MENSILE DI FORMAZIONE E CULTURA DIRETTORE responsabile: sac. dott. Luigi Villa
MENSILE DI FORMAZIONE E CULTURA DIRETTORE responsabile: sac. dott. Luigi Villa Direzione - Redazione - Amministrazione: Operaie di Maria Immacolata e Editrice Civiltà Via G. Galilei, 121 25123 Brescia - Tel. e fax (030) 3700003 www.chiesaviva.com Autor. Trib. Brescia n. 58/1990 - 16-11-1990 Fotocomposizione in proprio - Stampa: Com & Print (BS) contiene I. R. «LA VÉRITÉ VOUS RENDRA LIBRES» (Jo. 8, 32) Chiesaviva XXXIXème ANNÉE N° 413 FÉVRIER 2009 Poste Italiane S.p.a. - Spedizione in Abbonamento Postale - D.L. 353/2003 (conv. L. 27/02/2004 n° 46) art. 1, comma 2, DCB Brescia. Abbonamento annuo: ordinario Euro 35, sostenitore Euro 65 una copia Euro 3, arretrata Euro 3,5 (inviare francobolli). Per l’estero Euro 65 + sovrattassa postale Le richieste devono essere inviate a: Operaie di Maria Immacolata e Editrice Civiltà 25123 Brescia, Via G. Galilei, 121 - C.C.P. n. 11193257 I manoscritti, anche se non pubblicati, non vengono restituiti Ogni Autore scrive sotto la sua personale responsabilità La Sainte Vierge condamne la Franc-maçonnerie! La Sainte Vierge condamne la Franc-maçonnerie! Notre Dame du Bon Succès C’ C’ était en l’année 1563. Dans la province basque de Biscaye, près de la frontière avec la France, dans une famille de l’aristocratie espagnole naissait Maria Francisca de Jesus Torres y Berriochoa, première fille de Diego Torres et de Maria Ber- riochoa, tous deux fervents catho- liques. D’une rare beauté et douée d’une vive intelligence, de nature douce avec une forte inclination à la ver- tu, Mariana, dès son enfance, évi- tait les jeux des enfants de son âge pour se réfugier en secret dans l’église attenante à sa maison et où elle avait été baptisée. Et sou- vent sa mère l’y trouvait proster- née devant le Tabernacle. Lorsqu’elle avait sept ans, un in- cendie détruisit l’église endommageant la maison et la propriété paternelle, précipitant dans la misère la fa- mille toute entière qui dut se transférer avec les trois enfants dans la petite ville de Santiago de Galicie, dans la partie nord occidentale de l’Espagne. Un jour qu’elle était agenouillée devant le Tabernacle, Mariana s’ex- clama à haute voix: «Oh mon aimé! Quand donc viendra le jour où je pourrai m’unir à Toi dans la Sainte Communion?» Aussitôt elle enten- dit ces paroles provenant du Ta- bernacle: «N’importe quel jour que tu désires, ma fille, car ton cœur est déjà prêt!». Ayant révélé le secret de ce col- loque à un père franciscain, on commença tout de suite les prépa- ratifs et ainsi, le 8 décembre 1572, à l’âge de neuf ans, Mariana recevait sa première Sainte Communion. Dans cette première union avec Jé- sus, le torrent de la grâce divine inonda son cœur, la faisant tomber en extase. Pour la première fois, el- le vit la Mère Immaculée qui après lui avoir expliqué la grandeur du vœu de chasteté, lui enseigna la formule et le sens d’un tel vœu, lui ordi- nant de le prononcer un jour, dans l’ordre religieux de l’Immaculée Conception. Elle vit ensuite dans le Tabernacle, les trois Personnes Ing. Franco Adessa 2 “Chiesa viva” *** Fèvrier 2009 La Direction de “Chiesa Viva” adresse un remerciement partic- ulier à Madame Kathleen Heckenkamp, Américaine et mère de 6 enfants, pour son intéressement et son soutien déterminant pour la recherche des livres des textes, des documents et des photos qui ont été indispensables à la réalisation de ce Numéro Spécial. Le remerciement s’étend aussi à “The Apostolate of Our Lady of Good Success” – 1288 Summit Ave Suite 107 – Oconomowoc, WI. 53066 – www.ourladyofgoodsuccess.com Visage de la Statue sacrée de Notre Dame du Bon Succès placée sur le Maître Autel dans l’église qui lui est dédiée, à Madrid. Notre Dame du Bon Succès À peine Mariana eut-elle reçu la nou- velle de la fondation de ce nouveau Couvent, qu’elle comprit les paroles de Jésus, lorsqu’Il l’invitait à quitter la maison paternelle pour s’unir à Lui. La fondatrice, Mère Maria déci- da d’emmener avec elle la petite Ma- riana qui, peu de jours avant le dé- part, à peine eut-elle reçu la Sainte Communion, eut une vision de Notre Seigneur qui lui dit: «Mon épouse, le moment est venu d’abandonner ta maison paternelle et ta patrie. Je t’emmènerai dans ma maison où, derrière de solides murs, tu vivras loin de la chair et du sang, cachée et oubliée de toutes les créatures. (…). À mon imitation, tu porte- ras la croix et auras de grandes souffrances. La force et le courage ne te manqueront pas. Je désire seule- ment que ta volonté soit