent, celui qui professe une religion sans force, si ces lignes lui tombent sous les yeux, à juger de son état à la lumière de ces solennelles vérités. Si une fois nous reconnaissons qu'il faut être «né de nouveau» pour voir le royaume de Dieu ou pour y entrer, nous pouvons aller plus loin et rechercher par quelle voie pleine de grâce Dieu révèle, non seulement la ruine de la créature, mais encore ce qu'Il a fait pour elle en déployant sa riche miséricorde envers tous dans le don de son Fils. Vous direz peut-être: «Comment puis-je naître de nouveau?». Je désire de tout mon coeur arriver à cette «nouvelle naissance»; mais «comment y parvenir?». Eh bien! le Seigneur lui-même nous répond. Nicodème étonné, lui aussi demandait: «Comment un homme peut-il naître quand il est vieux? Peut-il entrer une seconde fois dans le sein de sa mère et naître?» Jésus lui répond: «En vérité, en vérité, je te dis: si quelqu'un n'est né d'eau et de l'Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu», ce qui signifie simplement que la Parole de Dieu, l'eau», arrivant à la conscience du pécheur par la puissance de l'Esprit de Dieu et étant reçue par la foi dans l'âme, produit une nature que l'homme n'avait jamais eue auparavant. La réception de la Parole peut être le résultat d'une prédication, d'une lecture, de quelqu'autre des mille moyens employés par Dieu; car le premier principe de cette nouvelle nature est la foi, et «la foi est de ce qu'on entend, et ce qu'on entend par la parole de Dieu» (Romains 10: 17). Mais quelqu'un demandera peut-être: «Est-ce que l'eau dont il est question ici, ne serait pas à la lettre de l'eau, l'eau du baptême, plutôt que la Parole comme on vient de le dire?». La réponse est simple. «S'il s'agissait de l'eau du baptême, aucun des saints de l'ancienne alliance n'aurait pu avoir cette nouvelle nature et aucun d'eux par conséquent ne pourrait avoir place dans le royaume de Dieu (1)». Il n'a jamais été même question de l'eau du baptême avant Jean Baptiste, et le Seigneur déclare la nouvelle naissance positivement nécessaire pour tous, s'étonnant que Nicodème ne connaisse pas ces choses par les prophètes; mais les prophètes n'ont rien su de l'eau du baptême. Mais Ezéchiel avait parlé de la promesse que Jéhovah fit à Israël de le retirer d'entre les 3 nations et de l'amener dans la terre de Canaan où Il répandrait sur eux des eaux nettes et mettrait au dedans d'eux son Esprit, les purifiant de toute souillure, etc. (Lisez attentivement: Ezéchiel 36: 24-27) (1) Le baptême est le signe de la mort; — naître d'eau et d'Esprit, est la réception de la vie. La Parole de Dieu est comparée à de l'eau en Ephésiens 5: 20: elle est ce qui purifie moralement. Christ sanctifie l'Eglise, «la purifiant par le lavage d'eau par la parole». Jacques, chapitre 1: 18, parle dans le même sens, disant: «Il nous a uploads/Religion/ 02-la-nouvelle-naissance-jnd-me.pdf

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  • Publié le Mar 25, 2022
  • Catégorie Religion
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