toujours prête à accomplir la mienne». En 1576, Mère Marie, les cinq autres fondatrices et Mariana s’embarquèrent pour l’Équateur, mais tout à coup, au milieu de l’océan le ciel s’obscurcit et se dé- chaîna un ouragan d’une violence inouïe et si épou- vantable que les marins eux-mêmes, vue l’inutilité de leurs efforts tandis que le bateau était en train de som- brer, crurent qu’il n’y avait plus aucun espoir de salut. Croyant que c’était elle la cause d’un tel ouragan, Ma- riana s’unit à sa tante pour prier et invoquer la miséri- corde de Dieu. C’est alors qu’elles virent, au milieu des flots en tempête, un gigantesque serpent avec sept têtes qui essayait d’anéantir et de couler leur bateau. Mariana perdit les sens et à l’improviste, la lumière du jour s’ouvrit une brèche dans cette épouvantable obscurité et l’ouragan se calma. Lorsque Mariana re- prit ses sens, elle raconta à sa tante qu’elle avait vu un serpent plus grand que la mer qui se démenait et puis une Dame d’incomparable beauté, vêtue du soleil, couronnée d’étoiles, avec un merveilleux Enfant dans les bras avec sur le cœur, une image du Très Saint Sacrement. D’une main, elle brandissait une grande croix d’or qui se terminait en forme de lance. La Dame, à l’aide du Très Saint Sacrement et de la main de l’Enfant, frappa le serpent avec une telle force que ce dernier fut mis en pièces. Deux ans plus tard, Mère Marie fit frapper un mé- daillon sur lequel était représentée la scène décrite par Mariana dans sa vision, et de ce jour, cette mé- daille fut portée par toutes les Sœurs du Couvent de l’Immaculée Conception de Quito. Les fondatrices arrivèrent à Quito le 30 décembre et le 13 janvier 1577 suivant, le Vicaire Provincial de l’Ordre Franciscain reçut les vœux d’obéissance des Fondatrices sous le gouvernement spirituel et tempo- rel du Père Antonio Jurado O.F.M. Grande et solen- nelle fut la célébration de la fondation du Couvent Royal de l’Immaculée Conception et la ville de Quito tout entière participa en masse à la fête. “Chiesa viva” *** Février 2009 3 de la Très Sainte Trinité et Saint Joseph. Elle prononça alors le vœu solennel de chasteté, en répétant les pa- roles entendues de la Mère Immaculée, et à la fin, le Père Éternel bénit l’union entre Mariana et son Très Saint Fils qui lui demanda de commencer son chemi- nement sur la route de l’amour et du sacrifice. *** En 1566, à la demande des familles les plus influentes et d’une grande partie de la population de la ville de Quito, le Roi d’Espagne, Philippe II émit un décret pour la fondation du Couvent Royal de l’Immaculée Conception qui fut ensuite érigé dans un angle de la place principale de Quito. Le but du Couvent était la prière de l’Office Divin et l’éducation et la formation religieuse des filles des familles espagnoles et créoles de la colonie espagnole dont Quito était la capitale. De l’Espagne, le Roi envoya le premier groupe des Mères Fondatrices du Couvent à la tête desquelles il mit Mère Maria de Jesus Taboada, une de ses pa- rentes et en même temps, tante de Mariana Francisca de Jesus Torres. Le Médaillon fait frapper par Mère Maria, pour rappeler la scène dé- crite par Mariana, de la Sainte Vierge avec l’Enfant Jésus qui écrasent la tête du dragon infernal aux sept têtes qui voulait anéantir le bateau avec les Fondatrices du Couvent de Quito. Depuis lors, toutes les Sœurs du Couvent de l’Immaculée Conception de Quito le portent. 4 “Chiesa viva” *** Février 2009 Âgée de 15 ans, le 8 septembre 1577, Mariana entra au noviciat, commen- çant l’année de formation sous la di- rection de sa tante, Mère Maria et des Frères Mineurs. Au bout de deux ans de vie religieuse, de pratique de toutes les vertus et de stricte obéissance à la Règle, le 4 octobre 1579, Mariana émit ses vœux solennels entre les mains de l’Abbesse, Mère Maria. À peine eut-elle fini de prononcer ses vœux qu’elle tomba en extase et entendit le Père Éter- nel répéter les paroles prononcées par sa tante: «Si tu es fidèle en cela, Je te promets la vie éternelle». Elle vit ensuite Notre Seigneur qui d’une majesté et d’une douceur ineffables, s’unit à elle en mariage, lui mettant au doigt de la main droite, un merveilleux an- neau avec quatre pierres précieuses, sur chacune des- quelles était écrit un des quatre vœux: pauvreté, obéissance, chasteté et uploads/Religion/ 413-fr.pdf
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Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Jul 07, 2022
- Catégorie Religion
- Langue French
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